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Parfois la vie est cruelle, le temps assassine, les idées déclinent et les jours qui passent nous piétinent sans nous laisser le moindre espoir. Alors, parce qu’il faut bien avancer et que l’on a toujours une divine à aimer, on se dit, à l’instar d’Olivier Perrot, d’une voix que l’on imagine avoir vécu mille existences, que « c’est la vie », dans toute sa splendeur, toute sa dureté. Et peu importe si des armées de spleen nous enragent, si un temps de chien au dessus de nos têtes nous empêche d’être à nouveau fasciné par une fleur, un rayon de soleil, une robe qui passe dans la rue. Et tant pis si rien ne va comme on le voudrait car il suffit de se laisser porter par une douce mélodie jouée au piano, laisser ces mots qui s’échappent de notre platine, pour à notre tour se surprendre à chuchoter que rien n’est grave car tout ceci n’est qu’une comédie, celle de nos vies, tout simplement.
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