Franchement, il nous avait prévenu il y a peu, quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise ou pense, il n’était pas près de s’arrêter et reviendrait dès qu’il en aurait envie pour nous remettre une petite couche de bon son dans les oreilles. Alors que doucement nous nous réenfonçons dans un marasme confiné, voici que Pierre-André tient sa promesse et, après nous avoir fait bouger sur un ska-rock aussi festif que percutant, nous offre une petite pépite pop rock, à deux voix, tout ce qu’il y a de plus classique et efficace. Et de nous entraîner dans un lieu qui ne ressemble vraiment pas à un bal de débutante mais où l’on tangue, chaloupe, bouge au son d’une guitare qui claque et tranche dans le vif, où l’on se laisse aller à ses pulsions primaires, celle d’un primate qui s’enflamme pour un « surprise sex time » où tout devient facile, évidence d’une praline de pure origine, un moment – que l’on est pas obligé de prendre au premier degré ! – sans contrainte, sans cette chape de plomb que l’on connaît désormais, avec cette décontraction et insatiable envie de profiter pleinement de la vie et de ses plaisirs. En tout cas, une chose est désormais sûre, on a très très envie que Pierre-André ne s’arrête pas et revienne régulièrement nous faire du bien avec ses titres…