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Lorsque, comme Magnum, on a plus de trente cinq de carrière au compteur, nul n’est besoin de jouer la surenchère, d’en rajouter dans les effets spéciaux et autres jeunes filles plus ou moins dévêtues. Un beau noir et blanc, un espace que l’on pourrait imaginer de répétition, et hop le tour est joué, le morceau swingue, enveloppe, caresse et nous voici une fois de plus conquis, pris au piège d’un rock progressif qui n’a jamais perdu de sa force, de sa puissance. “Crazy old mothers” – un peu d’autodérision qui sait ?! – fait partie de ces morceaux qui se suffisent à eux mêmes, qui, avec une belle économie de moyens, nous touchent et nous donnent des envies d’ailleurs, de grands espaces et d’autoroutes ensoleillées parcourues sur des motos rutilantes. 27 albums après les débuts de la petite bande emmenée depuis le début par Bob Catley et Tony Clarkin, “Sacred blood “Divine“ lies” (dans les bacs le 26 février prochain) marque le retour en force de Magnum et de son rock ample et aérien…
