LOMBRE prône l’insouciance de l’enfance dans « Dors petit, dors »

Peu importe ce qu’il y a autour, dors petit, dors, pour qu’enfin le monde soit un rêve permanent !

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« Dors petit, dors », suis les conseils – avisés – de Lombre et rêve enfin ta vie !… Tu auras bien le temps de découvrir ce que cachent les paroles des uns et les gestes des autres, tu auras le temps plus tard de souffrir et de rentrer dans les murs qui se présentent devant toi. Ne pense plus à rien et dors, car c’est là que tu pourras rêver.

Petit, que tu aies l’âge de tes artères ou une énergie venue du soleil de l’enfance, prends le temps d’écouter Lombre et, comme il te le dit, de vivre intensément l’instant présent, te projeter dans ce demain où tout sera possible, où rien ne te sera interdit, rien ne te sera refusé. Dors et rêve, en grand ou en petit peu importe, l’essentiel restant que tu puisses construire ta vie entre honnêteté et espoir au milieu d’un voyage intime merveilleux.

Ailleurs peut-être sera ton destin, mais si tu te laisses porter par le spoken word de Lombre, tu auras, petit, plein d’étoiles dans les yeux et une énergie folle dans le cœur, de celles qui peuvent donner des ailes et aider à franchir tous les obstacles. Et si, le temps aidant, tu n’es plus si petit que cela, plonge-toi malgré tout dans cette mélodie, elle te fera l’effet d’un bain de jouvence et devrait, sans nul doute, coller un petit sourire délicat au coin de tes lèvres ! 

Et parce que, que l’on soit petit ou grand, il n’y a pas de journée réelle sans que l’on y trouve une part de rêve, Lombre a eu la (très) bonne idée de nous offrir un merveilleux album, « Ailleurs », en mai dernier, qui mérite amplement d’être écouté, dévoré, juste pour le plaisir de (re)découvrir un artiste immense… 

 

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« I am the sea » ou comment, pour SAINT MARC, ouvrir une porte vers une meilleure écoute

Comme une bouteille à la mer, quelques mots jetés au vent pour dire la souffrance psychologique trop souvent tue par la jeune génération…

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Face à la mer, face contre terre, seul ou perdu au milieu d’une foule, un grand sourire aux lèvres ou cet abîme qui en permanence menace d’engloutir ce qui reste de cet être que l’on est, vieille âme ou jeune pousse qui ne demande qu’à éclore, tout le monde peut, un jour, être confronté à une faille mentale qui viendrait tout détruire sur son passage.

Un million d’esprits debout ne sont alors généralement pas suffisants pour relever la tête, pour donner ce petit coup de pied au fond de cet océan de pensées sombres qui permet de remonter et revivre. On se dit, pour se rassurer, que les adultes sont les plus touchés, que ce fléau épargne majoritairement celles et ceux qui n’ont pas encore eu le temps de finir leur construction. Et pourtant ! 

Pourtant, chaque année, ils sont de plus en plus nombreux ces enfants à subir, plus ou moins seuls, ce désespoir et cette solitude, ces problèmes mentaux, accentués qui plus est par la récente période de lock-out sanitaire… Alors, il convient, que l’on soit ou non, nous-mêmes en souffrance, d’être à l’écoute plus encore qu’avant de ces mots qui font sens sans exprimer ouvertement le malaise, le mal-être, de ces gestes qui disent tant parfois même sans en avoir l’air…

Certes, une chanson ne solutionnera peut-être pas, sûrement pas même, ce problème mais, lorsqu’elle est, comme « I’am the sea » de Saint-Mars, autobiographique et sensible, elle ouvre une porte vers une meilleure appréhension de celui-ci, une écoute plus forte.

Et qui sait, vectrice d’espoir, de résilience et de force, elle nous poussera un peu plus à écouter au-delà des mots, voir au-delà des gestes, parler au-delà des barrières intimes et, donc, pouvoir agir ensemble pour amener une, deux, trois âmes de cette jeune génération sur un chemin plus apaisé, plus safe, plus heureux !

 

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MAB – « Tout donner »

MAB nous invite à tout donner pour trinquer à l’avenir et faire de demain un monde meilleur… pour ceux qui arrivent et ceux qui se sont battus hier pour nous…

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Qu’est-ce qu’on attend pour renverser la table, pour allumer une lumière dans la nuit et, enfin, s’offrir un avenir à la hauteur de nos espérances ?… Qu’est-ce qu’on attend pour redonner de l’espoir à ceux qui nous ont précédés et ceux qui, un jour, seront à notre place ?… Qu’est-ce qu’on attend pour « tout donner » et cesser de nous complaire dans un confort factice ?

Il suffit de se poser un instant, comme le fait les deux frères du duo MAB, pour se dire que l’on est, aujourd’hui, pas les plus mal lotis, loin des combats que d’autres ont dû mener au fil des décennies pour ne serait-ce qu’être libres, pour que la devise écrite au fronton de nos mairies ne soit pas qu’une formule sans sens. Il suffit d’écouter nos grands-mères, parfois même nos mères, pour comprendre le chemin parcouru et que la seule nécessité qui existe désormais, la première de toutes, est de préparer un demain radieux à ces enfants qui seront en première ligne face à nos erreurs, nos errances d’aujourd’hui !

Alors, oui, quand on jette un coup d’œil dans le rétroviseur et qu’ensuite on regarde la ligne d’horizon, la seule envie que l’on doit avoir chevillée au corps c’est de tout donner et d’arrêter, si possible, de nous complaire dans une fainéantise narcissique qui ne trompe que nous-mêmes !… Le premier shot est pour nous… 

 

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ALEXANDRA MUSSARD – « Jamais, jamais »

Que ce soit en amour ou en amitié, Alexandra Mussard nous propose de ne jamais, jamais abandonner l’autre !

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Dans la vie, on se fait des promesses, on se dit des mots définitifs, on tisse peu à peu des liens indéfectibles. Peu importe que ce soit de l’amour ou « juste » de l’amitié, « jamais, jamais » on ne veut rompre ce fil si fin, jamais jamais on ne veut prendre le risque de décevoir cet autre qui est tout pour nous. Face aux épreuves, face au temps qui passe, face aux défis que nous lance la vie, face aux émotions que l’on peut ressentir au fil du temps, on finit inévitablement par se sentir île, seul perdu au milieu des flots. Bien sûr, il y a toujours un peu de nous qui veut fuir, rompre la chaîne, ne plus courir en permanence, mais ces liens que l’on a noué avec ces autres, cette autre personne, c’est l’essence même de l’existence, ce qui en fait le sel et la richesse…

Etre là pour un(e) ami(e), un amour, quoi de plus naturel, quoi de plus logique, quoi de plus classique dans ces airs qui depuis toujours ou presque bercent nos oreilles !… Avec ce nouveau titre, la réunionnaise Alexandra Mussard sait habilement passer au-delà du déjà-vu pour, entre joie et tristesse, nous emmener dans une ode à l’amitié et à l’amour, dans ce qu’ils ont de plus pur et de plus beau. Il n’y a plus, dès lors, qu’à se laisser emporter par sa mélodie douce et se mettre à rêver, à notre tour, de pouvoir dire à l’être aimé ou à l’ami(e) éternel(le) que « jamais, jamais », on ne l’abandonnera sur le bord de la route !

 

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JACK SIMARD – « Non »

Parce que dans la vie, il est important de dire non parfois pour être libre, Jack Simard le fait avec simplicité et la force des convictions…

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Parfois, souvent même, dans la vie, on a envie de dire « non ». Juste un mot pour ne plus être dans la norme, pour défier les prévisions. Juste un mot pour dire non au conformisme et à la superficialité. Non, comme ça, jeté au vent pour bousculer les certitudes et sortir du confort de l’aveuglement. Non, comme une bouteille à la mer pour enfin être libre de penser, de réfléchir, de dire, de commettre des erreurs, de vivre quoi !

Trois minutes trente avant la fin du monde, Jack Simard, lui, sait qu’il a assez reçu, assez donné, qu’il est temps pour lui de dire non avec le cœur, avec le cerveau, avec ses mots, pour rester debout, pour être quelqu’un, pour ne plus avoir à composer avec les autres. Non merci, comme slogan, comme arbre de vie, comme chemin à suivre quoi qu’il en coûte, pour ne plus suivre le courant et décoller les étiquettes en tous genres.

A fleur de peau, intenses et loin des évidences, les mots qu’il lâche avec force et rage, sont de ceux qui d’abord surprennent avant de bousculer, qui heurtent l’esprit avant de le convaincre du bienfondé des idées qu’ils véhiculent. Parce que, à eux seuls, ils ont la puissance nécessaire de casser les codes, de mettre en lumière les errances dans lesquelles on tente de nous enfermer… Parce que, avec ce seul petit mot de trois lettres, on peut imaginer que le monde peut changer, que les consciences peuvent s’éveiller et, enfin, le monde aller mieux.

Trois petites lettres, répétées au milieu d’un slam qui envoûte, comme un appel à voir au-delà des connivences, au-delà des apparences, comme une profession de foi en l’homme, celui qui, un jour, peut s’affranchir de ses propres peurs, de son propre confort, peut dire stop devant l’emballement d’un monde qui file trop vite vers le mur, et ainsi clouer le bac à la fatalité et ouvrir le champ des possibles !…

Alors, parce que ce serait trop con de laisser passer cette opportunité, nous ne pouvons que lui dire oui et le suivre au bout de ses mots !

 

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MAYA NASHOBA – « Ma folie intérieure »

Et si, en compagnie de Maya Nashoba, nous nous laissions aller à succomber aux invitations magiques de notre folie intérieure ?

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On a tous, quelque part, une petite voix en nous qui exhorte à partir en vrille, un démon plus ou moins facétieux qui nous invite à ne pas réfréner ces pulsions de vie qui tournent encore et encore en nous. Au bal de nos émotions fortes, ou faibles peu importe, comment ne pas, nous aussi, à l’instar de Maya Nashoba, renverser la table et s’accepter tel que l’on est, avec nos fêlures, nos envies, nos délires, nos ascenseurs émotionnels ?… Comment, comme elle, ne pas être enfin à l’écoute de notre « folie intérieure » pour lui laisser le champs libre ?

Peu importe que l’on soit seul ou entouré, peu importe que l’on vive une existence paisible ou que l’on chevauche la ligne rouge, que l’on aspire à la sérénité ou aux fougueux emportements insoumis, qu’il est doux de ne plus rien contrôler et, en la regardant dans les yeux, apprivoiser cette folie intérieure qui nous rend si libres et si fragiles, si riches et si heureux. 

Et tant mieux si cela nous amène à rencontrer l’univers de Maya Nashoba, un monde, que l’on découvrira plus complètement dans son premier album prévu pour le printemps 2024, fait de vulnérabilité et de flamboyance, de pureté et d’émotions, qui nous promet autant de plaisirs organiques que d’espoirs insensés. 

 

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HERVÉ MERKEL – « Spectacle vivant »

Comme Hervé Merkel un instant se poser et regarder cet enfant intérieur pour voir avec lui si le chemin parcouru a été un rêve éveillé…

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Toujours garder son âme d’enfant, toujours croire en ses rêves et foncer sans se retourner jusqu’à ce qu’ils se réalisent, laisser la passion prendre le pas sur les doutes, sur la peur, sur ces uns et ces autres qui n’y croient pas ou pas assez, se dire encore et toujours que la scène est cet espace de vie que rien en remplace, que rien ne peut supplanter. Quelques notes glanées au fil du temps pour se nourrir et petit à petit dessiner un parcours qui va porter aux nues, quelques mots qui viennent tout balayer et permettent au gamin de jouer, même une fois l’enfance évaporée, le rôle de sa vie. Les étoiles dans les yeux et cet oiseau tout juste sorti du nid malgré les années qui s’assemblent, c’est Hervé Merkel qui nous en parle si bien, lui qui a su cultiver cette émotion à fleur de peau que l’on ne ressent que lorsque l’on est sur scène, lui qui a su garder le feu sacré de l’enfance et ses balbutiements aux scènes plus ou moins grandes que l’on hante lorsque l’on fait partie de ce petit monde qu’est le « Spectacle vivant ». Entre émotion et souvenirs, il nous entraîne dans une virée à la poursuite de cet enfant intérieur aux rêves merveilleux qui a su faire de ceux-ci une réalité et peut se retourner un instant pour contempler le chemin parcouru, souriant à la vie et riant en déployant ses ailes de strass et paillettes. A tous ceux qui ont su cultiver cette part d’enfance, entrez donc dans le spectacle d’Hervé Merkel et valsez vers vos rêves les plus fous, ils ne peuvent que devenir réalité…    

 

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LA CARAVANE PASSE (feat. ORIANE LACAILLE, FIXI) – « Insulaire »

Amis de la Caravane Passe, montez donc dans son radeau et prenez la direction de ces îles merveilleuses où la chaleur humaine n’est pas qu’un mot vide de sens…

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Déjà 20 ans que la Caravane Passe et nous invite à monter régulièrement sur son radeau pour lutter contre les vents mauvais du conformisme. Alors, forcément, pour fêter cet anniversaire, il convenait de ne pas faire comme tout le monde et, en ouvrant provisoirement un petit hôtel de liberté, les voici qui accueillent, le temps de l’album « Hôtel Karavan », 20 invités pour revisiter, fort logiquement, 20 titres de ces 20 dernières années.

Parmi eux, « Insulaire », un inédit où, en compagnie d’Oriane Lacaille, chanteuse du groupe Bonbon Vaudou, et Fixi, accordéoniste de René Lacaille ou Timbô, la Caravane part en vadrouille une fois de plus vers de cieux plus chaleureux, entre chanson et maloya, même si les mots, eux, font toujours sens dans une période où l’amertume devient une norme malheureuse. Et du fond de nos quotidiens emplis de brouillard, avec eux tous, on finit par se prendre à rêver devenir à notre tour un insulaire, un habitant du bout du monde, d’un désert joyeux où seules des notes joyeuses viendraient rythmer notre quotidien !

 

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VILAIN COEUR – « Bouteille à la mer »

Vilain Coeur jette une bouteille pop mélancolique à la mer pour tous ceux qui, un jour, ont traversé un océan de solitude…

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Regarder l’autre dans le miroir non déformant d’une vie à la dérive, ne pas y voir autre chose que des débris disséminés dans les profondeurs d’une âme presque morte, se dire que ce reflet n’est plus qu’une « bouteille à la mer » dont le message oscille entre colère et dépression, et penser, paradoxalement, qu’un jour ou l’autre, on finira bien par s’échouer sur une plage et pouvoir reprendre son chemin sur cette terre…

Comment ne pas y voir le reflet d’une réalité pour le duo pop rock lyonnais qui n’a pas été épargné par un coquin de sort poussant l’un vers une rencontre avec le crabe, l’autre vers un accident invalidant ?… Les mots se font dès lors plus impactants, plus lourds de sens alors même que la mélodie, comme un exutoire, se fait plus légère, presque irrésistiblement joyeuse. Peu importe toutefois, car cet inconnu dans le miroir qui ne se reconnait plus ou ne veut plus se voir tel qu’il est devenu, c’est un peu chacun d’entre-nous, avec nos parcours, nos fêlures. Et si la mélancolie tente de se frayer un chemin en nous à grand renfort de mots plutôt sombre, comment pourrait-elle gagner la partie lorsque la musique se fait aussi pop ?… Quel beau titre universel et tendre que celui-ci… De quoi nous donner envie de ramasser cette bouteille à la mer que nous a envoyé Vilain Coeur et, en retour, lui donner beaucoup d’amour !   

 

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MATMATAH – « Le rhume des foins »

Vivement l’automne et l’hiver qu’enfin disparaisse ce satané rhume des foins et que l’on puisse faire autre chose que s’aimer bien.

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Peu importe le nombre de graminés qui nous pourrissent l’existence, il y a toujours quelque part un petit crachin breton (ou parisien) qui nous rend la vie plus douce. Et ce n’est pas Matmatah qui va dire le contraire avec ce nouvel extrait de son dernier album, « Miscellanées Bissextiles », qui parlera à beaucoup, enfin surtout ceux qui, comme votre serviteur, passent le printemps le nez dans un mouchoir pour cause de « rhume des foins »

 

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DAPHNÉ SWÂN – « Bienvenue »

Peu importe d’où il vient, où il va, qui il est, l’autre, pour nous, doit toujours être le bienvenue…

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Parce que rien n’est jamais acquis, parce que ceux qui aujourd’hui vivent dans l’assurance d’un calme presque absolu peuvent demain devenir des proies, parce que nous avons tous, plus ou moins, quelqu’un dans notre passé lointain qui a dû fuir l’horreur ou la misère, parce que nous sommes juste humains et que nous ne considérons pas l’autre comme un ennemi a priori, il est bon parfois de rappeler, comme le fait ici Daphné Swân, qu’il est agréable de dire « bienvenue » à ceux qui ont besoin d’un havre de paix. Peu importe d’où ils viennent, qui ils sont, ce à quoi ils tentent d’échapper, nos portes doivent leur être ouvertes, nos regards accueillants, car à leur contact nous pouvons nous enrichir de leurs expériences, de leur culture, de leurs idées. Peu importe d’où ils débarquent, on se doute bien qu’ils ne sont pas partis de gaieté de cœur alors plutôt que d’envoyer les chiens de garde, gardons en tête que nous avons tous une part d’humanité et qu’il serait bon que celle-ci s’exprime et dise à chacun d’entre-eux : tu es le bienvenu ! 

 

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JULIETTE JEMM – « Les rêves »

Toutes les femmes rêvent d’une vie merveilleuse… et Juliette Jemm sait si bien mettre en mots ces images oniriques…

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Dans la « vraie » vie, les femmes (les hommes aussi, mais différemment… et ce n’est pas le sujet du jour !) rêvent à une vie qui serait fabuleuse, joyeuse, pleine d’amour et de moments extraordinaires. Elles se voient princesses ou sirènes, Wonder-Woman ou nageant dans le bonheur d’un foyer idéal, sautant d’un succès à l’autre sans jamais connaître ni fatigue ni baisse de moral. Ces « Rêves », elles les font toutes, même Juliette Jemm. Mais cette dernière, elle, en tire une chanson au goût de bonbon acidulé, une petite parenthèse drôle, quoiqu’un peu teintée d’ironie, dans ce monde qui n’en finit plus de piétiner les rêveurs. Peu importe, d’ailleurs, que l’on soit femme ou homme, car finalement ces envies, ces désirs, ces rêves qu’elle dessine doucement, nous les avons tous plus ou moins et lorsque vient le temps de la lucidité, lorsque sur le tableau noir de notre vie nous traçons les lignes de notre passé inassouvi, alors peut-être devrait-on faire comme elle et se dire que la seule existence qui vaille la peine est celle que l’on rêve !

 

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SAM FRANK BLUNIER – « Kleine twitterin »

Sam Frank Blunier regarde avec tendresse sa « kleine twitterin » et doucement l’invite à délaisser le monde virtuel pour sourire à la vie…

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Dans le miroir de nos abîmes intérieurs, nos écrans trop souvent remplacent la réalité, mettant des images factices ou futiles pour tromper notre ennui. Dans cet univers virtuel où la solitude, au milieu du monde entrelacé de la toile, règne, on se laisse parfois aller aux parfums enivrants des promesses d’ailleurs, à ces vies faciles et idéales que l’on voit évoluer devant nos yeux fatigués. Comme tout le monde, mais avec peut-être un peu plus de poésie dans le regard, Sam Frank Blunier observe cette dérive douce et, s’adressant à cette « kleine twitterin » qui ressemble tant à chacune et chacun d’entre-nous, doucement pose un doigt songeur sur notre utilisation des écrans, de la virtualité, et, in fine, de notre rapport aux autres.

A la grande loterie du paraître, il nous invite juste – mais c’est énorme en somme – à écouter ces quelques mots qui disent tant des espoirs, des coups de cœur ou de sang, de ce temps que l’on passe et que l’on perd à trop vouloir à trop fuir notre réalité. Et comme un écho à son titre précédent, « Web, promesses et vidéo », avec le sourire et beaucoup de lucidité, il nous prend par l’écran – qu’il habille ici d’un magnifique clip ! – pour mieux nous inciter à le poser et à ouvrir nos fenêtres pour admirer la vie.    

 

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ALEXEN – « Rien n’a vraiment changé »

Même si les années ont passé, rien n’a vraiment changé, quand une chanson est universelle, on fait un bout de chemin avec elle.

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Le temps qui passe, les gens qui vont et viennent, les espoirs qu’on pose sur son futur qu’il se déroule ici ou ailleurs, les chemins que l’on emprunte pour aller de l’avant et grandir, les moments bons ou mauvais que l’on croise au fil de nos pas enthousiastes, quoi que l’on fasse, quoi que l’on vive, on a toujours dans un coin de la tête un lieu, une famille, un événement, qui nous ont construits, portés, encouragés, parfois blessés aussi.

Forcément, lorsque l’on entend les mots, simples et emplis de joie sincère, d’Alexen qui nous disent que « rien n’a vraiment changé » entre celui qui a découvert la musique enfant, fait ses premiers pas sur scène, est parti se promener à la rencontre du monde, et l’adulte qu’il est (presque) devenu aujourd’hui, on ne peut que s’y retrouver. Et, surtout, on ne peut s’empêcher de penser à tous ces instants magiques qui ont peuplé notre existence, nous ont porté vers ailleurs sans jamais nous faire oublier la terre où l’on est né et les gens qui nous ont accompagnés. Alors, un joli sourire aux lèvres, on peut comme Alexen jeter un coup d’œil dans le rétroviseur avant de repenser au présent, envisager l’avenir et se dire qu’on a finalement une belle vie.

 

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COMBES – « Cité béton »

Au cœur de nos cités en béton, les mots sont comme des fleurs qui invitent à des lendemains un peu plus optimistes.

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Au cœur de nos songes d’ailleurs, nos pas parfois nous mènent là où ne pousse que le béton, dans ces cités poussées depuis trop longtemps que l’on regarde désormais d’un œil moins amoureux. Métaphore de nos vies solitaires, cette « cité béton » où nous entraîne Combes est de celles qui donnent autant envie de rêver que de déprimer, nous étonnent et nous violentent. Peu importe ce que l’on met dans ces rêves, radieux ou sombres, peu importe les mots qui peignent un quotidien parfois un peu trop flatteur, ici on erre en attendant que demain soit plus beau, on gère son existence en bas de tours tétons qui n’apportent plus vraiment un sentiment de modernité. Et si, malgré tout, ses habitants l’aiment encore, c’est aussi parce qu’elle est mise en valeur par de jolies mélodies telle que celle de Combes ! 

 

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