Il parait qu’en ce bas monde il faut aimer beaucoup de choses, être curieux, ouvert à la nouveauté, pour peut-être savoir ce que l’on aime le mieux, ces petits riens et ces grands tout qui font le sel de l’existence, il paraît qu’il faut avant d’être devenu vieux avoir beaucoup pleuré, avoir senti son cœur vibrer de multiples fois, avoir su fouler au pied des fleur à peine écloses pour mieux s’être trompé… Alors, quelques notes de piano pour venir accompagner notre spleen magnifique, il faut, pour mieux rêver à demain, se laisser porter par la voix envoûtante de Karin Clercq et, avec elle, rencontrer les mots d’Alfred de Musset pour devenir enfin immortels. Plus le temps passe et plus l’on en sait rien… ou plutôt plus les minutes essoufflées succèdent à nos heures placides, plus l’on peut se dire que le « meilleur qui nous reste », c’est cette chance de pouvoir découvrir ou redécouvrir des artistes telle que Karin Clercq, les suivre dans leurs périples musicaux et peu à peu toucher du doigt l’ivresse et la beauté d’une métamorphose artistique…