« A la fin », il y a des doutes, des reproches, des souvenirs gais qui reviennent, d’autres qui font couler les larmes, il y a peut-être un peu de colère et tant de choses que l’on s’est promis et que l’on a pas pu tenir. Cette fin on y pense tous, ou presque, mais certains, tels Vilain Cœur, savent mieux que d’autres mettre des mots poétiques dessus, parler à nos âmes en sursis pour leur expliquer que l’important n’est pas forcément le chemin parcouru mais comment on le parcourt. Comme, en prime, Vilain Cœur nous dit tout ça sur une pop légère et aérienne tout en, sublime paradoxe, nous invitant à une balade magnifiquement clipée du côté du Día de Muertos mexicain, on ne peut qu’adhérer et cheminer quelques instants en sa compagnie vers la fin, la sienne, la nôtre, celle de tout, de rien, de l’infini et de nos doutes !