En toute logique, nous aurions pu, dû, écrire quelques lignes, comme d’habitude, pour introduire ce qui reste, encore et toujours, le plus important, à savoir la musique. Seulement voila, les mots que Volutes nous a envoyé en même temps que son clip nous les partageons à 100% et que tout autre ligne de notre part pourrait atténuer la puissance simple de ces rimes qui traduisent si bien « la rage » que l’on peut ressentir devant certaines inactions, certaines hypocrisies, ces mots qui disent si bien cette admiration que l’on a à l’égard de ceux qui sont restés en première ligne pendant la pandémie. Alors, juste, on s’efface un instant et on laisse les phrases et le rock de Volutes en prélude de « J’ai la rage » #3…
Volutes :
« Le 24 mars 2020 Libération publiait une tribune signée Claude Baniam (pseudonyme), psychologue à l’hôpital de Mulhouse. Ce texte nous a touché. Nous avons eu l’envie de le mettre en musique, et Julien Robert d’y apposer des images. Ceci est un hommage au personnel soignant, mais aussi à toutes les personnes « invisibles » qui maintiennent leur présence sur leur lieu de travail malgré des conditions d’hygiène déplorables et inadaptées à cette crise sanitaire. Ceci est le relais d’un cri de douleur, d’une colère exprimant la situation humainement dramatique que nous vivons. Comme nous l’a partagé si justement l’auteur: «J’espère simplement que cela ne deviendra pas une ode à la violence, mais au contraire une vitrine sur l’humanisme que je pense nécessaire dans notre société… Que l’on ne retiendra pas les mots de colère et de rage, mais ceux de tristesse, désespoir, souffrance…». Nous ne les oublierons pas. Quant à celles et ceux qui nous gouvernent, «nous n’oublierons pas. Tenez-le-vous pour dit. […] Nous arrivons».