Parce que toujours les sentiments, que l’on soit jeune ou pas, femme ou homme, feront de nous des êtres sensibles, parce qu’il faut bien un jour connaître les affres du manque, cette sensation étrange qui nous interroge sur celui ou celle qui n’est plus là mais que l’on aime plus que tout, il est parfois bon de mettre des mots, sincères, parfois bruts, sur cet état paradoxal qui fait mal autant que du bien. Sur ce thème pour le moins défriché ces dernières décennies, voire siècles, Wahyné, du haut de sa jeunesse tendre, tisse, avec « Je l’aime encore », une jolie dentelle guitare voix qui caresse tout en nous plongeant dans ces tourments amoureux. Nul doute qu’elle aura encore, et on lui souhaite, moult autres occasions d’aimer et, sûrement, de repenser à celui qu’elle a laissé derrière elle !