Dans le zoo de Zomath, il y des jours où l’on se sent bloqué et des soirs où l’esprit est plus torturé que de raison, des heures où la « Léthargie » ressemble à une volonté d’oubli, un désir d’ailleurs là où les mots sont des amis et non des passerelles vers l’effroi, là où l’espoir est encore possible. Dans le zoo de Zo, il y a cette mélancolie qui fait frémir le flow d’un rappeur que l’on a connu plus adepte du fast flow que de la dentelle de voix, il y a ces mots qui disent la détresse intérieure autant que l’impossibilité de l’exprimer autrement que par la musique, il y a ces notes qui reviennent en douceur pour souligner la difficulté d’être, tout simplement, dans une époque et une société qui ne sont que fiction. Et si, finalement, cette léthargie affichée n’était pas un excellent moyen pour réveiller quelques primates sans cravates ?… A voir…