Les sorties d’albums du vendredi 11 octobre 2024

Doucement l’automne s’installe et nous plombe le moral. Heureusement, il y a de nouveaux albums qui viennent nous remonter le moral !

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On ne vous le dira jamais assez, mais qu’est-ce qu’on aime chaque vendredi vous présenter une sélection plus ou moins exhaustive de tous ces merveilleux albums qui se précipitent dans nos bacs et sur les plates-formes !… Ainsi, toutes les semaines, nous avons la chance de parcourir toute la gamme (ou presque) des couleurs musicales, et en tirer cette petite sélection hebdo de sorties dans laquelle, que vous soyez adeptes des artistes intemporels, de la hype du moment ou des découvertes géniales, vous êtes à peu près sûrs de trouver votre bonheur. Il suffit juste d’ouvrir les chakras et les oreilles… et se laisser porter par les mélodies…

Car, entre chanson et métal, rock et pop, jazz et électro, soul et kpop, vous aurez, cette semaine encore, de quoi vous offrir pendant quelques minutes un pur plaisir et de jolies émotions. Donc, à vous de jouer, vous n’avez plus qu’à scroller et écouter ce que bon vous semble. 

Alors, sans perdre une seconde, une minute ou une heure, place à la musique… Bonnes découvertes à vous (n’oubliez pas qu’il suffit de cliquer sur un album pour en découvrir un extrait clipé… ou à défaut un audio), notre sélection des nouvelles sorties, en streaming ou en physique, de ce VENDREDI 11 OCTOBRE 2024 n’attend plus que vous…

Avec cette semaine, par ordre d’apparition à l’écran : THE OFFSPRING / LA FEMME / CASCADA / AD INFINITUM / SAMARA JOY / NEONI / MYLES KENNEDY / DUA SALEH / HÉLÈNE ROLLÈS / DARAN / HOUSE OF LORDS / SEVENTEEN / RADIOACTIVE / SAMY THIÉBAULT / DA SILVA / MASTER BOOT RECORD / CLEANBREAK / SANSEVERINO / CHARLIE XCX / MUSTANG / PROPAGANDA / DRAGONY / CALEMA / CLAUDE

 

                             

                               

                                

                               

                                 

                                 

                                 

                                 

Rendez-vous vendredi 18 octobre pour une nouvelle fournée super sympa de sorties d’albums…

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ANDRÉ FERNANDEZ – « The Yoghourt’s way »

Peu importe la maîtrise ou non de la langue de Shakespeare, lorsque André Fernandez prend sa guitare, le rock prend des accents seventies qui nous font du bien…

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Dans la vie il y a ceux qui parlent la langue de Shakespeare et ceux, peut-être plus nombreux, qui comprennent vaguement de quoi on cause et essaie au maximum d’éviter toute conversation qui pourrait se passer en anglais. Au milieu de tout ça, il y a quelques furieux qui ne lâchent pas l’affaire et, tant bien que mal, baragouinent un anglais yoghourt qui fait plus ou moins illusion. 

Cette langue, André Fernandez, lui, la maîtrise plutôt bien et peut donc se permettre de se moquer – gentiment – de ses collègues qui font autant d’efforts pour aussi peu de résultats probants. Et comme il sait que ça ne date pas d’aujourd’hui, il le fait en enrobant ses mots avec une mélodie rock aux sonorités seventies qui, outre le fait que ça fait beaucoup de bien à entendre, colle à la perfection à son sujet. Qui plus est, en invitant quelques amis à partager sa recette – dont Sanseverino le magicien des mots en français ! -, et en jouant parfaitement l’autodérision, il nous donne encore plus envie d’entrer dans sa « Yoghourt’s way » pour y danser et faire le plein de bonnes ondes.

Il semblerait qu’un album soit en approche rapide, donc s’il est du même tonneau, on devrait vibrer encore plus sur les vibrations électriques de son rock aussi vintage qu’absolument fabuleux ! 

 

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JULIEN RIEU DE PEY – « Seules les vagues »

Avant que tout ne disparaisse se laisser happer par les vagues et les suivre jusqu’au bout de l’univers poétique de Julien Rieu de Pey

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Parce que la réalité de nos villes inhumaines, de nos vies désincarnées, ressemble à une illusion, parce que demain trop souvent se projette comme une idée folle à laquelle l’on a pas vraiment envie de céder, comment ne pas, sur un coup de tête ou après moult réflexions, se dire que Julien Rieu de Pey n’a pas tout à faire tort et que comme lui, avant que tout ne disparaisse, on pourrait bien se laisser emporter par d’imaginaires vagues désirant nous emmener au cœur d’un monde sans heurt, poétique et lunaire, où seules la beauté et la joie auraient droit de cité. Comment ne pas, à son instar, se dire que « seules les vagues » ont ce pouvoir magique de nous apaiser, de nous faire rêver et, parfois même, de nous guérir. Alors, le long de nos jours trop souvent sombres, au détour de l’un de ces endroits que l’on déteste, comme lui nous nous laisserons porter par la douceur d’une vague ouatée pour aller découvrir une autre face de notre existence, ailleurs, ici ou là-bas, à toute vitesse ou immobile, peu importe pourvu que l’on s’y sente bien et que l’on puisse y être heureux.

 

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Les idiots – « Tout le monde le sait »

« Tout le monde le sait » – enfin espérons-le – que Les Idiots ont imaginé l’album parfait…

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Peu importe que l’on soit plutôt grands crus ou ignoble piquette, l’ivresse est la même lorsque vient le temps de sentir le frisson de cet alcool que l’on prend pour être heureux, pour oublier, se sentir vivant ou libre.  Peu importe que l’on soit beau ou moche, petit ou gros, rebelle ou dans la norme, riche ou fauché comme les blés, arrive toujours ce jour honni où, confortablement installé pour l’éternité dans le sapin, vient le temps du regard lucide sur ce qui vient de se passer, sur ces décennies passées à la vitesse d’un accordéon ensorcelé. Là, si on a de la chance, on se rappelle avoir croisé un beau jour une chanson, deux, trois voire, lorsque vraiment on est hyper vernis, qui nous ont touchés, puis ni une ni deux nous ont ensuite accompagnés. En ce jour funeste de funérailles, on se remémorera sûrement ce mois de novembre 2020 où, assommés par une lassitude absolue née où nous nous retrouvâmes involontairement tous cloîtrés à domicile, on posa dans la platine une petite rondelle innocente, à la fois amusés par le nom de ceux qui l’avait commise, Les Idiots, et enivrés par la promesse de s’évader quelques instants durant de notre triste quotidien. Et là d’emblée une claque, une belle, une franche, une qui fait du bien même lorsque l’on est un pur, un dur, un tatoué. Treize petites histoires de rien mais de tout, qui disent le monde tel qu’il est aujourd’hui – et qui sait demain malheureusement – en l’assaisonnant avec les accords de guitare de Mika Garcia et l’accordéon joyeux d’Arthur Bacon, treize tranches de vie déclinées d’une voix de bitume, brûlante, qui sent autant Cayenne que le temps des cerises, la révolte qui gronde et une infinie douceur cachée tout au fond de la boutique. Dans le monde des Idiots, on chante la mort joyeuse entre amis, les enfoirés qui se prennent pour des cadors, des maîtres du monde, des dictateurs de jardin, on croise ces adeptes de l’opium du peuple qui se réfugient dans leurs croyances pour oublier que tout est joué d’avance et vont à Lourdes, au son de la guitare manouche de Sanseverino, pour trouver la rédemption à grands coups de miracles, on botte les fesses de tous ces grenouilles de bénitiers qui poussent plus à pleurer qu’à rire. Dans la petite boutique des horreurs que nous chante Guillaume Boutevillain, la vie se décline en noir sur bleu et du petit déjeuner au sommeil éternel, tout se colore d’une dose d’humour mélancolique histoire de prouver, encore et encore, que sourire est la politesse du désespoir. Et si, ici ou là, lorsqu’il s’imagine en enfant observant lucide et effrayé ces grands qui font n’importe quoi, lorsqu’il caresse le corps de l’autre en douceur, étourdi par sa chaleur et son amour, lorsqu’il convoque la figure tutélaire – quoiqu’un peu égratignée – du Kilmister, grand gourou du rock brutal et viscéral, ou s’excuse d’avoir fait son affaire à une Barbie perdue, on sent que derrière les mots qui grattent il y a une grande tendresse, une infinie bonté pour ce monde qui ne tourne pas rond, cette société peuplée de fantômes inconscients de leur état. Au fil des morceaux, le trio prouve, si besoin était, qu’il n’est nul besoin de faire péter les watts pour nous bousculer, qu’une petite mélodie bien servie par des mots qui font sens peut tout autant nous émouvoir, nous mettre le cervelet en ébullition ou nous pousser, juste, à avoir envie de danser avec cet autre qui partage notre air. Et au bout de treize chansons qui toutes laissent une drôle d’empreinte en nous, lorsque vient le temps pour eux de partir sur la pointe des pieds, on se dit qu’on en a de la chance d’avoir croisé la route de cet album, qu’il va nous accompagner pendant un sacré bout de temps, lui qui a su nous faire sourire, nous émouvoir et nous rappeler quelques colères plus ou moins oubliées. On se pose un instant et, sans presque s’en apercevoir, on appuie sur la touche play pour à nouveau se frotter à « tout le monde le sait », son intensité et son humour, sa façon d’assumer, pour notre plus grand plaisir, être un anachronisme dans une mode qui ne jure que par l’urbain, et la force de ses mots qui disent sans (trop) accuser, sans se faire les procureurs de la bienséance et du politiquement correct. Alors on comprend que le jour de nos funérailles, que l’on espère lointain et entouré d’amis qui ne se souviendront que des bons moments, même mort et enterré, on tapera du pied en écoutant ce quelques facéties des Idiots, et l’on aura le sourire en repensant à tous les bons moments qu’on a passé en écoutant ces trois lascars nous conter leur délicieuse vision de cette chienne de vie qui est autant la leur que la nôtre…

 

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