Dans la vie, on est tous dans une petite boîte, plus ou moins large, plus ou moins agréable, plus ou moins confortable. Dans notre existence, on se bat pour y rester, dans cette boîte qui nous évite de trop stresser en pensant à ce qui vient à la toute fin. On a beau faire, on a beau dire, ce sont bel et bien “les boîtes” qui nous formatent ou nous matent, quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise, quoi que l’on pense.
Alors, forcément, de temps en temps, on a envie de prendre une caisse pour ne plus réfléchir à cette inéluctable échéance, et le reste du temps on se tient bien sage, bien obéissant pour ne pas se voir éjecter de ce confort précaire et illusoire. Peu importe le nectar pourvu qu’on ait l’ivresse et que tinte le tiroir caisse !
Cette réalité, un peu dure malgré tout à entendre, les belges de Baïki la prennent en frontal, plein poire, mettant le doigt sur cet état de fait auquel personne, même ceux qui ont la boîte la plus grande, n’échappe. Mais ils le font avec ce petit supplément d’humour et de légèreté qui fait que l’on oublie vite notre propre condition et que, un léger sourire aux lèvres, on se joint à eux pour ouvrir ces boîtes d’où s’échappent, forcément, de belles histoires… puisque ce sont les nôtres !