La sélection de clips du lundi 6 mai 2024

Attention, si vous avez le malheur de cliquer sur l’un des 15 clips de notre sélection hebdo, ensuite, vous les regarderez tous…

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Ahhhh, pour certains d’entre-vous, d’entre-nous, voilà une belle semaine qui débute avec un joli viaduc de repos en son milieu. On ne saurait être plus sympa comme semaine que celle-ci qui va nous permettre, paisiblement, de partir à la découverte de nouveaux sons, de ces artistes émergents (ou pas) qui nous offrent leurs dernières créations et, ainsi, nous ouvrent grandes les portes de leur univers. Comment ne pas être heureux de pouvoir, ainsi, être des précurseurs et se dire qu’au détour d’un clip, d’une chanson, on va mettre la main sur celle ou celui qui, demain, sera tout en haut de l’affiche.

Alors, une fois encore, cette semaine, les oreilles averties de la rédaction sont parties le nez au vent à la recherche de quelques sonorités éclectiques capables de vous faire vibrer, vous surprendre, vous émouvoir, vous faire sourire. Et entre rock et métal, pop et chanson, folk et punk, vous filer un bon shoot sonique capable de faire du bien au corps et au cœur.

Alors sans plus attendre, place à la musique (et un peu aux images, à vous de jouer en scrollant le long de cette playlist du 06 MAI 2024, histoire de découvrir – ou redécouvrir – ces artistes que vous n’entendrez (pas forcément) ailleurs. Place, donc, par ordre d’apparition à l’écran, à ces 15 clips de la semaine :

DYNAH / DVTR / SCARLEAN / ELOÏZ & RIDSA / CORTO / P.O.D / SERGE PARA / MARGOT ABATE / YCARE & CLAUDIO CAPEO / MAZY / FATBABS feat. NAAMAN & DAVOJAH / CIL DE C / SEX SHOP MUSHROOMS / LET DZUR / JULIE MELETTA 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous lundi prochain, le 13 mai si on compte bien, pour une nouvelle sélection de clips qui vous étonneront, vous séduiront, peut-être même vous feront lever les poils…

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Le Festival 666 dégoupille ses premiers noms

Vous n’avez pas eu votre pass pour le HellFest ?… Pas grave, vous pourrez prendre votre pied quand même en allant pogoter du côté du Festival 666 en août !

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Du côté de la façade Atlantique, dès que l’on parle métal, on pense au gros barnum qui prend place en juin du côté de Clisson. Sauf que, si l’on regarde un peu plus loin – aussi bien géographiquement que dans le temps – on peut trouver une pépite qui, chemin faisant sans trop de bruit, peu à peu s’impose comme un passage obligé pour les puristes du genre. Car oui, le Festival 666 s’installe progressivement dans le paysage métallique français en optant pour des affiches toujours exigeantes mais ô combien appétissantes lorsque l’on est fan de musique extrême. 

Pour cette 5ème édition qui s’annonce en août prochain, les sculpteurs de menhirs charentais ont – déjà ! – mis les petits plats dans les grands en annonçant parmi les 5 premiers noms dévoilés -, Jinjer et Zeal & Ardor, deux valeurs sûres qui vont faire craquer quelques nuques. Et l’on se doute bien que ce ne sont pas les seules têtes d’affiche que le crew a en réserve. Autant dire que les amateurs – et surtout ceux qui ne dépensent déjà pas un smic au Hellfest – iront de ce pas glaner leur billet histoire d’être sûrs de pouvoir se décrasser les cages à miel cet été.

A suivre en tout cas…

FESTIVAL 666 >>> 9,10 & 11 AOÛT 2024 >>> CERCOUX (17)
infos en + et réservations : www.festival666.com

 

  JINJER   

Explosif, irrésistible, décapant, le groove metal de JINJER n’en finit plus de bousculer, pour la bonne cause, la scène métal internationale. Il faut dire qu’il n’est pas aisé de résister au growl de sa charismatique chanteuse Tatiana Shmayluk et au style volontairement éclectique du groupe ukrainien. Car en mélangeant les univers groove metal, death metal, metal progressif, djent, metalcore voire des sonorités plus atmosphérique, le quatuor s’affranchit des cases habituelles pour délivrer un pur son organique qui ne demande qu’à exploser nos tympans.

Vous voici prévenus, l’extase métallique n’est jamais loin lorsque retentissent les hymnes de Jinjer et que résonnent les rythmiques complexes de ces furieux barbares n’aimant rien tant que les missiles soniques !… Préparez vos cervicales, il y a du lourd qui s’annonce du côté de la Charente-Maritime…

  ZEAL & ARDOR   

S’il est bien un ovni que l’on adore du côté de la rédaction, c’est ZEAL & ARDOR, projet a priori improbable visant à fusionner des univers sensés être diamétralement opposés, à savoir le black métal, la soul et le gospel. Autant dire que sur le papier c’était pas gagné pour le Suisse Manuel Gagneux à l’origine du bidule. 10 ans plus tard, force est de constater que le pari est largement gagné et les fans, de la première heure ou plus récents, fidèles aux rendez-vous que leur fixe le groupe.

D’autant plus que l’expérience n’est jamais la même, plutôt foisonnante et débridée sur album, agressive et explosive sur scène, avec dans les deux cas cette petite touche de provocation et d’expérimentation qui rend l’ensemble encore plus intéressant. Rendez-vous à l’église !

 

  SLOPE   

Vous prendrez bien un peu de groove dans votre métal ?… Ça tombe bien car les allemands de SLOPE en ont une bonne petite dose en réserve pour vous !… Au menu proposé par ce quintette furieux, un gros son hardcore punk qui déboite sa mère et envoie du lourd dans tous les sens. Ici, pas de fioriture, de demi-mesure, on tape fort, vite et, de temps à autres, on atténue le choc avec une petite ligne funky qui caresse les tympans juste avant qu’ils n’explosent, le tout avec une fraîcheur toute teutonne. 

A l’école de la fusion ultime, Slope fait sensiblement bouger les lignes et nous balance directement sur l’autoroute de l’enfer, express que l’on prend avec autant de plaisir que d’appréhension tant nos petits corps musclés sont peu habitués, parfois, à un tel déferlement sonique. 

 

  RESOLVE   

Ils auraient presque pu être les régionaux de l’étape mais Lyon est un tantinet trop éloigné de Cercoux pour que l’on puisse les désigner ainsi. Il n’empêche que le quatuor de la capitale des Gones balance un bon petit metalcore des familles qui fait un bien fou par où il passe, sans oublier de nous offrir un peu de sens dans ce monde de brutes épaisses. RESOLVE, ainsi, réussit haut la main à allier un son aussi lourd que moderne et des thématiques qui mettent les mains dans le cambouis et les pieds dans le plat de notre monde qui ne tourne pas rond.

Puissant (encore plus sur scène d’ailleurs), déterminé à faire trembler les murs, le quartet lyonnais a déjà fait chauffer de nombreuses salles un peu partout et il y a fort à parier que cela en sera le cas également du côté de la Charente cet été !

 

  SPIRITWORLD   

Au premier abord, quand on voit trois gus fringués comme des mariachis qui nous balancent un album intitulé « Deathwestern », on se dit qu’on s’est trompé de crèmerie et qu’il faut changer de marque de Téquila. Sauf que, curieux que nous sommes, on ne peut éviter de jeter une oreille sur ledit album et que, brutalement, on se prend une bonne petite claque death/thrash qui ramone bien comme il faut nos fragiles conduits auditifs et nous secoue comme une bouteille d’Orangina Rouge ! 

Radical, ultra vitaminé, le métal du groupe de Las Vegas ne fait nullement dans la dentelle et c’est très bien comme cela. Au contraire, ciselé, rapide, il va à l’essentiel et balance ses riffs missiles comme d’autres picolent de la bière, sans y penser et sans prendre soin de notre santé. A consommer sans modération !

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Orage Mécanique fait trembler les cloisons avec ses mots

Orage Mécanique met ses mots puissants au service de ces vies chaotiques, de ces parcours brisés, qui, irrémédiablement, courent à leur perte…

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Dans un monde qui n’a aucune pitié pour ceux qui n’ont pas tous les codes, ceux qui n’ont pas la chance d’être au bon endroit, au bon moment, qui font partie de ceux que l’on humilie, qu’on harcèle, les fragiles et sensibles, les petits qui rasent les murs et se cachent sous leur casquette pour laisser passer les tempêtes, on essaye de surnager, de survivre dans cet océan violent que l’on ne comprend pas, que l’on accepte pas.

Dans le chaos de ces vies qui se ressemblent souvent, il y a ceux qui se noient et restent sur le bord de la route, et ceux qui, malgré leurs séquelles psychologiques, trouvent un moyen pour échapper à cette vision qu’ils ont d’eux-mêmes.

Dans ces villes moisies d’éternelles solitudes, ces banlieues qui n’ont d’avenir à proposer que dans la monotonie ou la violence, on survit tant bien que mal, on rêve à des lendemains qui ne ressemblent pas à la veille. Dans ces jours au ciel plombé de gris, on sait que le salut passe par cet ailleurs que l’on aimerait bien attraper. Mais les deux pieds dans le béton, comment quitter cet horizon aux contours chaque jour un peu plus flous ?

Des mots qui claquent, une mélodie qui résonnent comme une course folle vers l’inéluctable, chaque seconde de ce « sanctvs » qui passe nous rapproche un peu plus de ce précipice que tant et tant un jour frôlent, où tant et tant finissent par tomber après avoir longtemps lutter. A grand renfort de formules chocs qui disent si bien ces situations, malheureusement parfois trop quotidiennes trop habituelles, Orage Mécanique trouve le chemin des cœurs pour exprimer cette douleur qui peut, si l’on y prend garde, si l’on ne trouve pas de solution pacifique, cacher irrémédiablement des vies. 

 

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Sixrose – « Saxe Hélère »

Pour Sixrose, il est temps de se reconnecter au réel pour que tout « Saxe Hélère »…

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Se laisser porter, nonchalant, presque au ralenti, par une mélodie entêtante, par quelques notes répétées à l’envi comme un mantra cosmique, par deux voix qui se chevauchent et se répondent, parlant d’un même élan d’une errance personnelle qui trouve un écho dans nos propres chemin de vie. Dans une existence qui tourne en rond, Sixrose, alias Khey et Naqi épaulés par l’instru de Le7, trouvent les mots pour poser un flow paisible histoire de nous donner leur vision d’un quotidien pas très net, peuplé de couacs, de folie et d’ambitions personnelles plus ou moins grandes. Leur hypnotique  « Saxe Hélère »  trouve son chemin en douceur, sans agressivité, dans notre esprit y laissant une empreinte délicate, presque invisible, preuve que leur spleen rap a parfaitement rempli sa mission…

 

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