Petit, on s’imagine facilement super-héros, président, à l’aise dans un métier où l’on sauve les gens, porteur d’idées pouvant permettre d’atteindre le haut du panier… Puis il arrive que peu à peu la réalité s’impose à certains et fracasse les rêves d’enfants, les poussant avec force dans une voie sans issue, à faire des choses qu’ils aiment pas forcément ou plus assez, voire rien du tout… Alors, l’objectif devient tout autre, moins ambitieux, plus modeste, celui de devenir le « premier des derniers », celui qui va paisiblement vivre, si possible heureux, en regardant passant les heures, les minutes et les secondes. L’avantage c’est que ce faisant, comme un étrange paradoxe, les voici qui peuvent devenir les héros de fiction ou de chansons, telle celle que nous propose Alambic aujourd’hui en prélude à la sortie de son album éponyme (prévue en octobre prochain) sur de belles sonorités latino et avec un second degré qui fait du bien… Un opus dont nous devrions reparler très vite…