Parce que la réalité de nos villes inhumaines, de nos vies désincarnées, ressemble à une illusion, parce que demain trop souvent se projette comme une idée folle à laquelle l’on a pas vraiment envie de céder, comment ne pas, sur un coup de tête ou après moult réflexions, se dire que Julien Rieu de Pey n’a pas tout à faire tort et que comme lui, avant que tout ne disparaisse, on pourrait bien se laisser emporter par d’imaginaires vagues désirant nous emmener au cœur d’un monde sans heurt, poétique et lunaire, où seules la beauté et la joie auraient droit de cité. Comment ne pas, à son instar, se dire que « seules les vagues » ont ce pouvoir magique de nous apaiser, de nous faire rêver et, parfois même, de nous guérir. Alors, le long de nos jours trop souvent sombres, au détour de l’un de ces endroits que l’on déteste, comme lui nous nous laisserons porter par la douceur d’une vague ouatée pour aller découvrir une autre face de notre existence, ailleurs, ici ou là-bas, à toute vitesse ou immobile, peu importe pourvu que l’on s’y sente bien et que l’on puisse y être heureux.