Minuscules fourmis sur une planète que l’on ne finit plus de rendre folle, le temps coule sur nos corps salés assoiffés de sensations fortes et surtout pas sages, laissant les ombres danser derrière nos parcours erratiques, nous plongeant dans des rêves de fin du monde qui ressemblent terriblement à la. réalité que nous observons sans en être toujours acteurs. Inondés de “lumière noire”, on peut, pour peu que l’on ait conscience de cette folle course en avant vers l’abime, se morfondre ou s’effondrer, mais on peut aussi prendre le même chemin que Lezia et s’étourdir de synth-pop aux accents funky, ligne de basse dévastatrice et groove irrésistible en bandoulière, sourire aux lèvres et envie de bouger pour surtout ne pas rompre le charme, histoire de danser en sa compagnie sur les décombres de notre univers qui bascule un peu plus chaque jour. Avec Lezia, jamais danser sur un volcan n’a été aussi agréable !…