Al Di Meola

Thierry

23 Mai 2015 – Al Di Meola part à la poursuite d’une rhapsodie radicale au Théâtre de l’Archipel

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Attention, légende en approche rapide de Perpignan !… Car c’est bien ainsi que l’on peut nommer Al Di Meola, guitariste virtuose qui depuis les années 70 séduit et provoque l’admiration dès qu’il s’empare d’une six cordes. Cette maîtrise totale de la technique de son instrument l’a conduit, d’entrée de jeu, alors qu’il sort à peine de l’adolescence à jouer en compagnie de Chick Corea et Stanley Clarke, deux références majeures du jazz. Puis vint le temps de l’alliance avec deux autres monstres sacrés, John McLaughlin et Paco De Lucia, deux maîtres avec lesquels il peaufine son jeu et ouvre encore un peu plus son horizon musical. Se poser devant lui, c’est avoir l’assurance d’un beau voyage, d’un trip étourdissant à la rencontre des musiques car, ne vous méprenez pas, l’artiste ne se cantonne pas au seul jazz, à la world ou bien encore aux sonorités latines. Non, lui, ce qu’il aime, c’est nous perdre sur des chemins de traverse, à la confluence des styles et des genres, dans cet endroit qu’il est le seul, ou presque, à connaître sur le bout des doigts, cette contrée magique que seuls les plus grands techniciens, les plus grands artistes peuvent fouler du pied. Avec sa trentaine d’albums au compteur, on pourrait croire l’inspiration tarie, les automatismes et autres auto-plagiat de rigueur. Rien ne serait plus inexact tant il semble capable à l’infini de se renouveler, de nous embarquer et nous époustoufler par la qualité de ses compositions, leur inventivité et ce raffinement exquis dont il fait preuve en toutes circonstances musicales. Amoureux de la world et du jazz, il les marie désormais avec les rythmes latino-américains pour nous surprendre encore et toujours, partant même, le temps d’un album, à la redécouverte du répertoire des Beatles qu’il revisite de fond et combles. Ayant atteint l’âge de raison (ou presque), il nous invite cette année à pénétrer dans son paradis, cet «Elysium» où se côtoient les chansons de Lennon et McCartney, le tango d’Astor Piazolla et ces nouveaux bijoux sortis de sa propre imagination. Inutile de résister donc, fermez les yeux, entrez dans son paradis musical et… rêvez !

Samedi 23 MAI /// 20h30 /// Théâtre de l’Archipel – Le Grenat ///  PERPIGNAN
19€>30€

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