Il y a ceux, avec plus ou moins de force, plus ou moins de pertinence, militent pour que demain ne ressemble pas à un champ de ruines, pour que ceux qui fouleront les plaines terriennes ne le fassent pas sous un ciel teinté de mort. Et puis, il y a ceux, non moins pertinents, qui se servent de leur art pour alerter, pour ouvrir une ou deux fenêtres vers un peu plus de conscience, vers un tout petit peu plus de responsabilisation.
Parmi ceux-ci, Noirak vient aujourd’hui apporter sa pierre à l’édifice, en douceur – tout au moins en ce qui concerne la musique ! – et avec ses mots aussi simples que percutants. « Nature morte » ou le début (la suite ?) d’une prise de conscience vis à vis de nos comportements individuels et collectifs, comme une invitation à un peu d’introspection histoire d’interroger notre propre rapport au vivant, à réaliser cet état des lieux personnel pour mieux appréhender nos responsabilités et ces petites choses que nous pouvons mettre en œuvre pour remédier au problème général, à notre petite échelle ou tous ensemble pour le bien commun.
Alors, comme celles et ceux qui sont passés avant eux, Baptises Carrion-Weiss, Adrien Ferrandiz et Quentin Alias, le trio qui se cache derrière Noirak et ce titre électro-pop, ne changeront pas – peut-être – la face du monde avec leur chanson mais au moins, ils contribueront à faire bouger quelques lignes intimes et rien que cela mérite non seulement un coup de chapeau mais aussi – et surtout ! – une écoute aussi attentive que multiple…