Noirak sait que nous risquons de finir en nature morte

Noirak nous rappelle en musique que si l’on ne fait rien pour la planète, nous risquons fort de finir en nature morte à brève échéance…

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Il y a ceux, avec plus ou moins de force, plus ou moins de pertinence, militent pour que demain ne ressemble pas à un champ de ruines, pour que ceux qui fouleront les plaines terriennes ne le fassent pas sous un ciel teinté de mort. Et puis, il y a ceux, non moins pertinents, qui se servent de leur art pour alerter, pour ouvrir une ou deux fenêtres vers un peu plus de conscience, vers un tout petit peu plus de responsabilisation. 

Parmi ceux-ci, Noirak vient aujourd’hui apporter sa pierre à l’édifice, en douceur – tout au moins en ce qui concerne la musique ! – et avec ses mots aussi simples que percutants. « Nature morte » ou le début (la suite ?) d’une prise de conscience vis à vis de nos comportements individuels et collectifs, comme une invitation à un peu d’introspection histoire d’interroger notre propre rapport au vivant, à réaliser cet état des lieux personnel pour mieux appréhender nos responsabilités et ces petites choses que nous pouvons mettre en œuvre pour remédier au problème général, à notre petite échelle ou tous ensemble pour le bien commun.

Alors, comme celles et ceux qui sont passés avant eux, Baptises Carrion-Weiss, Adrien Ferrandiz et Quentin Alias, le trio qui se cache derrière Noirak et ce titre électro-pop, ne changeront pas – peut-être – la face du monde avec leur chanson mais au moins, ils contribueront à faire bouger quelques lignes intimes et rien que cela mérite non seulement un coup de chapeau mais aussi – et surtout ! – une écoute aussi attentive que multiple…

 

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MOBY & NICOLA SIRKIS – « This is not our world (Ce n’est pas notre monde) »

Moby et Nicola Sirkis unissent leurs talents pour nous alerter sur l’état de ce qui pourrait bien devenir un autre monde que le nôtre !

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On ne les attendait pas forcément ensemble sur un même titre tant leurs parcours respectifs semblaient les vouer à ne jamais se rencontrer. Pourtant, à écouter ce titre du géant Moby et du maître Nicola Sirkis, l’évidence apparaît, leurs convictions personnelles, leur engagement, pas ou peu médiatisé, pour la sauvegarde de la planète, devraient les rapprocher et les amener à collaborer histoire de faire un pont entre les continents et essayer, à leur petite échelle, de changer un peu les choses… C’est chose faite avec « This is not our world (ce n’est pas notre monde) », duo magique et conscient comme on aimerait en entendre plus souvent…

 

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The Oversleep (feat. Miscellaneous) – « Fame & Shame »

The Oversleep dégoupille un nouveau trip musical fabuleux avec « Fame & Shame »

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La musique est, souvent, même exclusivement, histoire de sensations, de perception d’un émotion unique, propre à chaque individu. En découvrant ce nouveau titre du groupe bordelais The Oversleep, on ne peut  que valider cet adage tant « Fame & Shame », nouvel extrait de l’album « Insomnia » qui sortira le 11 novembre prochain, est une fabuleuse invitation à l’introspection, à une douce et onirique dérive intérieure, promenade nonchalante au cœur de notre psyché plus ou moins perturbée. Avec sa pop électro, ici renforcée par le flow urbain de Miscellaneous, rappeur du duo Chill Bump, qui a déjà collaboré avec Biga*Ranx, Chinese Man, Taïwan MC ou bien encore Hippocampe Fou, The Oversleep une fois de plus nous embarque pour un trip majestueux capable tout à la fois de faire bouger nos corps et remuer nos esprits.  Toujours sur le fil, jamais anodin, ce titre à trois voix nous procure de belles sensations, ouvrant au passage quelques chakras dans nos corps fatigués, et pose un peu plus encore les bases d’un univers aussi riche que complexe, aussi beau que singulier… On a hâte d’entendre l’album entier !…

 

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MELRØSE – « Sexfriend »

Au bout de la nuit louve, se perdre dans la voix de ce « sexfriend » délicatement chanté par Melrose

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La nuit, parfois, le jour, souvent, une voix parvient jusqu’à nous, caresse nos tympans avant de s’insinuer en nous et déposer discrètement dans notre esprit des mots, des images, des mélodies, qui nous touchent, nous émeuvent. A ce petit jeu, le duo MELRØSE sait parfaitement y faire, faisant résonner en nous des vibrations sensuelles à grand renfort de sonorités électro pop, de mots sensuels qui jamais ne dérapent mais toujours jouent avec nos sensations, nos émotions primaires. Dans la nuit de L.A réside « Sexfriend », ce nouveau titre, après le déjà fort agréable « Poolside », qui génère en nous des frissons sauvages, nous donne des envies de balades sublimes au bras de l’aimé(e) sur des plages californiennes doucement réchauffées par un soleil printanier et nous perdre, alors que s’effondrent nos heures amoureuses, dans cette nuit louve aux sublimes et délicats contours que nous offre MELRØSE…

 

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Maël Isaac – « Fujiyama »

Avec son titre volcanique « Fujiyama », Maël Isaac ouvre pour nous les portes d’une nouvelle perception…

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Comme un chaman nous entraînant dans un trip onirique aussi fou qu’apparemment sans retour, Maël Isaac réussit le tour de force de s’emparer de nos sens avec son hypnotique « Fujiyama », virée sans ceinture dans un grand huit qui nous propulse au coeur d’une pop électro imparable, tout en caressant délicatement nos âmes avec ses sonorités venues d’ailleurs. Loin, très loin même, des standards actuels, et c’est loin d’être une critique pour nous, il nous embarque dans ce voyage hors normes qui parle à nos esprits engourdis tout en procurant à nos corps fatigués quelques belles envies de mouvement. Rythmique électro, cithare vietnamienne, mots sous acide, nul doute que ce titre, extrait de l’album « Swirl », propulse loin, très loin, ceux qui ont la chance de se laisser envoûter, et nous ouvre grand les portes d’un univers aussi riche que délicieusement barré !

 

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Chat Perché – « Bonjour à demain »

Bonjour, à demain… ou à avant-hier, qui sait quand on a envie de jouer avec Chat Perché…

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Aujourd’hui. Demain. Avant-hier. Le futur. Les années 80. Pour que tout change il faut que rien ne bouge, que les couleurs et les sons se ressemblent, s’appellent et s’interpellent, comme un éternel recommencement, une résurgence continuelle d’un système qui s’éteint et se rallume. Au jeu des réminiscences sublimes, entre mélodie et imagerie d’un autre siècle (à bien des égards regrettable), Chat Perché joue en full gagnant avec « Bonjour à demain », titre qui nous plonge dans un bain d’avant tout en offrant des sonorités actuelles, qui sert des mots qui – malheureusement ?! – peuvent tout aussi bien coller au temps passé qu’à ce quotidien que l’on subit tous aujourd’hui. Challenge intéressant que celui-ci et, pour le coup, plutôt fort agréablement réussi…

 

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Jacques – « Vous »

Jacques revient pour nous parler de « vous »…

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Depuis trois ans, Jacques était un peu, voire totalement, sorti de nos radars. Bon, on va pas se mentir, cela ne nous a pas forcément manqué mais pourtant, en découvrant ce nouveau single sobrement intitulé « Vous », on se dit qu’à défaut de faire partie de ces artistes qui nous donnent immédiatement envie de bouger comme des forcenés, la petite musique indolente dudit Jacques a quand même la belle capacité à s’infiltrer en nous et à nous bousculer gentiment. Ce nouveau titre, qui vient fort justement après des mois de confinement, nous parler de la dépendance que l’on peut avoir aux autres, aux relations humaines, à ce « vous » que l’on connait plus ou moins bien, fait du bien à la fois par sa délicatesse et par ses mots qui sont peut-être moins naïfs qu’il n’y parait de prime abord et, à sa suite, nous laisse penser qu’il est plutôt sympa de faire partie du « nous »… Cerise sur le gâteau, si l’on ose dire, voila que Jacques et son label tentent une expérience pour le moins originale avec la mise en ventes de chaque seconde du titre, payables en NFT – pour les vieux comme nous et/ou les rétifs aux nouvelles modes virtuelles, il s’agit en résumé de crypto-monnaie et donc de vide… – ce qui fait des 191 acheteurs les copropriétaires de « Vous ». Bon, on a pas tout compris, mais en gros c’est nouveau et à défaut de rapporter de l’argent sonnant et trébuchant à ces investisseurs des temps modernes, cela ouvre la porte à une réflexion, voire plus, sur les futurs modes de financement de la musique. Comme quoi, une chanson peut être ludique et utile !

 

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Ludovic Demian – « A l’abattoir »

Sous le soleil vert de nos futurs moroses, Ludovic Demian nous emmène à l’abattoir et cela fait paradoxalement plaisir…

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Dans nos quotidiens sous lexomil, nous errons, souvent, à la recherche de notre futur. Peu à peu nos âmes  se nécrosent et nos corps virent psychoses, peu à peu on tombe chaque jour un peu plus dans cet abîme qui sublime nos échecs collectifs. Tous, nous en sommes réduits, parfois consciemment, mais c’est rare, à ne regarder que ce soleil vert qui nous conduit inexorablement « à l’abattoir ».  Et on le fait souvent sans même y penser, les yeux baissés, comme hypnotisés. Là, dans le noir de ce marasme morose qui transfuse nos jours et nos nuits, on se laisse porter par le silence de nos pensées profondes pour mieux accéder au néant. Et même si l’on entoure tout cela d’une mélodie pop électro, comme celle de Ludovic Demian, qui nous fait voir la mort en rose, les sanglots longs de nos automnes éternels restent de marbre et nous poussent, sans pitié, vers la noirceur la plus joyeuse. Alors, amis terriens, fermez les yeux et, sans frémir, prenez en notre compagnie la direction de l’abattoir le plus proche !

 

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Lamuzgueule – « Double Axel.le »

Lamuzgueule finit sans dessus dessous lorsqu’apparaît son double Axel.le…

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Lorsque vient le temps de pousser la porte de cet Iceberg Club aux contours vaporeux, c’est une douce ouate mélodique qui nous accueille et nous enveloppe, un monde où rien ne semble devoir être grave, où tout se décline en mode synth-pop délicate, fragile patchwork mélodique qui nous caresse et, par la grâce de deux voix, celles de Lizzie Ivy et de Charlot Beretta, se complétant à la perfection, nous coupe de nos vies trop souvent décousues. Avec Lamuzgueule comme guide, on se promène alors dans cet univers à la classe naturelle, presque hors du temps et pourtant d’une modernité indéniable, où les notes qui s’échappent de cet imaginaire délicatement flamboyant portent des mots qui font sens, se servent de la légèreté et d’une apparente superficialité pour emporter sur leurs ailes diaphanes un joli message de tolérance et d’amour.  Alors, peu importe que l’on conjugue ce « Double Axel.le » au pluriel ou au singulier, au masculin ou au féminin, car de beaux frissons sont au rendez-vous et le voyage qui nous est proposé est de ceux qui laissent une empreinte tenace dans nos esprits et nos corps.

 

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Marcelle – « Mon cœur dans le RER »

Sur fond d’électro pop, Marcelle rêve d’avoir laissé son coeur dans le RER…

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Dans le RER, on peut comme tout le monde faire la tronche à l’idée de passer quelques dizaines de minutes entassés dans un wagon surchauffé. Dans le RER, on peut aussi, comme Marcelle, laisser son esprit s’évader, vagabonder et imaginer des tas de choses qu’on ne verra jamais dans la réalité. Dans ce train fantasmé, des corps lascifs s’enchaînent, d’autres dansent et se déchaînent, des verres se boivent et des sourires ravagent, on se frôle et on s’attrape, répondant ainsi aux suppliques d’élans inassouvis, dans ce train où la réalité n’est pas de mise, on se joue des conventions et des tabous, on rêve d’un contrôle parallèle ou d’une station qui serait balnéaire plutôt que routinière. Dans cette rame où tout semble possible, on se plaît même à s’imaginer retourner dans une autre époque où la musique pouvait nous accompagner avec une légèreté et une insouciance aujourd’hui disparues, dans ces années magiques où le ticket était aussi chic que choc on savait qu’une petite mélodie électro pop pouvait nous plonger dans une bulle de bonne humeur et nous faire voir la vie du bon côté. Mais s’il est une chose aussi vraie hier qu’aujourd’hui, c’est qu’il faut faire attention à ne pas laisser son « coeur dans le RER » car même aux objets trouvés on n’est jamais sûr de pouvoir un jour le récupérer, surtout si un beau et ténébreux contrôleur l’a pris au passage !

 

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Gabryël – « Sans Colère »

Gabryël nous invite à la table de ses relations humaines aussi complexes que les nôtres…

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« Sans colère », sans remords, sans regrets, juste quelques mots pour dire ces relations humaines qui ont parfois tendance à ne pas être simple, juste une mélodie entêtante et synthétique pour souligner ces quelques phrases doucement chantées par Gabryël, juste une parole qui s’enroule autour pour joue sur des images afin d’évoquer sans dénoncer, de bousculer sans agresser, avec cette délicatesse qui permet de passer sans encombre la frontière entre intime et universel. Au centre de cette cène informelle, Gabryël tisse une dentelle pop qui nous capte au vol et nous entraîne dans cette vraie-fausse mélancolie que l’on connaît tous plus ou moins lorsque l’on se penche sur notre rapport aux autres, qu’ils nous soient très proches ou (presque) des inconnus. Et alors même que l’on s’enfonce peu à peu contre notre gré dans un monde confiné,  rappeler  que quelques mots simples peuvent dénouer des fils dramatiquement emmêlés ne peut pas faire de mal, si tant est qu’on sache le faire, comme Gabryël, en y mettant un peu de légèreté et beaucoup de talent.

 

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Joga – « Braque-moi »

Inutile d’appeler au secours, Joga nous braque pour la bonne cause, celle de notre plaisir !

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Comme une éternelle histoire d’humains, un jeu sans fin de séduction non avouée, susurrée puis niée, évoquée avant d’être fuie, comme ce permanent désir de plaire, de séduire, d’être désiré pour ce que l’on est ou ce que l’on voudrait être, quelques notes syncopées qui enveloppent des mots doux, des mots qui parlent d’essayer de charmer sans réussir à vraiment se faire comprendre, qui esquissent un avenir sensuels mais se cabrent dès que vient l’heure de franchir les derniers mètres, comme une mélodie, celle de Joga, entre électro, pop et chanson, qui vient nous caresser délicatement avant de s’ébrouer et partir au galop, nous fuyant autant qu’elle nous invite à la suivre. Comme cette essence même de l’être humain qui de tous temps a adoré fuir qui le suivait et suivre qui le fuyait, ne désirant finalement qu’une seule et unique chose, que l’autre réponde favorablement à son désir et, alors qu’il le supplie d’un « braque-moi » mi craintif mi excessif, l’emporte là où les sens se font tourbillons et l’amour toujours. Comme un oiseau sauvage que l’on suivrait au bout du monde pour peu qu’il nous y invite de la voix chaude et envoûtante de Joga !

 

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Lezia – « Lumière Noire »

Quand elle rêve de fin du monde, Lezia colore de lumière noire son esprit et le fait bouger au son d’une implacable rythmique pop…

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Minuscules fourmis sur une planète que l’on ne finit plus de rendre folle, le temps coule sur nos corps salés assoiffés de sensations fortes et surtout pas sages, laissant les ombres danser derrière nos parcours erratiques, nous plongeant dans des rêves de fin du monde qui ressemblent terriblement à la. réalité que nous observons sans en être toujours acteurs. Inondés de « lumière noire », on peut, pour peu que l’on ait conscience de cette folle course en avant vers l’abime, se morfondre ou s’effondrer, mais on peut aussi prendre le même chemin que Lezia et s’étourdir de synth-pop aux accents funky, ligne de basse dévastatrice et groove irrésistible en bandoulière, sourire aux lèvres et envie de bouger pour surtout ne pas rompre le charme, histoire de danser en sa compagnie sur les décombres de notre univers qui bascule un peu plus chaque jour. Avec Lezia, jamais danser sur un volcan n’a été aussi agréable !…

 

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Clément Chassaing – « Paris, drôle de danse »

Sur les pas de Clément Chassaing trouver que Paris est définitivement une drôle de danse…

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Parce que Paris vaut bien une danse, se laisser porter par un entêtant beat synthétique ouvrant la voie à une pop ample, permettre à une drôle de transe de s’installer en nous et nous enivrer plus que de raison, se dire que demain n’a pas d’importance puisque plus rien n’a de sens dans ce monde rendu fou par sa propre inconséquence… Parce que notre univers se rétrécit de jour en jour par manque d’insouciance, nous prouvant inlassablement qu’il n’existe plus de deuxième chance dans notre logiciel collectif, parce que nos jeux d’enfance n’arrivent plus à remonter à la surface nous laissant diablement sérieux et tristes… Alors, en douceur, revenir vers d’autres sphères, plus légères, plus follement exubérantes, et de la nuit jusqu’à ce matin qui promet d’être chagrin se mettre dans les pas de Clément Chassaing et faire de « Paris, drôle de danse » la bande-son idéale d’une nuit désordonnée passée à arpenter le bitume de ces villes endormies à toute vitesse ou pas, juste pour l’ivresse, juste pour se sentir de nouveau vivant et empli de promesses, pour enfin de nouveau être des enfants pour qui le champ des possibles est synonyme d’avenir et de bonheurs. Et qui sait, au hasard des rues qui défilent, faire de jolies rencontres nous prouvant qu’aujourd’hui encore il est possible de partager de drôles de danses avec d’autres jouets du destin, d’autres humains un peu fous, un peu décalés…

 

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