Il n’y a parfois pas besoin de mots pour raconter une histoire, que celle-ci soit belle ou triste !.. Il suffit parfois juste d’un piano, de mains qui volent sur les touches et délivrent des notes aspirant à plus de liberté. Il suffit juste d’une mélodie délicate, celle d’Alessio Ruggio, pour que des images se forment en nous, dessinant une carte du tendre ou des possibles, des non-dits et des sentiments qui passent, pour que délicatement l’intime se mêle à l’universel, pour que nos sentiments partent à la dérive sur les océans de nos idées vagabondes, pour que s’apaisent nos doutes ou se cristallisent nos émotions pures. Il suffit d’un piano et d’un titre sensible, « Eight », pour que face à soi-même on se sourit et l’on se laisse emporter par la vague qui va vers demain. Lorsque l’on a le talent d’Alessio Ruggio, clairement les mots sont presque de trop pour nous offrir un petit moment suspendu, une parenthèse romantique au cœur des nos présents décousus, pour ouvrir devant nous une fenêtre vers un peu plus de beauté et de poésie.