Mötley Crüe convoque les « Dogs of War » pour son retour…

Avec Bob Rock à la production, Mötley Crüe signe un retour en demi-teinte – et un peu frustrant – avec son titre « Dogs of war »…

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Alors que leur ancien complice Mick Mars a sorti il y a peu « The other side of Mars », un fort bel album solo post aventure Mötley, il était intéressant de voir quelle allait être la réponse musicale de ce Crüe – on laissera de côté les aspects judiciaires de la chose l’un étant en procès avec les autres ! – qui désormais oeuvre sur un nouveau label et compte en son sein un nouveau guitariste en la personne de John 5, ex Rob Zombie et Marylin Manson. Pas d’album à l’horizon, le groupe déclarant urbi et orbi n’en avoir pas envie pour le moment, mais un titre qui déboule en cette fin avril pour nous chatouiller les tympans.

Composé par Nikki Sixx et produit par le gigantesque Bob Rock, à qui l’on doit déjà la production de « Dr Feelgood », ce « Dogs of war » avait donc tout, sur le papier, pour venir rassurer les fans de Mötley Crüe. Après quelques minutes d’écoute, et un régal pour les yeux car le clip, lui, est de fort belle facture, et contient suffisamment d’easter eggs pour contenter les fans hardcore, le constat est un peu plus mitigé sur le titre. Certes, Vince Neil et ses camarades n’ont pas à rougir de ce qu’ils ont pondu, avec un bon riff et une batterie qui claque, mais l’ensemble reste tellement sage, tellement anodin, à l’image de la voix de Vince Neil, que l’on sait d’emblée que cela ne deviendra pas un hymne repris gaiement dans les stades dans les années à venir. 

Avec ce titre signant son retour aux affaires, Mötley Crüe ne démérite donc pas mais a encore un peu de chemin à faire pour susciter un peu plus qu’un intérêt poli et/ou nostalgique. A voir si le suivant aura ce petit grain de folie et de punk attitude qui nous a tant fait bouger les crinières dans cet autre siècle qui nous manque un peu !

 

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LES CHEVALS – « Seul »

Ce n’est pas parce qu’on est seul qu’on est forcément mal accompagné !… Surtout si on se décrasse les oreilles avec un petit bijou de punk rock comme celui des Chevals…

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Dans la vie c’est comme ça, on est souvent seul même entourés de plein de monde. Il y a ceux que ça gêne et ceux, comme LES CHEVALS à qui ça a l’air de plutôt réussir. Enfin si l’on en juge par ce « seul », ça a surtout l’air de leur mettre les nerfs dans la pelote et les pousser à nous bastonner les tympans à grands coups de guitare électrique. Bon après, pour peu que l’on ait pas les oreilles fragiles et qu’on aime bien les titres qui donnent envie de se frotter plus ou moins violemment à ses congénères, ça le fait. En tout cas, du côté de chez nous, ça nous a bien fait bouger… même si tout ceci est un peu trop court à notre goût !  

 

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DISTURBED – « Bad man »

Avec Disturbed, même un Bad Man est source de beaucoup de plaisir…

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En support de la sortie de leur nouvel opus uppercut, les américains de Disturbed dégoupillent, pour le plus grand bonheur des amateurs de musique qui décolle la pulpe du fond, un « Bad man », certes classique, hyper efficace et merveilleusement servi par un clip graphiquement sublime, entièrement créé grâce à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle. Allez, hop, c’est parti pour 3mn22 de bonheur…

 

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La Pietà – « Une tempête »

Aimer pour ne pas voir arriver la tempête… ou lui ouvrir grands les bras

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Ça commence ou pas, ça frotte, ça pique, ça étourdit, ça colle des papillons dans le ventre et des baffes dans la gueule, c’est la vie, les jours qui passent trop vite, les nuits qui s’évaporent dans les fumées de nos excitations réciproques, ce sont des mains qui se joignent ou se repoussent… Ce sont des mots que l’on murmure ou que l’on hurle aux vents mauvais, c’est une petite musique douce qui naît dans nos esprits bousculés et peu à peu se transforme en lame de fond qui fracasse tout sur son passage, c’est l’Amour, avec ce grand A que l’on peut conjuguer en mode absence ou absolu… Ce sont des rêves d’éternité qui remplissent la tête et s’échouent parfois sur la plage de nos illusions perdues, ce sont des enfants de 99 ans ou des vieillards même pas adolescents, tous réunis par ces étranges sentiments qu’ils ne souhaitent ou ne veulent contrôler… C’est La Pietà, démasquée et tendre, qui, avec ses mots délicats, nous prend par la main pour nous entraîner vers ce jeu interdit que l’on rêve tous de connaître un jour et que l’on craint de rater… C’est à deux se tenir par la vie et du bout des doigts, se dire que celui qui le premier des deux qui aimera gagnera « une tempête », un feu grégeois qui a jamais nous consumera de bonheur et nous laissera, au bout du chemin, les yeux emplis de ces étoiles quel seul un cœur qui bat pour l’être aimé peut créer dans la tête !

 

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Amen Viana (feat. Akua Naru) – « Aguegue »

Avec son afrorock ultravitaminé, Amen Viana nous embarque pour un trip conscient aussi sublime que fédérateur…

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Une guitare, envoûtante et virtuose, une voix, chaude et sensible, il n’en faut guère plus à Amen Viana pour nous embarquer une fois de plus dans un voyage musical sachant allier forme et sens, un trip qui secoue autant le corps que l’esprit. Avec son rock aux sonorités africaines, logique quand comme lui on a été nourri par l’absolue richesse du continent africain et de son pays originel le Togo, il réussit avec « Aguegue », enregistré avec la kickeuse américaine Akua Naru, – et au-delà son album « The Afrocanalyst » – à nous proposer une histoire aussi belle que dure, un conte qui dépasse de loin son sujet et, pour peu qu’on change les noms, devienne universel. Car s’il nous parle de ce colonialisme souvent dévastateur qu’a connu l’Afrique, il nous parle aussi d’espoir et d’amour, de partage et de rencontres. Et surtout il le fait avec une guitare qui s’envole, virevolte, joue les filles de l’air, nous caresse et nous donne le sourire. Le résultat est imparable, une écoute, puis deux, puis trois et sans que l’on ne s’en rende compte, nous voici en train de siffloter le riff implacablement chantant de ce titre et de rêver à un demain plein de chaleur et de soleil…

 

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Laurent Viel – « Barbara »

Laurent Viel promène quelques mots au fil de sa voix pour rendre hommage à Barbara

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Parce que parfois la musique se suffit à elle-même, aucun mot, aucun commentaire, juste le son… et l’image… no comment !

 

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Marine Bercot – « Bleu à l’intérieur »

A Berlin, Marine Bercot met du bleu à l’intérieur de sa vie… et de la notre…

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Une ville comme un appel à vivre, à espérer, à aimer. Une ville qui fut martyr mais sût se relever et faire de ses rues des espaces de liberté retrouvée. Une ville, Berlin, que Marine Bercot a rencontré, comme nous pouvons le faire parfois nous-mêmes ici ou là, avec une tonne d’idées préconçues, d’a priori nés de notre histoire compliquée et de nos relations actuelles tumultueuses. Elle aurait pu s’y perdre, ne pas y trouver ce qu’elle désirait au plus profond de son être, être écrasée par le poids de ces kilos de cendres que la ville traine dans son sillage, elle aurait pu ne faire que passer, indifférente, blasée, transparente. Mais pour elle, comme pour tant d’autres, le chemin a été tout autre, happée qu’elle a été par l’énergie communicative de la ville et de ses habitants, transportée par ses expériences, ses rencontres plus ou moins improbables, la vision de ces pierres chargées d’histoire et pourtant toujours vivantes. Rares sont les villes qui, comme Berlin, sont capables de verser du « bleu à l’intérieur »  de ceux qui foulent ses pavés, ouvrant d’un coup d’un seul leur horizon et le champ de leurs possibles. Et si aujourd’hui Marine Bercot dit ne plus vraiment se souvenir des noms de rues, des quartiers, des bâtiments, en revanche elle a gardé en mémoire tous ces moments forts, parfois légers, parfois plus sombres, qu’elle a vécu, et, en y mettant des mots scandés comme avec Julien Leloup urgence, en a tiré une chanson, au rythme envoûtant et électrique, groovy et légère comme une bulle de savon dans le vent berlinois, qui nous donne envie, à notre tour, de tenter l’expérience, juste histoire d’avoir la chance de connaître une telle rencontre, un tel choc…

 

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Radio Cassette – « Ton histoire »

Radio Cassette nous demande quelle est notre histoire… et on a bien envie de lui répondre…

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On a tous une histoire sur laquelle on aimerait coller des mots, des notes, un parcours qu’on garde au plus profond de soi mais que, parfois, on souhaiterait raconter, même s’il n’est pas plus chatoyant que les autres ou plus sombres que ceux de certains. On a tous des souhaits pour l’avenir et des souvenirs qu’on met systématiquement en avant. On a parfois du mal à se dire que notre destin pourrait intéresser quelqu’un, une, deux ou dix mille personnes, que ces couloirs que l’on a emprunté pourraient avoir un quelconque sens pour celui ou celle à qui l’on pourrait en parler. Autant d’interrogations universelles que l’on peut, lorsqu’elles pointent le bout de leur nez, évacuer d’un revers de manche, que l’on peut aussi intégrer et mettre dans la file d’attente de nos taches à accomplir. Puis, on peut mettre une pièce dans une Radio Cassette – ô combien ingénieux système à galère et rembobinage au stylo intégrés que les moins de 20 ans, quel dommage pour eux, ne peuvent connaître ! – et laisser se dérouler le fil hypnotique d’une mélodie synthétique, d’une enivrante balade – et dans le cas présent magnifiquement animée – au cœur de cette interrogation existentielle d’hier, d’aujourd’hui et de demain, et surtout des plus importantes : « c’est quoi « ton histoire » ? »… Une question éternelle à qui s’intéresse à son prochain qui ne trouve pas ici de réponse précise mais à au moins le mérite d’être posée bien confortablement sur une mélodie énergisante et joyeusement entêtante !

 

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MMK – « Qu’est-ce que j’ai fait pour compter ? »

En ce jour 7, MMK pose comme ça au mitan d’une jeunesse « Qu’est-ce que j’ai fait pour compter », interrogeant nos désirs et erreurs adolescents…

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Dans le rêve bleu d’une vie en révolution permanente, on naît, on grandit, on se rebelle, on s’installe, on avance, on crée puis doucement, le plus doucement possible, on s’efface. Et même si l’on cherche, plus ou moins, à tracer son chemin de la façon la plus originale qui soit, on finit toujours par, même s’en rendre vraiment compte, marcher dans les pas de ceux qui nous ont précédé, faisant de notre révolution terrestre personnelle un cercle sans fin repassant encore et encore par les mêmes points. De cette histoire universelle sans fin, MMK a fait la matière première de son nouveau projet, « Révolution », chemin en 10 étapes recréant dix étapes cruciales de la vie de tout un chacun, dix moments clés où les sentiments s’exacerbent, où une petite étincelle fait d’un moment lambda l’un de ces instants qui bouleversent à tout jamais une existence. Du tout début à cette inexorable fin, ainsi s’enchaînent les jours de notre vie, moments plus ou moins suspendus, plus ou moins heureux, rythmés par des mélodies qui font de la folk une base mais non une fin, s’imprégnant d’autres sonorités pour porter les mots un peu plus loin, pour dire avec un peu plus de force encore, comme en ce jour 7, les affres et espoirs d’une jeunesse qui se construit, qui rêve et s’émeut, qui envisage l’avenir en noir et rose et, inlassablement, se demande « qu’est-ce que j’ai fait pour compter ? » aussi fort pour l’autre, une adulte en devenir qui oscille entre doutes et désirs, entre erreurs et sublime. Et au milieu de cet universel questionnement, MMK en observateur d’une tranche de vie qui sort du brouillard pour croire enfin/de nouveau aux belles histoires…

 

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Dub Silence – « Cherche un blaze »

Dub Silence cherche son blaze et on a qu’une envie, les aider…

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Hey, si demain je me mets à faire de la musique, avec ou sans basse électrique, une chose est sûre, je ne suis pas convaincu de garder mon nom, pas assez sexy, pas trop facile à prononcer, dur à écrire, à retenir, ni assez fun ni assez hype. Non, il faut que je me trouve un pseudo, un truc qui claque et me fait immédiatement sortir du lot. Oui, c’est ça, faut que je « cherche un blaze », tout nouveau tout beau, inédit et percutant, une signature qui en jette tout en collant à ce que je suis, à qui je suis. Facile me direz-vous !… Pas sûr, pas sûr… J’ai cherché, pas trouvé, reniflé, pas adopté, et puis voila que Dub Silence vient à ma rescousse, avec ce joli talent à trousser des mélodies qui groovent et swinguent, qui prennent appui sur un lit reggae/hip hop pour mieux s’en échapper et aller voguer vers d’autres horizons. Avec cette petite bande qui, de loin en loin, nous régale avec ses titres et ses clips bourrés d’humour et de bonnes vibrations, tout va tout de suite mieux pour moi, mon avenir patronymique s’éclaire et se nourrit de leurs propositions. Serais-je MCilence ou MCie Sauteuse, ferais-je bientôt mes premiers pas en tant que MCimetière ou Mcylindre, je ne le sais pas encore mais une chose est sûre, c’est qu’en attendant, j’aurais pris une petite dose bienvenue de plaisir simple, un shot d’énergie positive, une bonne rincée de bonne humeur. Alors, que je trouve ou non le patronyme qui fera de moi une star mondiale, au moins grâce à Dub Silence j’aurais eu quatre petites minutes de sourire gratuit…

 

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