Les gens sont comme ça, ils sont là, ils nous ressemblent, ils ont de la peine, de la joie, des colères, une vie. Parfois on les aime, parfois on les déteste, ils sont gentils ou brutaux, tendres ou étourdis, ils sont nous et réciproquement. Et tous ces « ils » que l’on croise jour et nuit, dans le métro ou dans notre miroir, au nord ou loin dans le sud, inconnus ou amants, on finit par ne plus les voir, on finit par ne plus y penser.
Alors, on se dit qu’il est bon que, de temps à autres, un 3.14Air nous rappelle, au creux d’une chanson délicate, que « les gens sont comme la vie », ils sont beaux ou moches, simples ou définitivement complexes, adorables ou méritant un mépris poli… et que, finalement, les gens c’est nous, que l’on soit jeune ou vieux, positif ou dépressif, amoureux ou content de ne pas l’être. Et que, comme tout le monde, il arrivera un moment où l’on ne prendra plus ce train fou qui s’appelle existence, où nous resterons sur le quai de la gare et regarderons tous ces gens qui, comme la vie, nous fileront entre les doigts.