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L’enfer c’est les autres, l’adage est bien connu, mais parfois l’histoire dérape et les autres deviennent victimes… Parfois l’envie de désagréger un monde trop connu, trop normé, trop destructeur, devint pressente, irrépressible, obsédante… Parfois, on se plait à refaire l’histoire, la nôtre, celle des autres, de ce qui nous entoure et nous oppresse… Et lorsque, ainsi, on devient suffisamment fou pour refaire l’histoire en laissant notre imaginaire prendre le pouvoir, on est bien content de trouver une bande-son idéale pour notre dérive onirique, une mélodie comme celle de Mhud (nom intriguant derrière lequel se cache Matthieu Hubrecht) et son “Cheval de bataille” qui, avec sa voix en déséquilibre et sa mélodie qui gratte ne cherche par à nous caresser dans le sens du poil, mais bel et bien à entretenir nos propres dérèglements, nos propres obsessions. Quoi de mieux, dès lors, qu’une hypnotique mélopée rock pour nous accompagner et, entre guitare agressive, rythmique entêtante et paroles virevoltantes, entrer de plain-pied avec Mhud dans notre folie furieuse jusque-là consciencieusement contenue au plus profond de nos cerveaux…
