Y’a des jours, comme ça, où l’on croise trop de personnes que l’on a envie de baffer, des individus aux valeurs si éloignées des nôtres que l’on ne peut que désirer leur dire tout le mal que l’on pense d’eux, des gens qui se croient tellement au dessus du lot qu’ils en oublient à être juste humains.
Y’a des jours comme ça où l’on se dit que l’on a de la chance de croiser quelqu’un comme Julien Sfeir qui, avec le sourire et une mélodie fraîche, peut devenir notre porte-parole et dire, en notre nom, à tous ces connards anonymes « je t’emmerde ». Et comme, forcément, on est tous le con de quelqu’un, en prime on peut faire œuvre d’auto-dérision – le signe qui sait que l’on n’est pas forcément aussi abruti que ça ! – et prendre cette apostrophe pour nous avec le sourire…
En tout cas, s’il y a bien une chose que Julien Sfeir ne fait pas avec sa chanson, c’est nous emmerder !