Quand un serial killer, délicieusement et fort justement nommé Mr Strangler (littéralement monsieur l’étrangleur) s’acoquine avec une bande de joyeux lurons tels que The Priest, Zinzin Stiopa et The One pour aller à la rencontre de quelques créatures fort accortes, cela donne une plongée vertigineuse dans un monde paradoxal, aussi cauchemardesque que sensuel, aussi intriguant que sexe, aussi beau que mélancolique. Cela donne surtout ce “Evil six evil” qui place le metal indus français de Porn dans la catégorie des must du genre. Produit par Tom Baker (qui a déjà posé sa patte sur les œuvres de Rob Zombie ou bien encore Marylin Manson), ce deuxième volet de la trilogie basée sur l’énigmatique personnage de Mr Strangler, “The Darkest of human desires – Act II”, est de ces albums, de ces titres, qui posent un univers et nous embarquent sans coup férir dans un trip musical hallucinant et émotionnellement hyper puissant.