MLD – « We are future »

Avec « We are the future », MLD nous offre le plus beau des sourires, celui d’une jeunesse qui a l’avenir devant elle…

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Le futur comme un espoir, celui de générations qui auront conscience de l’inéluctable et, qui sait, feront tout pour l’éviter. Le futur comme ces sourires d’enfants qui, innocemment, nous rappellent tout ce que nous avons laissé en arrière, tous ces avenirs possibles que nous n’avons pas su attraper, tous ces espoirs qui parfois se sont avérés faux. Le futur, comme ce beat acid techno puissant et envoûtant qui vient nous percuter et nous transporter dans cet univers de demain que l’on aimerait pacifique et que l’on craint pire qu’hier. Le futur comme la voix ensorcelante de MLD, alias Stéphane Mourgues (Hello Bye Bye, Dj Moule), qui se déplie en une boucle infernale qui hypnotise autant qu’elle remue à l’intérieur, qui questionne autant qu’elle subjugue. Avec « We are the future », qui se présente comme un hommage émouvant en forme d’hymne électro générationnel à l’enfance et à la jeunesse du monde entier, MLD nous ouvre les portes de son monde dystopique, de cet avenir qu’il entrevoit en mode sombre, et met nos sens en éveil afin que nous puissions, peut-être, avec ces nouvelles générations que nous façonnons plus ou moins, retarder voire annihiler ce futur de science-fiction qui pourrait, qui sait, advenir un jour… En attendant, que ce futur soit possible ou non, ce premier titre de l’EP « We are » (sortie prévue le 24 juin prochain) procure de belles sensations et entraine loin, très loin, au cœur d’une bande-originale entre techno et synthwave qui ravit autant l’esprit que le corps !

 

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I Love Techno

L’électro revient en force à Montpellier avec l’édition 2022 de I Love Techno

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10 ans !… Presque l’âge de (dé)raison mais en tout cas une belle jeunesse qui ne demande qu’à s’exprimer, à s’épanouir… I Love Techno qui, comme son nom l’indique, fait la part belle aux sonorités électroniques, est enfin de retour du côté de Montpellier pour le plus grand bonheur des amateurs du genre. La fête aurait dû avoir lieu en ce moment mais les choses sont ainsi faites dans cette période troublée que cela n’a pas été possible. C’est donc l’an prochain que tous les fans de techno et d’électro se retrouveront pour vibrer, danser, faire le plein de bonnes vibrations. Et si tous les noms ne sont pas encore connus, ceux que l’équipe du festival vient de dévoiler suffit déjà à nous mettre l’eau à la bouche et des fourmis dans les jambes… Vivement le mois d’avril que l’on puisse faire trembler le dancefloor montpelliérain…

I LOVE TECHNO — du 8 au 10 Avril 2022 — Parc des Expos / Halle Tropisme – MONTPELLIER

Plus d’infos et réservations : ilovetechnoeurope.com

 

   SAMEDI 9 AVRIL   

                

     

 

   DIMANCHE 10 AVRIL   

    

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Purple Disco Machine (feat. Tasita D’Mour) – « Rise »

Purple Disco Machine remet le son avec la magnifique voix de Tasita D’Mour pour nous faire bouger en douceur…

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C’est tout nouveau tout chaud… et parce que parfois la musique se suffit à elle-même, aucun mot, aucun commentaire, juste le son… et l’image… no comment !

 

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The Oversleep – « No turning back »

Ne cherchez pas à revenir en arrière, The Oversleep vous montre la voie pour accéder à une petite part de plaisir auditif sublime et entêtant…

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Se laisser submerger par la vague irrésistible d’un beat qui enrobe, caresse et peu à peu fait monter le plaisir sans le moindre espoir de retour… Se laisser emporter par la douce vibration d’une mélodie qui invite autant au déhanchement délicat sur un dancefloor solitaire qu’à une tendre introspection… Se frotter aux sonorités entre deux ères, un pied dans ce tempo contemporain que l’on goûte avec délectation dès qu’on le peut et un autre dans une sphère eighties qui fait remonter de si bon souvenirs en nous… Se jouer des modes et des formats pour se glisser dans les traces  de ce duo bordelais qui secoue gentiment nos carcasses, nous balançant un « No turning back » capable de nous réveiller et nous pousser à secouer cette léthargie plus ou moins involontaire qui nous a assaillis depuis quelques temps. Avec ce titre, deuxième extrait après « Fast Away », d’un album devant arriver l’an prochain, The Oversleep pose sans conteste possible les bases d’une œuvre appelée à entrer direct dans nos esprits pour y semer de petites graines aussi sublimes qu’entêtantes. N’essayez pas de lutter The Oversleep pour propose un chemin direct vers le plaisir, ce serait idiot de ne pas l’emprunter !

 

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Bomba Estéreo – « Tamborero »

Entre musique trad et cumbia électro, les colombiens de Bomba Estéreo nous font gentiment vibrer avec leur « Tamborero »…

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Amis robots de toutes les planètes de l’univers, laissez-vous donc porter par la vibe cumbia électro de Bomba Estéreo et son « Tamborero », c’est du pur plaisir chill en barre !

 

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Densk – « Super sailor »

Densk nous embarque dans une traversée hypnotique d’un océan métaphorique fort en colère…

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On est d’accord ?… Le monde va mal, très mal, limite en train de s’effondrer, de collapser une bonne fois pour toutes !… Ce constat, que nous sommes un certain nombre à partager sans pour autant avoir paradoxalement une vision forcément négative du futur, passe tellement mieux lorsque, comme Densk, on le met en musique et lui offre un sublime écrin visuel !…  Bande-originale d’un film apocalyptique dont nous semblons tous être les héros, « Super sailor » hypnotise autant par ses beats électro aux sonorités nineties que par les images qu’il colle dessus, visions dantesques de nos errances, de nos erreurs, de nos folies, à peine adoucies par quelques moments paisibles, vite oubliés dans le tourbillon d’un effondrement aussi prévisible qu’irrémédiable. Dans cet océan tumultueux, Densk plonge notre cerveau dans une mer de réflexion soulignée par la beauté des images et surlignée par l’implacable ivresse d’une mélodie qui gronde, se rapproche, nous enveloppe avant de nous laisser, hagards, sur la plage de nos illusions fracassées. Montez donc à bord du bateau ivre de ce super marin électro pour une virée sur une mer tout sauf calme…

 

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Par.Sek – « Internet »

Par.Sek nous propose une petite balade électro du côté d’Internet…

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Miroir de nos vies désenchantées, où le paraître prime toujours sur l’être, où le futile et l’inutile est la norme, monde sauvage où flibustiers et cafards luttent pour s’imaginer être quelqu’un d’important, univers sans foi ni vérité où se chevauchent sans filtre œuvres d’art et corps sexués, pensées profondes et nombrilisme décérébré, manipulations plus ou moins visibles et chatons trop mignons, grandeur d’âme et bas-fonds humains, « internet » méritait bien qu’on lui consacré une synthétique mélodie, un rythme hypnotique capable de traduire en plaisir immédiat les infos binaires de cette toile désormais indispensable à nos vies. Dans ce monde où les gens, vous, moi, eux, se baladent hallucinés, il y a quelques unités désordonnées, réunies sous l’URL Par.Sek, qui font ainsi ce pas de côté histoire de traduire nos névroses en mots portés par une mélodie électro vers une fête aux sens encore troubles, des mots qui parlent de ce présent qui ressemblent autant à un futur imparfait qu’à un passé décomposé, des mots qui nous rappellent que parfois, il n’est pas si inutile de sortir de l’algorithme dominant pour ouvrir sa fenêtre, sa porte, et sortir pour enfin vivre vraiment…

 

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My Gravity Girls – « Daybreak »

Avec « Daybreak », My Gravity Girls nous offre un petit moment de plénitude dream-pop…

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Il peut arriver, dans un moment de profonde sérénité ou de recherche existentielle, que l’on se demande quelle bande-son serait idéale pour un break, une parenthèse, un instant suspendu où plus rien ne semble devoir compter, plus rien dans nos vies ne semble pouvoir prendre le pas sur le désir de lenteur, la nécessité de profiter du beau, du bon, du tendre. Il y a fort à parier qu’un jour ou l’autre, les italiens de My Gravity Girls se soient eux aussi posés cette question et, après moult expérimentations, moults approches sonores, aient réussi avec « Daybreak », et les autres titres de leur nouvel album « I Miss Something And Miss Everyone »,  à trouver cette alchimie si particulière qui permet, avec une douce mélodie synthétique et une voix douce, de nous propulser dans un état de quiétude et de zénitude  qui colle parfaitement à cette envie de break. Résultat, leur dream-pop envoûte autant qu’elle caresse, sublimant l’instant présent en le transportant dans un univers ouaté aux ombres positives et agréables.  Comme quoi il suffit de peu de choses pour que la vie d’un coup soit plus douce !…

 

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Cheap House – « Mélanine »

Un peu de « Mélanine » pour pigmenter notre automne musical qui commence…

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Partir. Loin ou pas. Rêver, sûrement, forcément, en couleurs et jamais en noir et blanc. Laisser tout simplement la transe nous envelopper et nous porter ailleurs, flamboyante et entêtante, urbaine et pourtant si aérienne. Prendre place sur la mélodie qui en boucle électro nous fait sauter de loin en loin, nous amenant toujours un peu plus près de cet état de plénitude que l’on désire tous connaître un jour. Il suffit de peu, d’un peu de « Mélanine », quelques machines, de mains agiles et d’esprits brillamment créatifs pour nous transporter et nous faire triper, loin de nos habitudes, des chemins nettement trop balisés, des voyages que l’on nous propose trop souvent. Quelques notes et voici que Cheap House,  expérience sonique réussie tout droit sortie du chaudron strasbourgeois et nourrie de ses influences jazz, nous capte et en douceur nous amène au dessus des nuages, là où l’air est plus pur, là où la musique se fait plus caressante, plus onirique. Fermez les yeux, ouvrez vos chakras, et profitez du voyage, la plénitude est au rendez-vous !

 

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