« I am the sea » ou comment, pour SAINT MARC, ouvrir une porte vers une meilleure écoute

Comme une bouteille à la mer, quelques mots jetés au vent pour dire la souffrance psychologique trop souvent tue par la jeune génération…

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Face à la mer, face contre terre, seul ou perdu au milieu d’une foule, un grand sourire aux lèvres ou cet abîme qui en permanence menace d’engloutir ce qui reste de cet être que l’on est, vieille âme ou jeune pousse qui ne demande qu’à éclore, tout le monde peut, un jour, être confronté à une faille mentale qui viendrait tout détruire sur son passage.

Un million d’esprits debout ne sont alors généralement pas suffisants pour relever la tête, pour donner ce petit coup de pied au fond de cet océan de pensées sombres qui permet de remonter et revivre. On se dit, pour se rassurer, que les adultes sont les plus touchés, que ce fléau épargne majoritairement celles et ceux qui n’ont pas encore eu le temps de finir leur construction. Et pourtant ! 

Pourtant, chaque année, ils sont de plus en plus nombreux ces enfants à subir, plus ou moins seuls, ce désespoir et cette solitude, ces problèmes mentaux, accentués qui plus est par la récente période de lock-out sanitaire… Alors, il convient, que l’on soit ou non, nous-mêmes en souffrance, d’être à l’écoute plus encore qu’avant de ces mots qui font sens sans exprimer ouvertement le malaise, le mal-être, de ces gestes qui disent tant parfois même sans en avoir l’air…

Certes, une chanson ne solutionnera peut-être pas, sûrement pas même, ce problème mais, lorsqu’elle est, comme « I’am the sea » de Saint-Mars, autobiographique et sensible, elle ouvre une porte vers une meilleure appréhension de celui-ci, une écoute plus forte.

Et qui sait, vectrice d’espoir, de résilience et de force, elle nous poussera un peu plus à écouter au-delà des mots, voir au-delà des gestes, parler au-delà des barrières intimes et, donc, pouvoir agir ensemble pour amener une, deux, trois âmes de cette jeune génération sur un chemin plus apaisé, plus safe, plus heureux !

 

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Grey Daze – « B12 »

Pour rendre un hommage supplémentaire à leur ami Chester Bennington, Grey Daze a fini l’album commencé avec celui-ci et nous offre aujourd’hui ce tonitruant « B12 »

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1993. Phoenix, Arizona. Quatre jeunes gens légèrement fous furieux décident de former Grey Daze histoire d’écrire quelques chapitres de plus dans la belle histoire du grunge américain. Quatre ans et deux albums plus tard, le groupe se sépare et son chanteur, Chester Bennington devient libre d’intégrer, l’année suivante, ce Linkin Park qui, sous son impulsion, va venir exploser les tympans de millions de fans autour du monde avec son nu métal totalement dévastateur et diablement efficace. Vingt ans plus tard, alors que Chester cumule avec « bonheur » Linkin Park et Stone Temple Pilots, lui et les anciens membres de Grey Daze se réunissent et décident d’enregistrer un nouvel album avant de partir sur les routes le défendre. Le destin en décidera autrement puisque quelques semaines plus tard, en pleine promotion de l’album de Linkin Park « One more light », le chanteur sera retrouvé pendu chez lui en Californie. Face à ce genre de drame, chacun vit son deuil différemment. Alors que Linkin Park s’enferme dans le silence, si l’on excepte Mike Shinoda et son cathartique album « Post Traumatic »,  les membres restants de Grey Daze vont, eux, choisir de finir l’album qu’ils avaient commencé avec Chester afin de saluer sa mémoire et laisser une trace supplémentaire du passage de leur ami sur cette Terre. Aujourd’hui, alors que cet album « Amends », qui regroupe titres inédits, morceaux réenregistrés et rééditions de chansons depuis longtemps indisponibles, sort le 26 juin prochain, ils nous en livrent un nouvel extrait, « B12 », enregistré avec la complicité des deux guitaristes de Korn, Brian « Head » Welsh et James « Munky » Shaffer. Un peu plus de 3 minutes 30 de bonheur, explosion sonore où la voix de Chester brille comme rarement, toujours sur ce fil entre puissance et délicatesse, uppercut mélodique qui nous embarque et nous fait vibrer… et surtout nous fait regretter encore un peu plus que le chanteur ait décidé de mettre fin à ses jours alors qu’il lui restait visiblement tant d’aussi beaux moments musicaux à nous offrir.

 

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