Passenger réinvente son titre « Life’s for the living »

Pour fêter les 10 ans de son titre, « Life’s for the living », Passenger nous invite à le (re)découvrir, lui et sa belle philosophie…

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Lorsque les nuages gris s’enroulent au-dessus de nos vies déprimées, quand les gens que l’on croise finissent par tous se ressembler et que l’absence de l’être aimé se fait trop difficile à supporter, qu’il est doux de pouvoir de nouveau sourire à la vie, de pouvoir être reconnaissant pour ce que l’on a reçu et heureux de tout ce que l’on a donné, qu’il est agréable d’être accompagné le long de ce chemin par une trompette qui joue pour les sourires, qu’il est merveilleux de voir les étoiles briller dans les yeux des petits et des plus anciens… 

Un peut plus de dix ans après « Let her go », qui a bercé les jours et les nuits de certains membres de la rédaction, Passenger est de retour dans nos oreilles avec la réédition de ce titre « Life’s for the living », lui aussi extrait de l’album « All the little lights » (2012), où, épaulé par Foy Vance, il nous invite à prendre un peu plus conscience, si besoin est, que notre existence est par essence éphémère et qu’il convient de goûter à sa juste valeur chaque instant, en évitant si possible de perdre du temps et de l’énergie dans de vaines expériences dénuées de sens.

Un hymne qui n’a perdu ni sa superbe ni son intensité et qui, en une période aussi trouble que celle que l’on vit actuellement, apporte un peu de douceur et d’optimisme dans nos vies… A déguster, donc, sans modération, en attendant le successeur de « Songs for the Drunk and Broken Hearted », dernier opus en date de l’anglais, paru en 2021.

 

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MAZINGO – « Fight »

Sous le soleil noir de Mazingo, l’amour peut-être une excellente raison de mener le combat…

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Loin de nos contrées pleines de brumes et de tristesse, Mazingo s’en est allé chercher de quoi étonner nos yeux et ravir nos oreilles. Un banjo, une guitare, une contrebasse, une batterie, trois musiciens et, le temps d’un « fight » qui s’affranchit des frontières et des époques, nous voici transportés dans un autre univers, une autre pays, une autre culture. Certes, les inserts tout droit sortis de vieux films américains en noir et blanc accentuent l’effet, mais même sans cela, la mélodie du trio est de celles qui nous font voyager avec un bonheur immense au pays des cow-boys et des grands espaces, au cœur de cette période lointaine que l’on regarde, sans que ce soit notre culture de base, avec les yeux du rêve.

Et si l’on y parle d’amour, en parant les mots d’une folk mâtinée de country, c’est pour mieux larguer les amarres de nos réalités quotidiennes et penser à ces horizons lointains et faire se rencontrer et fusionner les cultures, les sonorités. Et au bout de ce combat pour le beau, lever les yeux au ciel et fixement regarder ce soleil noir que Mazingo nous offre en partage !

 

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GABRIIEL – « Sleeping »

Avec « Sleeping », nouvel extrait de son album « Treasure in the garden », Gabriiel une fois de plus nous embarque pour un sublime voyage…

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S’endormir en croisant les doigts, en espérant que ces quelques minutes hors du temps nous permettront de rêver, de partir à la conquête des mondes, des univers. Doucement plonger dans l’inconscience et, d’un coup d’un seul, s’imaginer marin au long cours voguant avec de somptueuses baleines, se projeter explorateurs de mondes extraordinaires peuplés de créatures fantastiques, naviguer dans les étoiles ou juste se poser dans une ville paisible.

Une fois encore, Gabriiel nous invite à fermer les yeux et ouvrir l’âme, à nous laisser porter par sa voix profonde et ses mélodies envoûtantes, juste pour le plaisir d’être dans un état entre veille et rêve. Avec « Sleeping », qui aurait tout aussi bien pu s’appeler dreaming d’ailleurs, nouvel extrait de son album « Treasure in the garden » paru au printemps dernier, c’est encore à une magnifique promenade au cœur de la beauté qu’il nous convie, là où chaque note crée en nous une sublime image, où chaque mot s’enroule autour de notre esprit pour lui donner une petite étincelle de bonheur.

Et quand, en prime, il nous offre un clip en noir et blanc élégant – imaginé par Mathieu Hobsterdre et véritable roman graphique court ! – carrément fabuleux et totalement onirique, on ne peut que plonger à notre tour dans cette douce mélodie ouatée et suivre en sa compagnie le chemin qui mène à l’univers de Gabriiel, là où la folk se fait universelle et incroyablement puissante émotionnellement. 

 

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JULIEN DELAYE – « Ancient Monster »

Julien Delaye nous offre un sublime clip animé, aux accents folk rock, pour nous présenter cet « ancient monster » aussi effrayant qu’envoûtant.

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Qui donc est cet inconnu dans le miroir ?… Qui est cet ancien monstre qui vient nous hanter à nouveau et nous entraîner à sa suite dans une spirale destructrice ?… Quel destin s’offre à nous lorsque l’on a tout et que l’on risque, en cédant à la tentation de le regarder dans les yeux, de tout perdre ?

Qu’il peut être seul, parfois, souvent, celui qui pense tout posséder, qui s’oublie dans l’alcool, la drogue, les femmes !… Qu’il peut être triste et perdu celui qui ne voit pas l’inéluctable fin arrivée. Il se croit invincible alors qu’il a, déjà, un pied dans la tombe, l’autre dans la folie la plus totale. Alors il ne fait pas attention et continue à foncer vers l’abime, le pied au plancher, fou d’une vie qui ne ressemble à rien.

Affalé dans sa limousine, peut-être écoute-t-il cette mélodie envoûtante, cette guitare saturée folk qui, dans les mains agiles de Julien Delaye, lui susurre des mots hypnotiques, le mettant en garde contre cet « ancient monster » qui est déjà là, déjà présent en lui, n’attendant qu’un signe, une faille, même minuscule, pour tout dévaster sur son passage. Lui ne le voit peut-être pas mais nous, en admirant les sublimes images animées en noir et blanc créées par Julien Delaye, on ne peut qu’avoir envie de le mettre en garde et d’essayer, lecture après lecture, de changer le cours de son destin.

 

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LARKIN POE – « Southern comfort »

Juste avant la sortie de son nouvel album, Larkin Poe nous régale avec son nouveau titre « Southern comfort »

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Comme un délicieux prélude à la sortie demain (le 11 novembre) de leur nouvel album, « Blood Harmony », les deux sublimes et plus que talentueuses sœurs Lovell, alias Larkin Poe, nous offrent « Southern Comfort », une nouvelle pépite blues rock qui se savoure sans aucune forme de modération. Et comme tout l’album est à l’unisson de ce titre, on a vraiment hâte qu’elles reviennent nous voir de ce côté-ci de l’Atlantique…

 

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CLÉMENTINE DUBOST – « Waking in the Adirondacks »

Et si, histoire de faire le plein de beauté, nous suivions la folk délicate de Clémentine Dubost pour aller faire un tour du côté des Adirondacks ?…

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Heureux qui comme Clémentine a fait un beau voyage, loin, là-bas, dans ces montagnes Adirondacks (presque) sauvages qui appellent à la rêverie et à l’errance, à la promenade infinie et aux rencontres magiques…  Heureux qui, comme chacun d’entre-nous, peut avoir la sublime et aérienne voix de Clémentine Dubost comme guide dans ce périple au cœur d’une immensité qui nous rappelle à quel point la beauté est présente sur notre planète et combien nous sommes petits face à sa majesté. A sa suite, comment ne pas avoir envie de marcher jusqu’au bout du monde, l’esprit ouvert et libre, vers cet ailleurs empli de sérénité et de force, comment ne pas avoir envie, ne serait-ce qu’une fois, de nous y poser et y rêver à un monde différent ?… Nul doute, si nous avions cette chance, que nous nous réveillerions des étoiles dans les yeux et beaucoup, beaucoup, de joie dans le coeur…

 

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POLYANNA – « Man time »

Pollyanna nous entraîne dans une virée entre folk et cold wave histoire d’observer l’heure des hommes…

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A l’heure où la nuit doucement chasse la journée, il n’est pas rare dans nos métropoles – et parfois aussi dans des cités plus petites – de voir de beaux spécimen de fauves franchir la limite entre conscience et ivresse. A ce moment précis, que d’aucuns pourraient qualifier d’heure des hommes – quoique l’on puisse s’interroger sur cette dénomination tant très vite les dénommés ressemblent à des animaux ! -, il est temps pour le commun des mortels, et en particulier pour la partie féminine de ceux-ci, de devenir invisible, de rentrer à l’abri pour éviter de devoir subir les avanies des avinés. Lourdeurs, bagarres, violences, le choix est large face à ces étranges mammifères et, parfois, l’on en arrive même à se demander si l’on doit en rire ou en pleurer, fuir ou observer, combattre ou lâcher l’affaire. Ou alors, comme Polyanna, mettre quelques mots sur une mélodie entre folk et cold-wave pour mieux décrire ce « Man time » qui fait souvent plus froid dans le dos qu’il ne prête à sourire… C’est, en tout cas, une fort belle façon de rappeler, si besoin était, que ces comportements ne sont non seulement pas acceptables mais qu’ils ne sont pas d’un autre temps ou d’une autre aire géographique, mais que trop de femmes les subissent ici et maintenant…

 

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The5ThSgt – « Wisdom Monkeys »

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Notre planète brûle et l’on ne veut ni voir, ni dire, ni écouter ces mots qui font de nous les complices de l’inéluctables fin de tout. Parfois sommes-nous juste un peu plus sensible à un argument parce que cela nous touche personnellement, parce que un rai de lumière se fait jour en nous, mais la plupart du temps, nous nous contentons de regarder passer les jours qui nous mènent vers l’abime sans réellement comprendre ce que cela signifie, quitte, un jour, à pleurer notre monde perdu sur une plage balayée par nos regrets… Comment changer les choses, comment enfin déciller les regards et ouvrir les esprits ?… Peut-être faut-il que, petit à petit, parmi tant d’autres outils à notre disposition, des mélodies, subtiles et enveloppantes, portent des mots forts qui viendront entrouvrir les portes de notre perception. Peut-être faut-il que quelques touches de folk rock, celle par exemple du one-man band The5thSgt, viennent mettre de côté ces singes de la sagesse qui font partie de chacun d’entre-nous pour que nous nous mettions en chemin et commencions à faire notre part de l’œuvre commune, pour en tout cas que nous prenions conscience de notre propre comportement et de celui des autres petites fourmis humaines face à la nature et à cette planète si unique dans l’univers…

 

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YODELICE – « Keep Running »

Une balade sur du velours pour célébrer le retour de Yodélice…

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Enfin !… Cela faisait presque dix ans, depuis « Square eyes » en 2013, que l’on avait pas eu à se mettre sous la dent un nouvel opus de Yodélice, et donc ses mélodies douces et envoûtantes, cet univers large et onirique, cette voix qui cajole et embarque immédiatement dans de sublimes voyages immobiles. Mais voici que les choses changent – et dans le bon sens – puisque vient d’apparaître ce magnifique clip et cette non moins sublime chanson « Keep running » qui, d’un coup d’un seul, nous plonge à nouveau dans le monde si particulier – et si beau – de Maxime Nucci. De quoi nous faire patienter (pas trop longtemps on l’espère) avant de découvrir la suite de ses nouvelles compos et de le revoir sur scène…

 

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MUMBLING THOM – « Love is real »

Mumbling Thom se sert de sa folk généreuse pour nous offrir une ode à la féminité et à l’amour…

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L’amour est une réalité que l’on vit pleinement, dans laquelle on s’immerge sans pudeur, sans frein ni réticence. Peu importe ce que l’on peut nous dire, ce que l’on peut penser, qu’il est doux ainsi de se laisser envahir par ses instincts primaires, par ces débordements émotionnels, de ne plus faire qu’un avec l’autre et le porter plus haut que les nuages. Qu’il est beau de pouvoir ressentir cette petite musique qui doucement gonfle en nous et nous transporte, de laisser les percutions d’un rythme viscéral nous pénétrer et traduire cet élan magnifique. Qu’il est agréable de s’enivrer d’une mélodie folk grisante, celle par exemple de Mumbling Thom, et avec lui, célébrer l’amour inconditionnel, les liens karmiques et, à son instar, la sororité, elle aussi porteuse de beaucoup de beauté et d’émotions. Et se dire, qu’effectivement, « love is real » si on le veut, si on se laisse prendre à son doux piège et ce quelle que soit la forme qu’il prend…

 

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Emmanuel Della Torre – « Osez Joséphine »

Emmanuel Della Torre ose reprendre Bashung et s’en sort avec les honneurs…

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Pour sûr, il fallait oser !… Oser s’attaquer à la montagne sacrée, à ce monstre poétique qui, des décennies durant, nous fit tourner la tête avec ses mots fabuleux et ses mélodies inoubliables !… Habituellement, lorsque l’on ose même évoquer l’hypothèse, nous sortons les bazookas et les sourires carnassiers, prêts à faire un massacre de l’impétrant assez fou pour tenter l’exercice. Et puis arrive, rarement il faut l’avouer, que l’on soit agréablement surpris et que, par un petit décalage, un petit plus qui, d’un coup d’un seul, rend la chose non seulement acceptable mais, en prime, intéressante. C’est bel et bien ce qu’a réussi Emmanuel Della Torre en nous offrant sa vision, aussi personnelle qu’envoûtante, de l’immortel « Osez Joséphine » du non moins indispensable Alain Bashung. Ici point de folie furieuse, de tourbillon mélodique qui nous emporte et nous transporte, mais, a contrario, une douceur, une délicatesse, tendrement soulignée par sa guitare slide et un immense respect visible pour l’auteur. A tel point, même, qu’en quelques notes acoustiques seulement, Emmanuel Della Torre nous emmène ailleurs, dans cette contrée sauvage qu’il aime tant, et fait de ce morceau ancré dans notre mémoire collective, une œuvre neuve, une chanson que l’on pourrait presque imaginer originale. Il était osé d’oser, il l’a fait de sa voix profonde et l’a pleinement réussi… Bravo !

 

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Pete Byrd – « Cross the border »

Pete Byrd nous invite à franchir la frontière avec sa balade folk délicate et sensible…

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Au fil des pas qui mène vers cette frontière métaphore d’une existence plus ou moins maîtrisée, plus ou moins sur les rails, de moments vécus et d’instants volés à l’éternité, il est parfois doux de se laisser par une voix, une mélodie, quelques notes jetées au vent d’une errance intime, quelques mots qui effleurent et disent les choses sans avoir forcément à expliciter totalement les choses, une voix telle que celle de Pete Byrd, profonde, chaude et porteuse d’autant de force que de fragilité,  une voix qui, se posant sur la folk délicatement acoustique de « Cross the border », sait à la perfection déclencher en nous des émotions pures, en toute simplicité mais avec cette sincérité qui touche au plus profond de l’âme.

 

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Gabriiel – « Close your eyes »

Fermez les yeux et préparez-vous à faire un merveilleux voyage folk…

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Est-il difficile d’atteindre la plénitude ?… On serait tenté de dire oui et puis arrive devant nos yeux une petite pépite de douceur folk comme « Close your eyes » de Gabriiel et, là, on se dit qu’il est plutôt simple de s’évader, il suffit juste de fermer les yeux et de se laisser porter. Par la délicate dentelle mélodique de ce titre, par la voix envoûtante de Gabriiel et par la beauté simple et pure de ce moment suspendu. Un morceau court, 2mn30 de bonheur c’est court, trop court, qui nous envoie direct dans les étoiles d’où l’on a le plus grand mal à redescendre…  De quoi, en prime, nous donner très très très envie d’écouter le nouvel album de Gabriiel dont la sortie est prévue au printemps prochain !

 

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Emmanuel Della Torre – « Little Picking »

Avec son « Little picking », Emmanuel Della Torre nous entraîne dans une balade folk qui fait du bien en douceur…

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En descendant la rivière, les pieds posés sur les rails d’une voie ferrée qui semble ne mener nulle part, un cheval garé en double file, les sens à l’affut de cet accent que l’on reconnait entre mille, Emmanuel Della Torre s’est un temps posé entre rêve et réalité pour, une fois encore, délicatement déclaré sa flamme à ce pays aux espaces aussi grands que sa légende. Un appel du Boss, réel ou non peu importe, et voici les mots qui doucement s’échappent pour venir se poser sur une mélodie folk aussi tendre qu’envoûtante, quelques mots du king du New-Jersey sur ce « little picking » qui sonne et résonne au plus profond de nos âmes et le voici qui repart dans une échappée sauvage sur les routes rudes et magnifiques de cette Amérique fantasmée. En nous emmenant loin, très loin, de notre hexagone de plus en plus triste, Emmanuel Della Torre nous offre un petite dose d’ailleurs qui donne le sourire, un massage auditif qui fait un bien fou et nous transporte en plein cœur de ce rêve américain qui, encore aujourd’hui, arrive à nous faire vibrer…

 

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Emmanuel Della Torre – « Mauna Kea, Mauna Loa »

Envie d’ailleurs ?… Emmanuel Della Torre vous propose une petite virée du côté d’Hawaï… ça vous tente ?

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Petit flash-back. Il n’y a pas si longtemps, Emmanuel Della Torre nous emmenait en road-trip le long des routes, plus ou moins chaudes, des Etats-Unis, nous offrant, de loin en loin, quelques magnifiques cartes postales musicales, où chaque note de musique inscrite à l’encre bleue des kilomètres parcourus, nous invitait au voyage, à l’onirisme, au partage. Comme une logique sous-jacente, il fallait que le périple prit fin un jour, géographie oblige. Pourtant, il nous restait en bouche comme un goût de pas assez, une envie de plus, d’ailleurs, d’encore. Il nous fallait une nouvelle petite carte postale, pour la route, pour rêver quelques minutes de plus.
Il faut croire qu’Emmanuel Della Torre, comme nous bloqué dans un hexagone aux couleurs bitume et tristesse, ait lui aussi ressenti ce besoin, cette envie d’aller se frotter aux accents de ce pays hors normes, monstre aux paysages merveilleux et impressionnant. Alors, il a claqué sur sa guitare quelques accords ensoleillés, joyeux, dignes de ces îles que l’on appelle Hawaï, ultime (???) étape de cette odyssée folk qui nous a accompagné ces derniers mois. « Mauna Kea, Mauna Loa » comme cri de ralliement pour tous ceux qui ont envie d’horizons dégagés, de mer chaude et de nature luxuriante, deux noms de volcans comme paradoxal titre d’une mélodie apaisante, délicate, tout sauf violente ou agressive, et pour Emmanuel Della Torre le symbole d’une vision (un peu) décalée de cet ailleurs de rêve qu’il sait si bien mettre en musique. Pour nous, en tout cas, une nouvelle étape des plus agréables qui, on l’espère, sonnera bientôt l’heure d’un nouveau voyage, à Hawaï ou ailleurs, pourvu qu’on dévore les kilomètres en écoutant la musique d’Emmanuel Della Torre…

 

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