Doucement, tout en tendresse et en délicatesse, Mike Rosenberg continue son chemin solo sous le chapeau Passenger, qu’il porte avec aisance et grâce. Son nouvel album, « Young as the morning, old as the sea », a beau être plus enlevé, plus pop que son prédécesseur « Whispers », il n’en réserve pas moins quelques pépites délicates qui, à l’instar du précédent « Let her go », nous entraînent dans une mélancolie amoureuse touchante et épurée. Reconnaissable entre toutes, la patte Passenger une fois de plus nous marque et nous capte, nous prenant par la main pour nous emmener sur un chemin peuplé de déceptions et de rêves plus ou moins brisés, de solitudes et de coeurs en jachère. Beau et triste à la fois, « When we were young » est une sucrerie légèrement amère que l’on déguste sans modération encore et encore…
Passenger – « When We Were Young »
Avec « When we were young », nouvel extrait de « Young as the morning, old as the sea », Passenger nous caresse doucement et nous offre quelques beaux frissons…