Electrobeach 2019… J1

Marc O.

Un premier jour mi-figue mi raisin…

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Pour cette troisieme année où nous couvrons l’un des plus gros festivals électro de France, si ce n’est le premier si l’on en croit les affiches qui fleurissent un peu partout dans la région du Barcarès, nous nous attendions à être encore mieux accueillis que lors des éditions précédentes… Ainsi, en pareil cas, le minimum vital est de disposer d’une ou plusieurs personnes en charge de la presse, ne serait-ce que pour échanger, connaitre les conditions pour couvrir au mieux l’évènement et finalement avoir une image positive de l’événement… Mais à l’EMF cette année, rien, nada, zéro pointé, un véritable parcours du combattant de la récupération des précieux sésames aux diverses possibilités pour capter au mieux l’instant présent. Vous me direz, ne serait-ce pas une analyse un peu trop nombriliste pour débuter un report ?… Peut-être mais vous me connaissez maintenant, je ne demande pas grand chose et adore faire mon curieux, posant ici et là des questions aux partenaires (dont la présence fut pour certains annulée le matin même), au public, au staff… Qui tous me dirent la même chose et pointèrent du doigt, plus ou moins consciemment, un manque de sérieux au niveau de la logistique et de l’accueil. Nous connaissons tous les difficultés rencontrées par les dirigeants ces derniers mois (nous n’en diront pas plus dans ce billet), néanmoins quand on se vante d’être le plus grand festival du sud de la France, il faut mettre les moyens derrière, et en ce premier jour de l’EMF, clairement, ils étaient absents.

 

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Passé ce constat dont je ne pouvais taire l’existence, concentrons-nous sur le vécu de cette première soirée. Ouverture des portes à 16h30 (le décrochage Fun Radio, prévu l’heure précédente s’est fait devant le dernier bal de tracteurs avant l’arrivé du public), Kid Noize sait accueillir les festivaliers avec les bons tubes du moment enchaînés de main de maitre. Le belge à tête de singe m’a particulièrement enchanté avec un remix de “Faithless” tout en subtilité suivi de peu par le grand tube de l’année dernière d’Armin Van Burren, un “Blah blah blah” qui a fait lever les bras des premiers festivaliers agglutinés aux crash-barrières.

Un petit tour sur le site pour assister au début des scènes techno et hard style, qui comblent les espérances des amateurs du genre, avec d’un côté un décor et des animations «Elrow» vraiment festifs et de l’autre sur la plage, les basses à fond, une ambiance hard bien présente. Dusty Cloud, sur la mainstage, tape lui aussi dans le dur. J’avoue que pour moi c’est un peu trop violent à cette heure-ci, surtout avec un cagnard de fou. Ce set m’achève déjà alors qu’il est à peine 18h. Une pause s’impose donc à la quête de la moindre parcelle d’ombre, les bétonnières du stand mojito commencent à tourner, tout comme la roue de la chance un peu plus loin. De nombreux jeux sont disséminés un peu partout, fête foraine et surprises, jeu de force ou d’agilité, sans oublier l’indispensable passage sous le canon à eau amenant une ambiance teeshirt mouillé très appréciable. A noter aussi, pour un coté très pratique : la présence de nombreux point de commodité évitant l’attente à ces endroits là… peu d’attente aussi tout au long de la soirée aux points chauds, boissons et cash, avec une affluence plus que raisonnable pour ce premier jour, la bonne humeur des festivaliers ne fut donc pas atténuée par les moments gênants que nous pouvons rencontrer ailleurs avec des interminables files indiennes…

Revenons à la musique, le boucher Tony Romera nous sert ensuite un set techno très joyeux mélangeant prestation scénique et mix plus pointu. La première Djette de la soirée, Tini Gessler prend possession de la scène Elrow pour plus de 2 heures de jungle/techno délivré avec charme et parfois même avec un peu de poésie. Sur la plage, ça tape toujours aussi fort donc retour vers la mainstage, car mon oreille est attirée par un morceau de Avicii, le temps passant tellement vite que c’est déjà Aazar aux platines. J’apprécie particulièrement les reprises et l’énergie dégagé par ce DJ, le public aussi : “Zombie” est ainsi repris en cœur (décidément il fait dans l’hommage ce soir…), et même si l’aspect hautement commercial de son set peut être critiqué, ses tubes me font sautiller aussi.

 

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Arrive ensuite un flottement, ce moment dans la soirée où, bien que l’ambiance soit bonne, que les mix s’enchainent bien, l’attention n’y est plus. Même si Will Sparks et Sam Feldt enchainent les moments calmes et d’autres plus énergiques, la reprise, et mon coup de cœur de la soirée sera porté sur Timmy Trumpet. Il existe deux types de prestations pour un DJ : celui qui mix en live suivant son envie et l’ambiance des festivaliers, et celui qui déroule son set en se mettant en scène, calé au millimètre avec des interruptions volontaires pour encourager le public. Timmy est à ranger dans la seconde catégorie, dans une ambiance scénique très nightware à base de dark morbide et tête de mort, il nous entraine dans un show tenant plus de la scène de théâtre que du mix de DJ. Avis partagé, on aime ou pas, dans mon cas j’aime beaucoup ce genre de show !

Rezz venant ensuite, du coup parait fade, elle qui passe son temps à mixer caché derrière ses platines et balance un son langoureux très (trop) répétitif… La Djette fut ma première déception de la soirée, je n’ai pas accroché au style, je n’avais peut-être pas les ressources d’énergie pour pouvoir ?

Malaa, le DJ Français cagoulé, clôture donc la soirée avec les sons de Bass House à un univers de ceux d’Afrojack (qui a annulé cette date il y a quelques jours). On regrettera surtout le manque de communication sur le festival où aucune affiche ou annonce informa de ce remplacement. Il serait bon que le festival ne mise pas tout sur les réseaux sociaux pour tenir ses spectateurs informés, surtout qu’à une heure du matin, beaucoup de fatigue dans les jambes, il est difficile d’être réellement attentif à tout.

 

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Malgré les nombreux points d’organisation à revoir, et tous les couacs vraiment indignes d’un festival comme l’EMF, la soirée fût on ne peut plus agréable à vivre, surtout, et je ne le répèterais jamais assez, grâce à tous ses jeunes fêtards extrêmement sympathiques de la première à la dernière minute.

Nous quittons le parc sous le premier feu d’artifice tiré, promettant une seconde et surtout une troisième soirée sous les meilleures auspices…

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