Doucement se perdre dans des rues en noir et blanc en se laissant porter par la voix de Gauthier Dymon, envoûtante et délicate, en se laissant embarquer par une tendre mélodie qui, sans nul doute, aurait sa place du côté de Liverpool, et au fil des pas que l’on fait sur les pavés se prendre au jeu d’une nostalgie agréable, que rien, jamais, ne pourra assombrir. Se perdre dans ce monde intemporel et capter des images comme des instantanés que l’on pourrait, pourquoi pas, présenter à un nouveau venu, à ce « Roommate » qui, quelques instants ou quelques temps, viendrait partager notre vision du monde ou, a minima, notre espace de vie.