MAKJA – « Tempérament »

Plus forts que les poings, les mots de Makja témoignent autant de sa colère que de son envie de faire bouger les choses…

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Dans la vie, il y a un temps pour tout, pour les chansons d’amour et celles qui racontent les petits riens de l’existence, pour les textes qui enveloppent et hypnotisent laissant rêveur ou étonné… et il y a ce moment crucial où les mots prennent les armes pour mieux se fighter avec notre réalité, histoire d’ouvrir une ou deux consciences en passant. Ces mots, qui claquent aux vents mauvais des petits et grands autocrates, ont besoin de passeurs, de porte-voix pour secouer ceux qui ont besoin de l’être. Pour Makja, c’est même plus qu’un « tempérament », c’est une évidence, une façon d’être, de vivre, de se sentir utile dans une société qui trop souvent se précipite tête la première vers les murs les plus épais. Révolutionnaire dans l’âme, sa poésie dit ces dérives du système que l’on ne peut que subir et ces galères trop dures à supporter, ces colères que le pouvoir réprime à grands coups de matraque, cet argent qui pourrit tout et toujours se tourne vers les mêmes. Alors, peut-être que ces quelques rimes ne changeront pas le monde, mais qui sait, elles arriveront peut-être à déciller un ou deux de ceux qui refusent obstinément de voir cette colère qui monte inexorablement et finira par tout détruire sur son passage !

 

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JANE FOR TEA – « Dis moi pourquoi »

Dis moi pourquoi je ne te suffis pas, oh oui dis moi…

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On a tous à un moment ou un autre envie de demander à l’autre pourquoi, pourquoi on ne lui suffit pas, pourquoi il/elle tourne comme un girouette, n’en fait qu’à sa tête et en oublie l’essentiel. On a tous plus ou moins un jour eu envie de jeter ces quelques mots au vent histoire de voir si celui-ci pouvait nous apporter une réponse, quelle qu’elle soit. Et souvent, parfois même toujours, on a pas trouvé les mots, la formule, le courage même pour le faire. Jusqu’à ce qu’une petite mélodie swing, celle de Jane for Tea par exemple, vienne caresser nos tympans et nous montre la voie. Bon sang, mais c’est bien sûr, il suffit juste de coller un sourire sur le visage, prendre sa plus belle voix groovy et laisser les notes prendre le pouvoir pour porter l’interrogation à qui de droit. Et, alors, regarder cet autre et en douceur lui offrir une simple question : dis moi pourquoi on y avait pas pensé plus tôt !

 

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MAKJA – « Nos 2 mains »

Ce soir, nos 2 mains à fleur de peau se perdront dans l’envoûtante voix de Makja pour céder à tous leurs désirs…

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Ce soir, « nos 2 mains » discrètement partent à l’aventure, se frôlent et à fleur de peau s’acheminent vers l’eden. Ce soir, sans avoir notre permission, nos 2 mains s’affranchissent de toutes pensées pour aller vers l’interdit, vers le plaisir des sens et des corps, sans pudeur et sans tabou. Ce soir, elles en ont de la veine de pouvoir ainsi s’abimer dans le désir et ne plus rien penser si c’est à l’intime dans lequel on plonge à cœur perdu. Ce soir, nos 2 mains suivront le fil sublime de la voix envoûtante de Makja pour ne plus imaginer l’avenir si ce n’est sous le prisme d’un infini de vibrations, elles s’enivreront à l’odeur de leur jouissance et sans se poser de questions, elles refuseront de céder aux diktats divers pour, en un dernier soupir sourire de contentement, ouvrir une nouvelle session vivante.

 

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EDDY WONKA – « Sidéré »

Sidéré ou sidérant, on a fortement envie de céder à la tentation Eddy Wonka…

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Dans le réseau viscéral d’Eddy Wonka, il y a ceux qui se jouent des images, ceux qui, « sidérés », sont dépassés par l’action et ceux qui, au contraire, en sont partie prenante, il y a des pandas devant lesquels on a envie de se prosterner  et des humaines aux contours anormés, il y a de tout et c’est ce qui fait sa richesse. Dans son univers sans jugement, on préfère vivre sans se préoccuper de ce que l’autre porte ou est, on danse et on rit parce que, finalement, rien n’a vraiment d’importance dans ce monde de fous. Et au bout de la nuit, fatigué et une banane franche sur le visage, on rentre, seul ou pas,  avec le sentiment qu’être un peu « sidéré », ça ne fait pas de mal de temps en temps…

 

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Nicole Rieu – « Et la vie coulait »

En douceur, se poser au bord d’une rivière et se laisser bercer par la délicate voix de Nicole Rieu pour voir la vie couler autour de nous…

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Près de la rive un jour nous nous sommes posés, juste pour voir passer les jours en douceur, juste pour ne plus se poser de questions et enfin profiter de la vie, de ses horizons lointains et de ses envies folles. Délicatement portés par de tendres poèmes joliment chantés par Nicole Rieu, nous nous sommes laissés submerger par les cris d’enfants, les coups d’éclat et par tout ce qui donne du relief à nos jours un peu fous. Au fil de l’eau, nous avons suivi en sa compagnie, elle qui nous accompagne depuis la fin des années 60, tous les contours, tous les zig-zags de nos existences rythmées par le hasard, nous avons regardé ces gouttes d’eau qui se jouaient de notre réalité et avons écouté tout ce que les oiseaux avaient à nous dire pour, parfois envieux, admirer leur liberté. Sans jamais nous abandonner, elle nous a adressé, de loin en loin, de sa terre d’Ariège, de jolies cartes postales qui, systématiquement, nous donnaient envie de dire bonjour à cette magnifique artiste, juste pour mettre un peu de beauté dans nos heures débridées, juste pour contrebalancer les coups du sort par quelques mélodies merveilleuses, quelques mots sensibles. Dès lors, quel plaisir de pouvoir à nouveau se poser sur la rive avec elle et, paisiblement, célébrer la vie, l’amour et cette vie qui coule inexorablement…

 

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JULIEN RIEU DE PEY – « Seules les vagues »

Avant que tout ne disparaisse se laisser happer par les vagues et les suivre jusqu’au bout de l’univers poétique de Julien Rieu de Pey

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Parce que la réalité de nos villes inhumaines, de nos vies désincarnées, ressemble à une illusion, parce que demain trop souvent se projette comme une idée folle à laquelle l’on a pas vraiment envie de céder, comment ne pas, sur un coup de tête ou après moult réflexions, se dire que Julien Rieu de Pey n’a pas tout à faire tort et que comme lui, avant que tout ne disparaisse, on pourrait bien se laisser emporter par d’imaginaires vagues désirant nous emmener au cœur d’un monde sans heurt, poétique et lunaire, où seules la beauté et la joie auraient droit de cité. Comment ne pas, à son instar, se dire que « seules les vagues » ont ce pouvoir magique de nous apaiser, de nous faire rêver et, parfois même, de nous guérir. Alors, le long de nos jours trop souvent sombres, au détour de l’un de ces endroits que l’on déteste, comme lui nous nous laisserons porter par la douceur d’une vague ouatée pour aller découvrir une autre face de notre existence, ailleurs, ici ou là-bas, à toute vitesse ou immobile, peu importe pourvu que l’on s’y sente bien et que l’on puisse y être heureux.

 

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OLIVIER DION – « Vraiment »

Se poser un instant et en compagnie d’Olivier Dion se demander si l’on est vraiment heureux !

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Qui est-on vraiment, de quoi a-t-on réellement besoin pour être heureux ?… Est-ce qu’on fait « vraiment » tout ce que l’on peut pour être qui l’on voulait être, pour réaliser nos rêves et devenir ce que l’on voyait dans notre avenir ?… Fait-on vraiment de notre mieux pour être quelqu’un de bien… ou juste quelqu’un ?… Autant de questions que l’on peut se poser dans nos vies étourdies, autant de réponses que l’on a pas forcément. Alors, autant les mettre en musique et, à l’instar d’Olivier Dion, se projeter dans ce que l’on est et ce que l’on aurait aimé être, sans jugement, sans regret, juste pour voir si l’on peut être heureux en étant qui on veut, ne serait-ce, comme disait Prévert, que pour donner l’exemple !

 

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O A I O – « Carnaval »

OAIO nous ouvre les portes de son Carnaval et nous comble de bonheur…

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Dans notre carnaval mental, les images, les couleurs, les mélodies se chevauchent et se mélangent, oiseaux merveilleux porteurs de mille espoirs et d’avenir joyeux. Dans notre carnaval intérieur, la petite voix d’OAIO s’est immiscée en douceur, un peu en espagnol, un peu en français, et nous a d’un coup d’un seul subjuguée, nous embarquant dans une virée pleine de couleurs et de chaleur, chavirant notre cœur et faisant danser nos idées folles. Plein de vie, de soleil, de notes qui s’envolent vers notre coeur pour mieux faire bouger notre corps, « Carnaval » n’a pas fait de détails et est entré direct dans notre short-list des titres qui nous mettent du baume à l’âme et nous laissent un beau sourire au coin des lèvres…  Entrez dans le carnaval d’OAIO et laissez-vous porter, vous verrez, après on se sent un peu plus vivant !

 

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La Pietà – « Une tempête »

Aimer pour ne pas voir arriver la tempête… ou lui ouvrir grands les bras

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Ça commence ou pas, ça frotte, ça pique, ça étourdit, ça colle des papillons dans le ventre et des baffes dans la gueule, c’est la vie, les jours qui passent trop vite, les nuits qui s’évaporent dans les fumées de nos excitations réciproques, ce sont des mains qui se joignent ou se repoussent… Ce sont des mots que l’on murmure ou que l’on hurle aux vents mauvais, c’est une petite musique douce qui naît dans nos esprits bousculés et peu à peu se transforme en lame de fond qui fracasse tout sur son passage, c’est l’Amour, avec ce grand A que l’on peut conjuguer en mode absence ou absolu… Ce sont des rêves d’éternité qui remplissent la tête et s’échouent parfois sur la plage de nos illusions perdues, ce sont des enfants de 99 ans ou des vieillards même pas adolescents, tous réunis par ces étranges sentiments qu’ils ne souhaitent ou ne veulent contrôler… C’est La Pietà, démasquée et tendre, qui, avec ses mots délicats, nous prend par la main pour nous entraîner vers ce jeu interdit que l’on rêve tous de connaître un jour et que l’on craint de rater… C’est à deux se tenir par la vie et du bout des doigts, se dire que celui qui le premier des deux qui aimera gagnera « une tempête », un feu grégeois qui a jamais nous consumera de bonheur et nous laissera, au bout du chemin, les yeux emplis de ces étoiles quel seul un cœur qui bat pour l’être aimé peut créer dans la tête !

 

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MELRØSE – « Sexfriend »

Au bout de la nuit louve, se perdre dans la voix de ce « sexfriend » délicatement chanté par Melrose

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La nuit, parfois, le jour, souvent, une voix parvient jusqu’à nous, caresse nos tympans avant de s’insinuer en nous et déposer discrètement dans notre esprit des mots, des images, des mélodies, qui nous touchent, nous émeuvent. A ce petit jeu, le duo MELRØSE sait parfaitement y faire, faisant résonner en nous des vibrations sensuelles à grand renfort de sonorités électro pop, de mots sensuels qui jamais ne dérapent mais toujours jouent avec nos sensations, nos émotions primaires. Dans la nuit de L.A réside « Sexfriend », ce nouveau titre, après le déjà fort agréable « Poolside », qui génère en nous des frissons sauvages, nous donne des envies de balades sublimes au bras de l’aimé(e) sur des plages californiennes doucement réchauffées par un soleil printanier et nous perdre, alors que s’effondrent nos heures amoureuses, dans cette nuit louve aux sublimes et délicats contours que nous offre MELRØSE…

 

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Christophe Willem – « PS : Je t’aime »

C’est quoi le problème, Christophe Willem nous murmure « PS : Je t’aime » et ça fait du bien de le retrouver ainsi…

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Christophe Willem revient en douceur avec « PS : Je t’aime », un titre écrit par Slimane, qui sonne comme un retour aux sources et devrait ravir les (très nombreux) fans de la tortue… Entrainant et entêtant, un morceau que l’on adore écouter en boucle…

 

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Les Marmottes – « Courant d’Air »

Avec ou sans regrets, l’amour parfois ressemble à un courant d’air… et s’oublie d’autant plus facilement qu’on le conjugue en chanson…

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L’amour c’est, parait-il, regarder dans la même direction mais parfois, à force de courants d’air, à force d’incompréhension ou de petits arrangements, les regards finissent pas diverger et laisser la place à la tristesse, voire pire. Alors, il y a ceux qui s’en accommodent, ceux qui essaie d’arranger les choses, et ceux, pas les plus malheureux, qui tournent la page et passent à autre chose. Et dans cette nouvelle vie qui s’ouvre à eux, plus aucun « courant d’air » ne vient perturber le quotidien, plus d’essais à espérer, plus de problèmes à partager avec les oreilles compatissantes, plus rien si ce n’est une nouvelle liberté, l’occasion de faire ce que l’on veut, quand on le veut, et une boite à sentiments qui ne demande qu’à être rempli à nouveau. Et si l’on y ajoute les notes de ces Marmottes qui commencent à gagner nos cœurs – tout en titillant notre curiosité en teasant un album qui ne devrait pas tarder et, s’il est à la hauteur des deux premiers titres dévoilés, pourrait bien s’avérer être une pépite -, on se dit que l’on a dans nos oreilles la bande-originale idéale pour ces histoires d’A chaotiques que l’on a tous, plus ou moins, connu un jour, et qui, qu’on le veuille ou non, nous plongent systématiquement dans l’amour jusqu’au cou !

 

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Emmanuel Della Torre – « Osez Joséphine »

Emmanuel Della Torre ose reprendre Bashung et s’en sort avec les honneurs…

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Pour sûr, il fallait oser !… Oser s’attaquer à la montagne sacrée, à ce monstre poétique qui, des décennies durant, nous fit tourner la tête avec ses mots fabuleux et ses mélodies inoubliables !… Habituellement, lorsque l’on ose même évoquer l’hypothèse, nous sortons les bazookas et les sourires carnassiers, prêts à faire un massacre de l’impétrant assez fou pour tenter l’exercice. Et puis arrive, rarement il faut l’avouer, que l’on soit agréablement surpris et que, par un petit décalage, un petit plus qui, d’un coup d’un seul, rend la chose non seulement acceptable mais, en prime, intéressante. C’est bel et bien ce qu’a réussi Emmanuel Della Torre en nous offrant sa vision, aussi personnelle qu’envoûtante, de l’immortel « Osez Joséphine » du non moins indispensable Alain Bashung. Ici point de folie furieuse, de tourbillon mélodique qui nous emporte et nous transporte, mais, a contrario, une douceur, une délicatesse, tendrement soulignée par sa guitare slide et un immense respect visible pour l’auteur. A tel point, même, qu’en quelques notes acoustiques seulement, Emmanuel Della Torre nous emmène ailleurs, dans cette contrée sauvage qu’il aime tant, et fait de ce morceau ancré dans notre mémoire collective, une œuvre neuve, une chanson que l’on pourrait presque imaginer originale. Il était osé d’oser, il l’a fait de sa voix profonde et l’a pleinement réussi… Bravo !

 

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La Punkaravane – « Le monde d’avant »

Est-ce que le monde d’avant était bien ?… A priori oui surtout lorsqu’il se décline sur un air de cumbia avec La Punkaravane…

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« Le monde d’avant » c’était comment déjà ?… Est-ce qu’on pouvait vraiment rire, chanter, se prendre dans les bras, s’embrasser fougueusement, danser, sans penser à rien si ce n’est à se perdre dans l’instant présent ?… Toi qui te souviens de ce temps-là, raconte-nous comment c’était, comment on faisait pour aller à toute vitesse sans jamais, ou presque, se prendre un mur, comment on pouvait se fondre les uns dans les autres sans regret, sans remord !… Oui, toi qui a connu cette période que tout le monde semble avoir oublié en quelques mois, dis-nous ce qui a bien pu aller de travers pour que l’on arrête de se regarder avec amour ou amitié, pour que la tristesse, la méfiance et la peur envahissent nos yeux, nos cœurs… Fort heureusement, il y a encore des poètes comme ceux de la Punkaravane qui, eux, ont encore cette envie de revenir en arrière, de crier aux amours, aux luttes, aux plaisirs, des artistes qui se disent qu’un petit air de cumbia, une petite mélodie portant des mots simples qui font sens, valent mieux que cent discours alarmistes pour mettre du baume sur le cœur des gens. Alors, avec eux, on oublie plus, on oublie pas, et on se remet dans le bon sens pour récupérer nos vies du monde d’avant !

 

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Piccadilly – « 10 ans »

Comment on sera dans 10 ans ?… Personne ne le sait vraiment mais Piccadilly, lui, se projette dans une décennie avec tendresse et légèreté…

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« 10 ans » !… C’est court, c’est long, on se dit qu’on peut se projeter avec facilité aussi loin et pourtant… Quand on prend le temps, comme le fait Piccadilly, de se poser réellement cette question ô combien existentielle, on s’aperçoit que la réponse n’est pas aussi aisée que cela à trouver. Sera-t-on toujours sérieux ou complètement foufou, aura-t-on toujours la même vie, les mêmes destinations, les mêmes amours, assumera-t-on nos choix, nos décisions, ceux que l’on a fait et ceux que l’on s’apprête à faire ?… Et finalement, peut-être juste se dire que l’on ne sait pas vers où l’on va, avec qui on fera le chemin, mais qu’on devrait pouvoir le faire paisiblement si on le trace avec la personne que l’on aime. Un constat aussi simple qu’évident que les rennais de Piccadilly accompagnent d’une mélodie qui claque sur une nappe électronique, comme un pont jeté entre deux époques, deux esthétiques, les deux nous rappelant que, in fine, c’est avec légèreté qu’il nous faut traverser l’existence si l’on a envie qu’elle soit la plus douce possible !

 

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