BAÏKI ouvre pour nous quelques boites…

Dans la vie, quoi que l’on pense, quoi que l’on fasse, qui que l’on soit, on s’agite toujours plus ou moins dans la même boîte !

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Dans la vie, on est tous dans une petite boîte, plus ou moins large, plus ou moins agréable, plus ou moins confortable. Dans notre existence, on se bat pour y rester, dans cette boîte qui nous évite de trop stresser en pensant à ce qui vient à la toute fin. On a beau faire, on a beau dire, ce sont bel et bien « les boîtes » qui nous formatent ou nous matent, quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise, quoi que l’on pense.

Alors, forcément, de temps en temps, on a envie de prendre une caisse pour ne plus réfléchir à cette inéluctable échéance, et le reste du temps on se tient bien sage, bien obéissant pour ne pas se voir éjecter de ce confort précaire et illusoire. Peu importe le nectar pourvu qu’on ait l’ivresse et que tinte le tiroir caisse !

Cette réalité, un peu dure malgré tout à entendre, les belges de Baïki la prennent en frontal, plein poire, mettant le doigt sur cet état de fait auquel personne, même ceux qui ont la boîte la plus grande, n’échappe. Mais ils le font avec ce petit supplément d’humour et de légèreté qui fait que l’on oublie vite notre propre condition et que, un léger sourire aux lèvres, on se joint à eux pour ouvrir ces boîtes d’où s’échappent, forcément, de belles histoires… puisque ce sont les nôtres !

 

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Noirak sait que nous risquons de finir en nature morte

Noirak nous rappelle en musique que si l’on ne fait rien pour la planète, nous risquons fort de finir en nature morte à brève échéance…

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Il y a ceux, avec plus ou moins de force, plus ou moins de pertinence, militent pour que demain ne ressemble pas à un champ de ruines, pour que ceux qui fouleront les plaines terriennes ne le fassent pas sous un ciel teinté de mort. Et puis, il y a ceux, non moins pertinents, qui se servent de leur art pour alerter, pour ouvrir une ou deux fenêtres vers un peu plus de conscience, vers un tout petit peu plus de responsabilisation. 

Parmi ceux-ci, Noirak vient aujourd’hui apporter sa pierre à l’édifice, en douceur – tout au moins en ce qui concerne la musique ! – et avec ses mots aussi simples que percutants. « Nature morte » ou le début (la suite ?) d’une prise de conscience vis à vis de nos comportements individuels et collectifs, comme une invitation à un peu d’introspection histoire d’interroger notre propre rapport au vivant, à réaliser cet état des lieux personnel pour mieux appréhender nos responsabilités et ces petites choses que nous pouvons mettre en œuvre pour remédier au problème général, à notre petite échelle ou tous ensemble pour le bien commun.

Alors, comme celles et ceux qui sont passés avant eux, Baptises Carrion-Weiss, Adrien Ferrandiz et Quentin Alias, le trio qui se cache derrière Noirak et ce titre électro-pop, ne changeront pas – peut-être – la face du monde avec leur chanson mais au moins, ils contribueront à faire bouger quelques lignes intimes et rien que cela mérite non seulement un coup de chapeau mais aussi – et surtout ! – une écoute aussi attentive que multiple…

 

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Orage Mécanique fait trembler les cloisons avec ses mots

Orage Mécanique met ses mots puissants au service de ces vies chaotiques, de ces parcours brisés, qui, irrémédiablement, courent à leur perte…

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Dans un monde qui n’a aucune pitié pour ceux qui n’ont pas tous les codes, ceux qui n’ont pas la chance d’être au bon endroit, au bon moment, qui font partie de ceux que l’on humilie, qu’on harcèle, les fragiles et sensibles, les petits qui rasent les murs et se cachent sous leur casquette pour laisser passer les tempêtes, on essaye de surnager, de survivre dans cet océan violent que l’on ne comprend pas, que l’on accepte pas.

Dans le chaos de ces vies qui se ressemblent souvent, il y a ceux qui se noient et restent sur le bord de la route, et ceux qui, malgré leurs séquelles psychologiques, trouvent un moyen pour échapper à cette vision qu’ils ont d’eux-mêmes.

Dans ces villes moisies d’éternelles solitudes, ces banlieues qui n’ont d’avenir à proposer que dans la monotonie ou la violence, on survit tant bien que mal, on rêve à des lendemains qui ne ressemblent pas à la veille. Dans ces jours au ciel plombé de gris, on sait que le salut passe par cet ailleurs que l’on aimerait bien attraper. Mais les deux pieds dans le béton, comment quitter cet horizon aux contours chaque jour un peu plus flous ?

Des mots qui claquent, une mélodie qui résonnent comme une course folle vers l’inéluctable, chaque seconde de ce « sanctvs » qui passe nous rapproche un peu plus de ce précipice que tant et tant un jour frôlent, où tant et tant finissent par tomber après avoir longtemps lutter. A grand renfort de formules chocs qui disent si bien ces situations, malheureusement parfois trop quotidiennes trop habituelles, Orage Mécanique trouve le chemin des cœurs pour exprimer cette douleur qui peut, si l’on y prend garde, si l’on ne trouve pas de solution pacifique, cacher irrémédiablement des vies. 

 

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Féloche nous a prévenus, avec lui, ça fait boum boum…

Entre tourments de l’amour et dérive de la planète, choisissons notre camp et comme Féloche, essayons de laisser nos cœurs faire boum boum…

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A l’intérieur comme à l’intérieur, en permanence ou par intermittence, « ça fait boum boum » nous dit Féloche et on est plutôt d’accord avec vous tant nos rêves et nos désirs semblent être tout le temps sollicités pour faire tourner nos têtes, nos corps et la planète. Alors, on pourrait croire, lorsque résonnent les notes de sa mélodie aux airs de rumba joyeuse, que tout n’est affaire que de sentiments, que l’amour est l’alpha et l’omega de son discours.

Sauf que… Sauf que, malin, il élargit le spectre de ses mots pour nous parler aussi du monde qui nous entoure, qui petit à petit va de plus en plus mal, a trop chaud et voit les petites fourmis inutiles que nous sommes se faire chaque jour un peu plus des cavaliers de l’apocalypse en mouvement. Sauf que, espiègle, il enrobe ses mots, plutôt pessimistes, d’une imagerie d’un autre temps, clin d’œil à Georges Méliès, qui, tel un torrent de lave inoffensive, nous accroche un petit sourire au coin des lèvres et nous rappelle que si le monde, inévitablement, fera boum définitivement un jour, il nous faut garder une once d’optimisme et nous concentrer sur ces petits moments de douceur, en amour ou en chanson, pour voir la vie en (un peu plus) rose…

 

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Jérémy-B- et Delyd’z se rappellent leurs rêves d’enfants

De la pierre au diamant, Jérémy-B- et Delyd’z se demandent où sont passés nos rêves absolus d’enfants lorsque nous sommes devenus (enfin) grands !

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Où sont passés nos rêves d’enfants ?… Où sont-ils partis une fois que nous sommes devenus des adultes soit disant conscients, soit disant plus intelligents ?… Sommes-nous programmés, nous qui sommes condamnés à passer sans transition « de la pierre au diamant », à abandonner nos rêves au fil du temps, de ne plus être capable de sourire et rire pour rien, ne plus accepter de nous laisser envahir par nos peurs flamboyantes, nos tourments insondables et nos envies démesurées ?… 

Autant de (bonnes) questions que Jérémy-B- et Delyd’z nous posent, autant de constats qu’ils font pour nous en mettant des mots simples et puissants sur tous ces avenirs évanouis lorsque nous sommes devenus grands, ces emportements refroidis par l’hypocrisie, ces folies douces mises au ban de nos sociétés ô combien normatives, sur ces mots qui détruisent la confiance et transforment les fleurs pleines d’avenir que nous sommes tous en être plus ou moins frustrés !

Quelques mots qui s’envolent et viennent percuter nos présents plus ou moins accomplis, comme pour nous rappeler l’essentiel, toujours et éternellement savoir rester fidèle à l’enfant que nous étions et essayer, autant que faire se peut, d’accomplir un maximum de ses rêves !

 

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Antoine Wend aimerait bien qu’on lui dise « hello »…

Seul dans l’immensité de la foule, Antoine Wend croise l’amour passé et a bien envie de se rappeler à son bon souvenir…

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Des pas que l’on enchaîne, seul, perdu au milieu de l’immensité d’une foule, des rues que l’on hante tel un fantôme, invisible, presque inconnu à soi-même, des gens que l’on croise et qui nous éclabousse de leur bonheur, de leur joie, renforçant peu à peu ce spleen qui, parfois, nous étreint lorsque l’on se sent trop seul. Moderne solitude que nous partageons tous un jour ou l’autre et sur laquelle, souvent, nous n’avons pas de mots à mettre pour la décrire.

Antoine Wend le connait bien cet état d’âme si particulier qui nous isole lorsque, au détour d’une rue, on croise un ancien amour que rien ne pourrait reconquérir, quand on se rappelle les bons moments qui jamais ne reviendront. Alors, plutôt que de sombrer corps et âme, il a préféré, lui, composer une douce mélodie, une balade nostalgique pour décrire ce qui fut et ne sera plus. A tel point, d’ailleurs, qu’on ne sait – ou veut savoir ! – si ce « hello », délicatement chanté, s’adresse à l’amour passé ou à la solitude présente. Peu importe puisque, in fine, c’est toujours l’âme qui trinque !

Magnifiquement porté par un clip en animation – signé Danicollaterale – qui met magnifiquement en exergue cette solitude malheureuse, ce titre de l’ancien vainqueur de X-Factor Lituanie – au demeurant étrange parcours pour un natif de la région rouannaise ! – parle à notre intime et à notre âme amoureuse, caresse nos blessures passées et, pour peu que l’on s’y perde complètement, met un paradoxal baume sur nos cœurs énamourés. 

 

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CELESTIN a un message au sujet de notre mère la Terre…

Nous avons tous la même mère alors, comme Célestin nous y invite, essayons d’en prendre soin !

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Désolé de casser l’ambiance mais il se pourrait bien que notre mère la Terre brûle et que si l’on continue à regarder ailleurs, on risque fort de la perdre définitivement. Certes, nos vies folles ont tendance à occulter l’issue funeste qui nous attend tous si l’on décide de ne rien faire mais il suffirait de peu de choses pour que notre destin commun change. 

Ce mal qui l’emporte et l’emmène à sa perte, Célestin – alias Sébastien Rambaud, la moitié du duo Fills Monkey – l’a vu et tente de nous alerter sur les risques que l’on prend en ne changeant rien à nos habitudes, à nos vies délètèrent. Et si nombre de ceux qui, comme lui, comme nous, ont compris le danger, le font avec moult variations catastrophistes (parfois fort judicieuses), lui, préfère de loin nous offrir une mélodie qui donne envie de bouger, de se lever et de s’unir en un seul élan aussi joyeux que salvateur. 

Avec lui, on a envie de chanter cette mère nourricière et protectrice, on a envie d’ouvrir enfin les yeux et, à notre échelle, commencer à changer les choses pour que demain soit plus vivable qu’aujourd’hui. Et si « Ma mère », avec son entêtant petit rythme, peut devenir l’hymne d’un deuxième acte fait de conscience et de respect de la nature, on ne peut que valider et partager le plus possible ! 

 

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Working Klass Heroes a envie de nous décrocher les cervicales…

Sans excuses ni remords, Working Klass Heroes dégoupille un uppercut sonore pour nous déboiter les cervicales !

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Sans excuses, ni remords, ni même regrets, juste pour le plaisir de kiffer le son brut, celui qui dégoupille les cervicales, nettoie de fond en comble les cages à miel et donne une furieuse envie de wall of death, les sudistes de Working Klass Heroes ont eu la bonne idée de capter l’un de leurs concerts explosifs – il nous a semblé reconnaître l’une des meilleures salles du sud en l’occurrence le Mediator du côté de Perpignan – pour nous offrir un peu de beats qui cognent en plein été.

Extrait de « No Excuses, No Remorses », « The end is nigh » résume à lui seul l’univers du crew, un bon gros son puissant qui arrache sa mère, une voix capable de filer des frissons même aux sourds, et des mélodies qui captent immédiatement l’attention en plus de rester en tête un bon moment. 

Bref, du tout bon pour heabdanger sauvagement et un titre newcore, parmi les 11 uppercuts métalliques qui composent l’album, qui devrait rapidement permettre à ces furieux de quitter la zone des premières parties pour headliner tranquille et faire bouger les têtes worldwide en beuglant à tue-tête et comme un pied de nez à l’avenir : no future… 

Et pour en écouter plus, faites donc un tour du côté de leur chaîne Youtube : Working Klass Heroes

 

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Hoshi nous dit « je partirai » et on est pas d’accord !

Avec « Je partirai », Hoshi dévoile un nouvel extrait de son 3ème album « Coeur parapluie » et c’est encore une pépite…

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Après un premier extrait, « Mauvais rêve », aussi autobiographique que poignant, Hoshi lève aujourd’hui un peu plus le voile sur ce « Coeur parapluie » qui s’annonce pour le 1er septembre prochain. Soit 13 titres, dont un duo avec Izïa et un autre avec Calogero, qui devraient se lover dans une zone pop rock pour notre plus grand plaisir.

Aujourd’hui, donc, c’est au tour des riffs de « Je partirai » de venir chatouiller nos tympans et nous accompagner dans notre envie, possible, de tout changer, de tout envoyer bouler, de tracer notre route à l’encontre de la norme même si cela doit déclencher, comme Hoshi le sait malheureusement si bien, haine et violence. 

Hymne paradoxal à la liberté et à un avenir débarrassé des scories des réseaux divers et variés, « Je partirai » a, en plus, l’immense mérite d’entrer en tête immédiatement et de ne plus en sortir… Si tous les titres à venir de ce troisième album d’Hoshi sont du même calibre, on devrait en entendre beaucoup parler… et en bien !

 

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LOMBRE prône l’insouciance de l’enfance dans « Dors petit, dors »

Peu importe ce qu’il y a autour, dors petit, dors, pour qu’enfin le monde soit un rêve permanent !

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« Dors petit, dors », suis les conseils – avisés – de Lombre et rêve enfin ta vie !… Tu auras bien le temps de découvrir ce que cachent les paroles des uns et les gestes des autres, tu auras le temps plus tard de souffrir et de rentrer dans les murs qui se présentent devant toi. Ne pense plus à rien et dors, car c’est là que tu pourras rêver.

Petit, que tu aies l’âge de tes artères ou une énergie venue du soleil de l’enfance, prends le temps d’écouter Lombre et, comme il te le dit, de vivre intensément l’instant présent, te projeter dans ce demain où tout sera possible, où rien ne te sera interdit, rien ne te sera refusé. Dors et rêve, en grand ou en petit peu importe, l’essentiel restant que tu puisses construire ta vie entre honnêteté et espoir au milieu d’un voyage intime merveilleux.

Ailleurs peut-être sera ton destin, mais si tu te laisses porter par le spoken word de Lombre, tu auras, petit, plein d’étoiles dans les yeux et une énergie folle dans le cœur, de celles qui peuvent donner des ailes et aider à franchir tous les obstacles. Et si, le temps aidant, tu n’es plus si petit que cela, plonge-toi malgré tout dans cette mélodie, elle te fera l’effet d’un bain de jouvence et devrait, sans nul doute, coller un petit sourire délicat au coin de tes lèvres ! 

Et parce que, que l’on soit petit ou grand, il n’y a pas de journée réelle sans que l’on y trouve une part de rêve, Lombre a eu la (très) bonne idée de nous offrir un merveilleux album, « Ailleurs », en mai dernier, qui mérite amplement d’être écouté, dévoré, juste pour le plaisir de (re)découvrir un artiste immense… 

 

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« I am the sea » ou comment, pour SAINT MARC, ouvrir une porte vers une meilleure écoute

Comme une bouteille à la mer, quelques mots jetés au vent pour dire la souffrance psychologique trop souvent tue par la jeune génération…

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Face à la mer, face contre terre, seul ou perdu au milieu d’une foule, un grand sourire aux lèvres ou cet abîme qui en permanence menace d’engloutir ce qui reste de cet être que l’on est, vieille âme ou jeune pousse qui ne demande qu’à éclore, tout le monde peut, un jour, être confronté à une faille mentale qui viendrait tout détruire sur son passage.

Un million d’esprits debout ne sont alors généralement pas suffisants pour relever la tête, pour donner ce petit coup de pied au fond de cet océan de pensées sombres qui permet de remonter et revivre. On se dit, pour se rassurer, que les adultes sont les plus touchés, que ce fléau épargne majoritairement celles et ceux qui n’ont pas encore eu le temps de finir leur construction. Et pourtant ! 

Pourtant, chaque année, ils sont de plus en plus nombreux ces enfants à subir, plus ou moins seuls, ce désespoir et cette solitude, ces problèmes mentaux, accentués qui plus est par la récente période de lock-out sanitaire… Alors, il convient, que l’on soit ou non, nous-mêmes en souffrance, d’être à l’écoute plus encore qu’avant de ces mots qui font sens sans exprimer ouvertement le malaise, le mal-être, de ces gestes qui disent tant parfois même sans en avoir l’air…

Certes, une chanson ne solutionnera peut-être pas, sûrement pas même, ce problème mais, lorsqu’elle est, comme « I’am the sea » de Saint-Mars, autobiographique et sensible, elle ouvre une porte vers une meilleure appréhension de celui-ci, une écoute plus forte.

Et qui sait, vectrice d’espoir, de résilience et de force, elle nous poussera un peu plus à écouter au-delà des mots, voir au-delà des gestes, parler au-delà des barrières intimes et, donc, pouvoir agir ensemble pour amener une, deux, trois âmes de cette jeune génération sur un chemin plus apaisé, plus safe, plus heureux !

 

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Notre sélection CLIPS du 03 JUILLET 23

En ce début de semaine, jetons donc un œil sur cette petite sélection de clips qui ont attiré notre attention ces derniers jours…

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Si vous êtes habitués à fureter dans nos pages, vous savez à quel point nous aimons la découverte. Vous savez comment, chaque semaine, nous adorons vous inviter à écouter cette petite playlist (que vous retrouvez d’ailleurs en partie chaque mois sur Spotify), pour vous aider à découvrir ces chansons qui font souffler un petit air frais dans nos oreilles.

Pour la plupart, ces clips, qui ont chatouillé nos tympans pas encore tout à fait fêlés, viennent de ces artistes dits émergents qui créent, imaginent, creusent leur sillon,  et font vivre au quotidien notre passion commune.

Qu’ils fassent de la chanson française ou de la pop, du rock ou garage, qu’ils se propulsent dans des univers qui ne sont pas les leurs ou, a contrario, inlassablement défrichent le même chemin… Qu’ils soient connus dans leur quartier (ou pas loin) ou mondialement adulés, peu importe car ce sont eux, sans distinction de notoriété ou de production, qui, jour après jour, nous procurent de sublimes émotions, nous font vibrer et vivre plus intensément. 

Donc, sans transition, nous vous invitons à scroller sans crainte notre playlist du 03 juillet, histoire de découvrir – ou redécouvrir – ces artistes enthousiasmants que vous n’entendrez pas forcément ailleurs. On laisse les grosses machines à ceux qui en parlent mieux que nous même si, qui sait, au détour d’un clip, vous reconnaîtrez une figure plus mainstream !… Place, donc, cette semaine, par ordre d’apparition à l’écran :

FABRICE BEAUVOIR / DOUWE BOB / REBECCA / BLEU BERLINE / ISIA MARIE / PROKSIMA / DVTR / ALEXANDRE DESCHAMPS / NUMAH / THE BOLOKOS (feat. KALI) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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MAB – « Tout donner »

MAB nous invite à tout donner pour trinquer à l’avenir et faire de demain un monde meilleur… pour ceux qui arrivent et ceux qui se sont battus hier pour nous…

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Qu’est-ce qu’on attend pour renverser la table, pour allumer une lumière dans la nuit et, enfin, s’offrir un avenir à la hauteur de nos espérances ?… Qu’est-ce qu’on attend pour redonner de l’espoir à ceux qui nous ont précédés et ceux qui, un jour, seront à notre place ?… Qu’est-ce qu’on attend pour « tout donner » et cesser de nous complaire dans un confort factice ?

Il suffit de se poser un instant, comme le fait les deux frères du duo MAB, pour se dire que l’on est, aujourd’hui, pas les plus mal lotis, loin des combats que d’autres ont dû mener au fil des décennies pour ne serait-ce qu’être libres, pour que la devise écrite au fronton de nos mairies ne soit pas qu’une formule sans sens. Il suffit d’écouter nos grands-mères, parfois même nos mères, pour comprendre le chemin parcouru et que la seule nécessité qui existe désormais, la première de toutes, est de préparer un demain radieux à ces enfants qui seront en première ligne face à nos erreurs, nos errances d’aujourd’hui !

Alors, oui, quand on jette un coup d’œil dans le rétroviseur et qu’ensuite on regarde la ligne d’horizon, la seule envie que l’on doit avoir chevillée au corps c’est de tout donner et d’arrêter, si possible, de nous complaire dans une fainéantise narcissique qui ne trompe que nous-mêmes !… Le premier shot est pour nous… 

 

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ALEXANDRA MUSSARD – « Jamais, jamais »

Que ce soit en amour ou en amitié, Alexandra Mussard nous propose de ne jamais, jamais abandonner l’autre !

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Dans la vie, on se fait des promesses, on se dit des mots définitifs, on tisse peu à peu des liens indéfectibles. Peu importe que ce soit de l’amour ou « juste » de l’amitié, « jamais, jamais » on ne veut rompre ce fil si fin, jamais jamais on ne veut prendre le risque de décevoir cet autre qui est tout pour nous. Face aux épreuves, face au temps qui passe, face aux défis que nous lance la vie, face aux émotions que l’on peut ressentir au fil du temps, on finit inévitablement par se sentir île, seul perdu au milieu des flots. Bien sûr, il y a toujours un peu de nous qui veut fuir, rompre la chaîne, ne plus courir en permanence, mais ces liens que l’on a noué avec ces autres, cette autre personne, c’est l’essence même de l’existence, ce qui en fait le sel et la richesse…

Etre là pour un(e) ami(e), un amour, quoi de plus naturel, quoi de plus logique, quoi de plus classique dans ces airs qui depuis toujours ou presque bercent nos oreilles !… Avec ce nouveau titre, la réunionnaise Alexandra Mussard sait habilement passer au-delà du déjà-vu pour, entre joie et tristesse, nous emmener dans une ode à l’amitié et à l’amour, dans ce qu’ils ont de plus pur et de plus beau. Il n’y a plus, dès lors, qu’à se laisser emporter par sa mélodie douce et se mettre à rêver, à notre tour, de pouvoir dire à l’être aimé ou à l’ami(e) éternel(le) que « jamais, jamais », on ne l’abandonnera sur le bord de la route !

 

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JACK SIMARD – « Non »

Parce que dans la vie, il est important de dire non parfois pour être libre, Jack Simard le fait avec simplicité et la force des convictions…

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Parfois, souvent même, dans la vie, on a envie de dire « non ». Juste un mot pour ne plus être dans la norme, pour défier les prévisions. Juste un mot pour dire non au conformisme et à la superficialité. Non, comme ça, jeté au vent pour bousculer les certitudes et sortir du confort de l’aveuglement. Non, comme une bouteille à la mer pour enfin être libre de penser, de réfléchir, de dire, de commettre des erreurs, de vivre quoi !

Trois minutes trente avant la fin du monde, Jack Simard, lui, sait qu’il a assez reçu, assez donné, qu’il est temps pour lui de dire non avec le cœur, avec le cerveau, avec ses mots, pour rester debout, pour être quelqu’un, pour ne plus avoir à composer avec les autres. Non merci, comme slogan, comme arbre de vie, comme chemin à suivre quoi qu’il en coûte, pour ne plus suivre le courant et décoller les étiquettes en tous genres.

A fleur de peau, intenses et loin des évidences, les mots qu’il lâche avec force et rage, sont de ceux qui d’abord surprennent avant de bousculer, qui heurtent l’esprit avant de le convaincre du bienfondé des idées qu’ils véhiculent. Parce que, à eux seuls, ils ont la puissance nécessaire de casser les codes, de mettre en lumière les errances dans lesquelles on tente de nous enfermer… Parce que, avec ce seul petit mot de trois lettres, on peut imaginer que le monde peut changer, que les consciences peuvent s’éveiller et, enfin, le monde aller mieux.

Trois petites lettres, répétées au milieu d’un slam qui envoûte, comme un appel à voir au-delà des connivences, au-delà des apparences, comme une profession de foi en l’homme, celui qui, un jour, peut s’affranchir de ses propres peurs, de son propre confort, peut dire stop devant l’emballement d’un monde qui file trop vite vers le mur, et ainsi clouer le bac à la fatalité et ouvrir le champ des possibles !…

Alors, parce que ce serait trop con de laisser passer cette opportunité, nous ne pouvons que lui dire oui et le suivre au bout de ses mots !

 

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