Un vendredi, comme tant d’autres, ne serait pas complet si nous ne jetions pas un petit coup d’œil aux sorties CD (stream et physique) de la semaine…
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A l’approche de Noël, – et on se demande bien pourquoi ! -, on voit fleurir les best of, les éditions Deluxe, Deluxe plus plus plus, les rééditions plus ou moins augmentées et heureuses de vieilleries plus ou moins dispensables ou de galettes sorties il y a peu, autant d’albums dont on ne parlera pas ci-dessous, pas plus que l’on n’évoquera les live trop nombreux à notre goût. Fort heureusement, au milieu de tout ce business opportuniste, il y a encore quelques îlots de résistance, quelques artistes qui ont le bon goût de sortir des nouveautés (ou assimilées) histoire de ne pas nous faire déprimer à quelques jours des fêtes.
Ainsi, entre pop et rap, métal et indie rock, country et stoner, il y aura forcément quelque chose dans cette sélection hebdomadaire, non exhaustive certes mais fort sympathique, qui vous apportera de jolies sensations. Donc, à vous de jouer, vous n’avez plus qu’à scroller et écouter ce que bon vous semble.
Alors, sans perdre une seconde, une minute ou une heure, place à la musique… Bonnes découvertes à vous (n’oubliez pas qu’il suffit de cliquer sur un album pour en découvrir un extrait clipé… ou à défaut un audio), notre petit guide des nouvelles sorties, en streaming ou en physique, de ce vendredi 08 décembre n’attend plus que vous…
Avec cette semaine au programme, les albums de JUL / TATE MCRAE/ DIMMU BORGIR/ MARS RED SKY / ATREYU / BREEZE / WINGS OF DESIRE / THE KILLERS / KIND BEAST / UNCLE LUCIUS / BEEWHY / MALWEEN / DVTR / VOID / HEALTH
Une semaine qui se termine en beauté est une semaine où l’on découvre ces nouveaux albums qui vont nous faire vibrer longtemps… Alors, bonne semaine ou pas ?
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Un peu de calme après quelques semaines de folie, ça ne fait pas de mal. Donc, ce vendredi, moins de « grosses » sorties mais une qualité qui ne se dément pas, quel que soit le style, avec des albums qui nous font faire le tour du monde en quelques mesures.
Entre chanson et rap, métal et indie rock, folk et électro, R&B et pop il y a forcément quelque chose dans cette sélection hebdomadaire, non exhaustive certes mais fort sympathique, qui vous apportera de jolies sensations. A vous de jouer, vous n’avez plus qu’à scroller et écouter ce que bon vous semble.
Alors, sans perdre une seconde, une minute ou une heure, place à la musique… Bonnes découvertes à vous (n’oubliez pas qu’il suffit de cliquer sur un album pour en découvrir un extrait clipé… mais pas toujours) et à la semaine prochaine pour de nouvelles sorties en streaming ou en physique…
Avec cette semaine au programme, les albums de BERNARD LAVILLIERS / EDDY DE PRETTO/ DGM/ RONISIA / SADUS / ROCÉ / BAD SUNS / SIGNUM REGIS / EMELI SANDÉ / LAME / ALCALYNE / ANDREW BIRD / STRUCTURES / JOSEPH CARRÉ / SIRABA / SCARLET PLEASURE / PLAIN WHITE T’S / SOARS / SARAH BRIGHTMAN / BASTARDS OF SOUL / FROST CHILDREN / YCARE / KENNY WAYNE SHEPHERD / DANNY BROWN
Tiens, tiens, tiens, mais quels albums sont-ils disponibles en cette belle semaine du 03 mars 2023 dans nos bacs ?
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OK, on le sait, les prochaines semaines risquent d’être un peu compliquées du côté social. Alors, que l’on soit pour ou contre – nous, on ne juge pas même si on a comme tout le monde notre petite idée sur la question ! -, il va bien falloir se changer les idées. Et quoi de mieux, pour le faire, que d’écouter un peu, beaucoup, énormément de musique ?…
Donc, ça tombe pile poil si cette semaine encore, les artistes nous gâtent en nous offrant de jolies galettes pleines de bonnes vibrations. Ainsi, rap, pop, rock, reggae, indie, métal, chanson française, électro, jazz, se sont posés dans notre besace hebdomadaire, ne vous laissant plus qu’à scroller et picorer ce que bon vous semble.
Alors, sans perdre une seconde, place à la musique… Bonnes découvertes à vous (n’oubliez pas qu’il suffit de cliquer sur un album pour en découvrir un extrait clipé) et à la semaine prochaine pour de nouvelles sorties en streaming ou en physique..?
LES SORTIES STREAMING ET PHYSIQUE DU 03 MARS 2023
Avec cette semaine au programme, les albums de MACKLEMORE / DOMINIQUE A / TAÏRO / ALBIN DE LA SIMONE / SORTILÈGE / PATRICK COUTIN / NICOLE RIEU / DJADJA & DINAZ / BIG RED / KALI UCHIS / JÎ DRÛ / TRIPLEGO / DAISY JONES & THE SIX / HAKEN / JEN CLOHER / LYRE / THE SLOW READERS CLUB / ENSLAVED / WEVAL / RUEL
Avant le week-end, histoire de se mettre bien comme il faut, découvrons ensemble une petite sélection des nouveautés albums de la semaine…
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Quoi ?… Quelle est cette rumeur qui parvient à nos oreilles abasourdies ?… Vous pensiez que cette semaine allait être tranquille et que vous pourriez en profiter pour vous gaver de crêpes !… Eh bien c’est loupé car sans que l’on ait été prévenu plus que de raison, voici que déboulent sur nos platines, dans nos enceintes plus ou moins grandes, une pléthore de nouveautés qui font vachement de bien à nos tympans fêlés. On a bien regardé et franchement, quelle que soit votre bonheur auditif préféré, vous allez pouvoir vous régaler cette semaine.
Chanson française, country, folk, pop, métal plus ou moins violent, rap, indie, rock français ou psyché, rythm & blues, il y a de tout dans notre besace, vous n’avez plus qu’à scroller et picorer ce que bon vous semble.
Alors, sans perdre une seconde, place à la musique… Bonnes découvertes à vous (n’oubliez pas qu’il suffit de cliquer sur un album pour en découvrir un extrait clipé) et à la semaine prochaine pour de nouvelles sorties en streaming ou en physique..?
LES SORTIES STREAMING ET PHYSIQUE DU 03 FÉVRIER 2023
Pour nous, Claire Gimatt lève le voile sur son nouvel album « Sorcières »…
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Loin, très loin de nous, ou pas… Dans un univers où l’imaginaire a forcément le dessus, un monde peuplé de chimères et de sorcières, une voix douce et envoûtante nous invite, nous pousse à nous aventurer toujours un peu plus loin, avec précaution certes mais une assurance sans faille, une envie qui naît de mélodies enveloppantes et de mots oniriques. Sorcière ou « simple » passeuse, Claire Gimatt en tout cas nous ouvre les portes d’une contrée où se mêlent rêves et réalité, personnages proches ou monstres assoiffés de nos peurs. Forcément intrigués, totalement subjugués, il était donc naturel que nous demandions à l’artiste de lever – un peu – le voile sur son univers ô combien singulier…
Parle-moi de ton album « Sorcières », comment est né ce projet ?
Ce projet d’album est né d’une envie d’aboutissement à un moment où, après plusieurs années de scènes, d’écriture, je me suis rendue compte de mes obsessions, des thèmes qui revenaient. J’ai eu envie de les rassembler, de les mettre en regard sous la forme d’un album qui permet d’écouter, de réécouter, de lire les paroles, un ensemble de choses que j’ai souhaitées être comme un prolongement de l’imaginaire des chansons. La pochette, ainsi, représente un plongeon dans un autre monde, un trou noir au creux d’une île et l’intérieur de cette pochette est comme l’intérieur de ce monde, foisonnant. Il y a une carte postale avec un visuel par chanson en collage où l’on retrouve les paysages des chansons. Il y a aujourd’hui une disparition progressive de l’objet CD et pour moi cela avait du sens d’en faire un objet artistique rempli de surprises, de choses que l’on peut découvrir au fur et à mesure qu’on l’ouvre. Il y a même des choses qu’on ne verrait pas au premier coup d’œil, un peu comme dans mes chansons.
Pourquoi « Sorcières » ?
J’ai appelé l’album « Sorcières » parce qu’il raconte des histoires de femmes qui ont comme un bouillonnement intérieur. Elles se sentent souvent à l’étroit ou en décalage avec le monde dans lequel elles évoluent. Il y a quelque chose en elles qui demande à exploser, à s’exprimer.
Les sorcières sont des figures de femmes qui, soit par leur savoir, soit leur comportement ou leur mode de vie, vont à contre-courant de ce qu’on attend d’elles, et donc font peur. C’est cette idée d’oser faire ce que l’on a envie de faire, de chercher qui on a envie d’être, de s’autoriser à ne pas faire ce que l’on attend de nous mais ce qui nous donne de l’élan, ce qui nous fait palpiter.
Il y a, en plus, cette aura magique qui en appelle à l’imaginaire dans l’imagerie des Sorcières. Mes chansons ses déroulent dans des mondes irréels, elles sont comme des fresques avec des océans déchaînés, un monstre tentaculaire, des plantes vivantes carnivores, un ormes qui marche, un ciel apocalyptique… Ainsi, la plupart du temps je me place au cœur d’une nature très vivante, puissante, effrayante qui, elle aussi, bouillonne comme les personnages.
Quels sont les thèmes qui t’inspirent ?
Ce qui m’inspire, me trouble de manière générale, c’est ce qui échappe au quotidien, ce qui ouvre une fenêtre vers un ailleurs.
La folie. La vie a un côté absurde, on obéit tous à des rituels, à des règles de comportement et il y a quelque chose qui me touche dans les sorties de route.
La peur aussi. Comme elle peut venir nous paralyser et quel est l’élan qui permet de ne pas se laisser engluer en son sein.
Le goût du risque, oser.
La poésie comme un désordre. Ce qui est poétique finalement, ce sont les choses qui ne sont pas à leur place, les anomalies.
Qu’est-ce que c’est d’être une femme en ce moment ?… Les questions de domination et de minorités.
J’adore les sensations fortes, le bateau, l’orage, les sensations physiques me poussent aussi à écrire, me donnent envie des les traduire en mots.
Souvent, ce sont plus des images ou des sensations qui m’inspirent, me poussent à raconter quelque chose. Ce n’est qu’ensuite, parfois après plusieurs années, que je me rends compte de ce que je racontais, de ma vision de la vie au moment où j’ai écrit.
Comment définirais-tu ta musique ?
C’est avant tout de la chanson avec des textes comme des courts métrages, ou comme des rêves éveillés dans lesquels ont découvre des paysages, des décors dans lesquels évoluent des femmes qui se frayent un chemin. La musique, elle-même, raconte des histoires. Elle est parfois contemplative, parfois proche de la transe. J’utilise des textures, des atmosphères, pour amener dans des imaginaires surnaturels. Il y a du mouvement, c’est une musique très rythmique avec parfois un côté presque primitif. Je vais chercher des sensations proches du vertige ou de l’impression d’être à bout de souffle. J’ai une manière de chanter avec des inflexions qui se rapprochent de la musique andalouse ou arabe, proche de la musique méditerranéenne. J’ai en parallèle un répertoire de musique espagnole et de flamenco, donc ça influence beaucoup mon intention musicale, avec un côté plus brut, plus intense.
Parle-moi de ton processus de création…
La musique et le texte vont très vite, de pair dans mon processus de création. Le départ peut être un vers qui me vient avec des mots qui me racontent quelque chose et portent une musicalité qui me plaît. Ou une image que je vais voir ou imaginer, comme l’orme qui se déracine par exemple dans une chanson de l’album. Ensuite je m’imagine en chemise de nuit blanche le suivre, chuter, avoir le vertige en dévalant la colline, j’imagine les mérous en armure avec des roses dans la bouche… Je tire le fil de l’histoire petit à petit. Maintenant, j’ai plus conscience de ce que je raconte, de mes obsessions et donc je vais plus facilement voir où cela m’amène, que je sois en train de parler de métamorphose, d’émancipation, de s’échapper, de personnes ou de choses qui m’étouffent, qui se sentent à l’étroit.
Parfois c’est la mélodie qui initie l’ensemble mais dans tous les cas ce sont le texte et la mélodie qui me servent de guide. J’aime partir de la mélodie, comme ça tout est possible. Je crée mon chemin de voix qui va, aussi, avec une rythmique et, seulement après, je cherche un accompagnement au piano ou, sur ordinateur, je crée un arrangement avec des timbres, des textures que je recherche. Je compose ligne par ligne, comme des contrechants, dans une logique d’écriture proche des musiques anciennes ou arabes.
As-tu hâte de retrouver la scène ?… Parle-moi de ton spectacle…
Oui, comme tous, j’ai hâte de retrouver la scène car c’est quelque chose qui me nourrit énormément, qui me redonne su souffle. J’aime l’intensité, l’excitation que cela procure, c’est un défi. C’est un moment que nous offre le public, un moment où tous nos sens sont en éveil, où on est dans une concentration particulière, comme sur un fil, en équilibre avec les muscles tendus. Et en même temps dans une détente, un lâcher prise de la tête.
Je joue soit en solo, dans une forme qui existe depuis deux ans maintenant avec mon clavier et mes machines, soit en trio avec deux femmes, une batteuse et une violoncelliste, qui chantent aussi les choeurs. Avec elles, c’est un nouveau spectacle que nous avons créé mais que nous n’avons jamais joué en public – à part les professionnels. Les filles ont chacune une identité forte, complémentaire, avec un côté très « terre » de la batterie qui contraste ave le côté lyrique du violoncelle. Moi, je suis au clavier et je lance aussi des nappes électroniques, des atmosphères qui amènent le côté surnaturel dans la musique. C’est comme un chant ou même un cri de femmes, à trois voix, qui fait résonner ces histoires avec toutes ces héroïnes présentes dans mes chansons.
Propos recueillis par Géraldine pour B#Aware
CLAIRE GIMATT – « Sorcières » sortie le 9 avril 2021
« Tout le monde le sait » – enfin espérons-le – que Les Idiots ont imaginé l’album parfait…
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Peu importe que l’on soit plutôt grands crus ou ignoble piquette, l’ivresse est la même lorsque vient le temps de sentir le frisson de cet alcool que l’on prend pour être heureux, pour oublier, se sentir vivant ou libre. Peu importe que l’on soit beau ou moche, petit ou gros, rebelle ou dans la norme, riche ou fauché comme les blés, arrive toujours ce jour honni où, confortablement installé pour l’éternité dans le sapin, vient le temps du regard lucide sur ce qui vient de se passer, sur ces décennies passées à la vitesse d’un accordéon ensorcelé. Là, si on a de la chance, on se rappelle avoir croisé un beau jour une chanson, deux, trois voire, lorsque vraiment on est hyper vernis, qui nous ont touchés, puis ni une ni deux nous ont ensuite accompagnés. En ce jour funeste de funérailles, on se remémorera sûrement ce mois de novembre 2020 où, assommés par une lassitude absolue née où nous nous retrouvâmes involontairement tous cloîtrés à domicile, on posa dans la platine une petite rondelle innocente, à la fois amusés par le nom de ceux qui l’avait commise, Les Idiots, et enivrés par la promesse de s’évader quelques instants durant de notre triste quotidien. Et là d’emblée une claque, une belle, une franche, une qui fait du bien même lorsque l’on est un pur, un dur, un tatoué. Treize petites histoires de rien mais de tout, qui disent le monde tel qu’il est aujourd’hui – et qui sait demain malheureusement – en l’assaisonnant avec les accords de guitare de Mika Garcia et l’accordéon joyeux d’Arthur Bacon, treize tranches de vie déclinées d’une voix de bitume, brûlante, qui sent autant Cayenne que le temps des cerises, la révolte qui gronde et une infinie douceur cachée tout au fond de la boutique. Dans le monde des Idiots, on chante la mort joyeuse entre amis, les enfoirés qui se prennent pour des cadors, des maîtres du monde, des dictateurs de jardin, on croise ces adeptes de l’opium du peuple qui se réfugient dans leurs croyances pour oublier que tout est joué d’avance et vont à Lourdes, au son de la guitare manouche de Sanseverino, pour trouver la rédemption à grands coups de miracles, on botte les fesses de tous ces grenouilles de bénitiers qui poussent plus à pleurer qu’à rire. Dans la petite boutique des horreurs que nous chante Guillaume Boutevillain, la vie se décline en noir sur bleu et du petit déjeuner au sommeil éternel, tout se colore d’une dose d’humour mélancolique histoire de prouver, encore et encore, que sourire est la politesse du désespoir. Et si, ici ou là, lorsqu’il s’imagine en enfant observant lucide et effrayé ces grands qui font n’importe quoi, lorsqu’il caresse le corps de l’autre en douceur, étourdi par sa chaleur et son amour, lorsqu’il convoque la figure tutélaire – quoiqu’un peu égratignée – du Kilmister, grand gourou du rock brutal et viscéral, ou s’excuse d’avoir fait son affaire à une Barbie perdue, on sent que derrière les mots qui grattent il y a une grande tendresse, une infinie bonté pour ce monde qui ne tourne pas rond, cette société peuplée de fantômes inconscients de leur état. Au fil des morceaux, le trio prouve, si besoin était, qu’il n’est nul besoin de faire péter les watts pour nous bousculer, qu’une petite mélodie bien servie par des mots qui font sens peut tout autant nous émouvoir, nous mettre le cervelet en ébullition ou nous pousser, juste, à avoir envie de danser avec cet autre qui partage notre air. Et au bout de treize chansons qui toutes laissent une drôle d’empreinte en nous, lorsque vient le temps pour eux de partir sur la pointe des pieds, on se dit qu’on en a de la chance d’avoir croisé la route de cet album, qu’il va nous accompagner pendant un sacré bout de temps, lui qui a su nous faire sourire, nous émouvoir et nous rappeler quelques colères plus ou moins oubliées. On se pose un instant et, sans presque s’en apercevoir, on appuie sur la touche play pour à nouveau se frotter à « tout le monde le sait », son intensité et son humour, sa façon d’assumer, pour notre plus grand plaisir, être un anachronisme dans une mode qui ne jure que par l’urbain, et la force de ses mots qui disent sans (trop) accuser, sans se faire les procureurs de la bienséance et du politiquement correct. Alors on comprend que le jour de nos funérailles, que l’on espère lointain et entouré d’amis qui ne se souviendront que des bons moments, même mort et enterré, on tapera du pied en écoutant ce quelques facéties des Idiots, et l’on aura le sourire en repensant à tous les bons moments qu’on a passé en écoutant ces trois lascars nous conter leur délicieuse vision de cette chienne de vie qui est autant la leur que la nôtre…