La Punkaravane aimerait bien qu’on le débranche…

Ils ont beau dire, ils ont beau faire, comme La Punkaravane, on trouvera ça nettement plus sympa de partir comme on le veut… alors débranchez-nous aussi…

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On s’était dit que le monde d’après serait vachement sympa, qu’on aurait plus de libertés, plus de raisons d’espérer. On s’était dit qu’après avoir été contraint à être face à soi-même, chacun d’entre-nous aurait à cœur de construire un demain meilleur. Bon, ben, on s’est plantés mais alors dans les grandes, grandes largeurs !… Oh, bien sûr, il y a des choses qui vont un peu plus dans le bon sens mais les pas en avant sont tellement petits qu’on se demande s’il y a volonté de faire bouger les lignes.

Tiens, par exemple, on parle depuis peu de cette possibilité qui pourrait nous être donnée de faire le grand saut vers le sommeil éternel quand bon nous semble… ou presque. On entend ainsi pro et anti avancer des arguments, bons ou mauvais selon nos propres convictions, pour tenter d’influer sur le cours de choses. Mais comme souvent, c’est du côté des artistes que l’on trouve les mots les plus simples et les plus sensés. Comme ceux que nous assène, avec force, conviction et un bon riff punk rock, La Punkaravane quand il nous exhorte à faire œuvre d’humanité en un nihiliste « Débranchez-moi ». Mieux que tous les longs discours, 3mn30 qui disent tout et résument à la perfection, fut-elle sous l’emprise de quelques boissons alcoolisées, ce que le bon sens et l’humanité devrait imposer à tous, il vaut mieux partir le cœur léger en faisant la fête quand on le choisit que triste dans une insondable douleur au bout d’une éternité…

En tout cas, nous, on est à 100% d’accord avec les furieux Castelthéodoriciens de La Punkaravane et on remet une tournée pour fêter ça !

 

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Blink-182 nous invite à « dance with me » une fois de plus.

Blink-182 prépare fort agréablement la sortie de son prochain album, « One more time », en nous offrant un efficace « Dance with me »…

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Ce ne sera peut-être pas le titre qui restera ad vitam dans les mémoires mais ce nouvel extrait du prochain album de Blink-182, « One more time » dont la sortie est programmée pour le 20 octobre prochain, fait son petit office avec sa mélodie qui bouge bien, son refrain qui entre en tête immédiatement et son clip hommage aux grandes figures du punk rock… 

De quoi nous donner envie d’aller, comme ils nous y invitent, faire un petit pogo entre amis en criant à qui veut bien l’entendre : « dance with me »

 

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LES CHEVALS – « Seul »

Ce n’est pas parce qu’on est seul qu’on est forcément mal accompagné !… Surtout si on se décrasse les oreilles avec un petit bijou de punk rock comme celui des Chevals…

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Dans la vie c’est comme ça, on est souvent seul même entourés de plein de monde. Il y a ceux que ça gêne et ceux, comme LES CHEVALS à qui ça a l’air de plutôt réussir. Enfin si l’on en juge par ce « seul », ça a surtout l’air de leur mettre les nerfs dans la pelote et les pousser à nous bastonner les tympans à grands coups de guitare électrique. Bon après, pour peu que l’on ait pas les oreilles fragiles et qu’on aime bien les titres qui donnent envie de se frotter plus ou moins violemment à ses congénères, ça le fait. En tout cas, du côté de chez nous, ça nous a bien fait bouger… même si tout ceci est un peu trop court à notre goût !  

 

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RISE OF THE NORTHSTAR – « Showdown »

Vous reprendrez bien un petit pogo avant de vous coucher ?… Oui ?… Cool, Rise Of The Northstar a un petit missile pour vos cages à miel !

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L’album éponyme « Showdown » sort aujourd’hui et s’est une excellente méthode pour savoir où vous vous situez sur l’échelle de l’âge. Si c’est trop fort, trop violent, trop agressif, comme dirait Lemmy, c’est que vous êtes trop vieux !… Si au contraire le mélange tout sauf subtil de metal hardcore, de hip hop et de punk, vous donne envie de bouger sur place, sautiller vers un camarade de jeu histoire de lui déboiter les cervicales, c’est que vous êtes encore dans la fleur de l’âge. Ça faisait quand même un petit moment qu’on avait pas pris une telle baffe sonique dans la tronche. Si le mainstream ne croque pas tout cru cette farouche énergie, les parisiens de Rise Of The Northstar devraient nous faire pogoter sauvagement pendant de belles années… Bien lourd, bien hardcore, on adore !

prochaine date : PERPIGNAN /// Dimanche 14 mai /// EL MEDIATOR /// 19h

 

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8 Kalacas – « Mutante »

8 Kalacas nous prévient à grand coup de beignes skacore que les « mutante » sont parmi nous…

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Attention danger pour votre petit cœur !… Les « mutante » skacore 8 Kalacas (prononcez Ocho Kalacas si vous voulez éviter le pire) sont de retour avec leur cocktail destructeur… Pas de pitié, pas de répit, le punk rock metal ska core de ce septet californien n’a qu’une seule ambition, vous retourner les cervicales et vous inanimé au sol… Du pur, du brutal, du tatoué… du totalement addictif… à déguster, entre autres pépites dévastatrices, sur leur nouvel album « Fronteras » (Atomic Fire- 25 mars 2022) !

 

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Simple Plan – « The Antidote »

Un peu de pop punk à la Simple Plan ne peut pas faire de mal en cette fin d’année tristoune…

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Et si l’antidote à notre déprime actuelle résidait dans le simple plan de se laisser emporter par quelques riffs sympas et efficaces, par des mélodies simples et diablement irrésistibles ?… Faites-en l’expérience ci-dessous avec les « petits » canadiens de Simple Plan… vous verrez, ça fonctionne bien, surtout si vous mettez le son à fond !

 

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Tagada Jones – « A feu et à sang »

Tagada Jones fait sonner les tambours du punk rock pour nous dégommer les tympans… et ça fait du bien !

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Parfois, alors que vient le temps de découvrir le nouvel opus d’un groupe que l’on aime, une petite pointe d’anxiété se fait jour. Le chemin suivi sera-t-il celui que l’on apprécie depuis X années ?… Les nouveaux titres seront-ils aussi forts, aussi percutants, arriveront-ils à renouveler la proposition du groupe sans pour autant s’éloigner de ce qui nous les a fait aimer ?… Ainsi fébrile – enfin pas trop quand même il ne faut pas exagérer ! – met-on « A feu et à sang » dans la platine à peine déballer de son blister… Quelques secondes à peine plus tard, nous voici pleinement rassurés, Tagada Jones n’a absolument pas mis de l’eau dans sa bière et bastonne toujours et encore, jouant fort, jouant vite, jouant brutal, mettant au service de ses mots qui claquent des rythmiques qui tranchent dans le vif. Ici, point de temps mort, point de demi-mesure mais en permanence le poing levé, rageur, prêt à en découdre face à ce monde qui déconne à plein tube, prêt à en mettre plein la tronche à tous ces cons qui nous pourrissent le quotidien. Et d’ailleurs c’est bien là que Tagada Jones excelle, à nous envoyer en pleine poire des scuds soniques qui décoiffent autant qu’ils donnent envie de bouger et d’aller se frotter à son voisin le plus immédiat. Cela fait quelques temps déjà – presque trente ans comme le temps passe vite ! – que la petite bande de nerveux emmenée par Niko a la rage et se garde bien – pour notre plus grand plaisir – de la garder prisonnière. Eux préfèrent largement la transformer en brûlots punk métal qui expriment des convictions fortes sans se soucier du politiquement correct, de la bienséance ou des conventions, qui passent en revue avec l’acuité de ceux qui voient au-delà des apparences et mettent systématiquement le doigt sur ce qui gratte, ce qui fait mal à sa société. Solide de bout en bout, « A feu et à sang » avance comme un bulldozer, enchaînant les titres agressifs, que l’on sent taillés pour enflammer les pits un peu partout, peuplés de rythmes hyper efficaces, véritables invitations au jump, au pogo ou au poing rageur le bras levé a minima. Tout au long de ces quatorze titres, Tagada Jones dresse un bilan de nos névroses sociétales, de nos dérives communes, de cette raison que l’on a jeté aux ordures pour laisser la place libre à la dérégulation, à la sauvagerie édictée en système, et le fait avec cette puissance, cette force qui depuis toujours lui sert de moteur. Nul n’échappe à la virulence de cette plume, à la pertinence du trait, mais loin d’être totalement sombre, l’opus réussit dans le même temps à ouvrir ici ou là quelques brèches dans les nuages noirs qui s’accumulent au-dessus de nos têtes. Oh, certes, ce n’est pas flagrant, il ne faut pas s’attendre à glisser vers le pastel, ce n’est pas le style de la maison, mais tout au long de l’album transpire – comme nous à l’écoute de chaque uppercut – l’idée que tout n’est pas totalement cramé, que l’on peut encore, si on s’en donne les moyens, laisser une chance à la nouvelle génération, celle qui nous enterrera non sans nous avoir reproché à juste titre nos erreurs, nos échecs. A toute vitesse, comme ses mélodies, Tagada Jones enquille les titres sans se poser de questions, invitant ici Didier Wampas, là les Bidons de l’An Fer, ne se « posant » finalement que pour un final qui prend un peu, un tout petit peu, plus son temps. A tel point, et c’est tout à l’honneur du groupe, qu’il est difficile de sortir un ou plusieurs titres du lot, même si l’on peut avoir quelques préférences – pour moi « Le dernier baril », « Des rires et des larmes », « La biche et le charognard », « La nouvelle génération » tout de suite suivis de tous les autres ! -, tant l’album est homogène et d’une cohérence absolue, nous coupant le souffle au premier titre pour ne nous laisser respirer qu’au dernier. De tout cela, on tirera une conclusion simple : Tagada Jones a réussi à nous pondre un album parfait, classique dans sa forme, percutant dans ses mots, dans ses rythmes, un disque qui fait du bruit et donne envie de crier haut et fort notre propre rage, un opus qui file de salutaires baffes à toutes les petites mauvaises odeurs qui se sont accumulées autour de nous, dantesque maelström sonore qui nous laisse aussi séchés que bourrés d’une énergie positive. En ces temps d’atonie confinée générale, qu’est-ce que ça fait comme bien !

 

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